Petits contes en boîtes à mouchoir,

Le titre ne signifie rien, juste rien. Ne vous poser aucune questions à son sujet. Il indique juste que nous parlerons, ici de contes. Je propose de mettre des petits contes qui nous touchent, ou non. Des contes que l'on veut partager.

Je commence avec un conte qui se retrouve dans beaucoup de cultures sous différentes formes et sous différentes versions. Je transpose cette version en Iran, mais je confesse que je ne sais pas quel est le pays d'origine de ce conte.


Il était une fois un homme. L'homme était grand et il entra dans un café, une maison de thé, réservé (habituellement) aux hommes dans une ville iranienne. L'homme prit place et en observant la salle se rendit compte qu'une femme était assise au comptoir; prenant son courage à deux mains il s'approche et s'assoit à côté d'elle, il la salue et commence une longue discussion où il parle de lui. Chaque mot qu'ils partagent le pousse à la croire magicienne, pourquoi autrement serait-elle ici ? L'homme dit alors :

"- Je suis convaincu que vous pourriez réaliser l'un de mes vœux.
- Ma foi, dit-elle, quel voeu voulez-vous que je réalise ?
- Oh ! Vous savez, ma vie n'est pas facile et je suis certain que tout se passerait bien mieux si j'étais... Allez, dix fois plus intelligent.
- Ma foi, ça, ça, je peux le faire."

Le femme lui demande de fermer les yeux pendant quelques secondes et de ne les ouvrir qu'une fois qu'elle l'autorisera, l'homme suit ses instructions et lorsqu'il rouvre les yeux, le monde lui permet plus grand, plus beau et plus captivant. Il la remercie et s'en va.

Cependant, l'homme est insatiable et au bout de quelque temps le routine revient et l'homme se demande si un peu plus d'intelligence ne l'aiderait pas. Il retourne dans ce même café et retrouve cette même femme, à la même place. Il s'assied à nouveau à coté et lui demande :

"- Vous savez c'était magnifique, mais aujourd'hui les choses sont redevenues comme avant. Je pense que ça irait bien si vous me rendiez cent fois plus intelligent."

La femme acquiesce et lui demande toujours de fermer les yeux et de les rouvrir lorsqu'elle le dit. L'effet est toujours aussi saisissant aux yeux de l'homme et il s'en retourne à sa vie et à ses problèmes qu'il règle vite grâce à sa nouvelle intelligence.
Mais progressivement il refait le même constat, la routine reprend le dessus.

Il retourne au café s'assoit à la même place et demande à la femme de le rendre mille fois plus intelligent, elle hésite un peu plus, mais accepte très vite. L'homme est à nouveau heureux, et comme tombé dans un cercle vicieux il retourne dans ce bar demandant à la femme de le rendre dix mille fois plus intelligent, la femme hésite vraiment mais accepte, en fin de compte. Puis l'homme revient une autre fois :

"- Je sais que j'en demande beaucoup, mais pourriez-vous me rendre cent mille fois plus intelligent ? Vraiment je pense que c'est ce qu'il me faut.
- Ecoutez, dit-elle, je peux, mais êtes-vous vraiment sûr ?
- Oui je crois.
- Vraiment en êtes-vous sûr. Je vous aurai prévenu, c'est irréversible ! Vous ne pourrez vous en vouloir qu'à vous après cela.
- Oui, vraiment j'en suis sûr !
- Bien, fermez-les yeux alors."

L'opération dure plus longtemps que prévu. La femme a cédé malgré les avertissements qu'elle a fait entendre à l'homme. Il ouvre doucement les yeux, le monde est aussi beau que d'habitude. Cependant, quelque chose semble avoir changé. L'homme regarde partout puis bouge un peu et sent qu'il a de nouvelles formes. L'homme était devenu une femme.

je vais lire ton conte.

Pour l'instant je trouve que ce titre est une bonne trouvaille.

Maeglin, je connaissais le canevas de ton histoire.

ton titre me plaît bien, et pour entrer dans la boite à mouchoir, il vaut mieux quelque chose de court.

Mais ce qui est court peut s'allonger

si je propose un texte

Citation :

azertyuiop

vous pouvez le développer par l'avant

qsdfghjlkmhgdfazertyuiop

ou par l'arrière

azertyuioppomlikujyhtgrfedzsaq.

Bon, je propose un début très court pour ce qui pourrait être un texte évolutif.

C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées.

Bonsoir :

Voila un autre conte maghrébin , enfin je pense que l'auteur est maghrébin :

Il était une fois, une île ou tous les différents sentiments vivaient :le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, y compris l'amour .

Un jour on annonça aux sentiments que l' île allait couler.Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent, l'amour resta.

L'amour voulait rester jusqu'au dernier moment. Quand l'ile fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.

La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau. L'amour lui dit: "Richesse, peux-tu m'emmener?"

"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi."

L'amour décida alors de demander à l'orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau,

"Orgueil, aide-moi je t'en prie !"

"Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau."

La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda:

"Tristesse, laisse-moi venir avec toi."

"Oh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !"

Le Bonheur passa aussi à côté de l'amour, mais il était si heureux qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !

Soudain, une voix dit : "Viens Amour, je te prends avec moi."
C'était un vieillard qui avait parlé. L'amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.L'amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir "Qui m'a aidé ?"

"C'était le Temps" répondit le Savoir.
"Le Temps ?" s'interrogea l'Amour. "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit : "C'est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l'amour est important dans la vie."

Merci Dark pour ce conte plein de sagesse.

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ces pensées.

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire.

(Rotko, c'est effectivement un "s" à "ses pensées", c'est peut-être insensé, mais c'est sur les pensées amères de cette femme qu'il marche).

D'accord Maeglin,


- mais enfin, Cécile, tu débloques ou quoi ?

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire.

Snif y a plus de contes ou quoi

Citation :

- mais enfin, Cécile, tu débloques ou quoi ?

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire.

tu peux avancer le texte par le début (donc à reculons) ou par la fin (ie le poursuivre). on compte sur toi

rotko a écrit:

tu peux avancer le texte par le début (donc à reculons) ou par la fin (ie le poursuivre). on compte sur toi

Ah oui , je viens de remarquer que j'étais HS , c'est comme le jeu connu sur les autres forum , "mon histoire" on complète par des phrases et ainsi de suite , ok , alors un essai :

- mais enfin, Cécile, tu débloques ou quoi ?

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire radieux aux lèvres, ses petits yeux étaient si brillants que ....

- j'ai l'impression que tu ne m'aimes plus, c'est tout !

Citation :

- mais enfin, Cécile, tu débloques ou quoi ?

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire radieux aux lèvres, ses petits yeux étaient si brillants que ....

salut Dark Siren
on peut écrire au début ou à la suite du récit, mais autant faire une phrase complète, ce serait plus pratique...

Dire que je ne suis pas d’accord avec toi Rotko , que la phrase soit complète ou non le principe c’est de s’inspirer et continuer, et c’est simple de continuer une phrase, c’est original aussi puisque ce n’est pas une seule phrase, sinon je vais continuer, y a pas de problème

Citation :

- j'ai l'impression que tu ne m'aimes plus, c'est tout !

- mais enfin, Cécile, tu débloques ou quoi ?

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire radieux aux lèvres, ses petits yeux étaient si brillants ....

Derrière ce regard se cache un mystère ,sur son visage d'ange je vois la couleur d'innocence ...

PS : je manque d'inspiration , et si le jeu bloque encore à cause de moi , vous n'avez qu'a le modifier parce que je pourrai plus connecter , car je n'aurai plus de temps , bonne continuation A+

- j'ai l'impression que tu ne m'aimes plus, c'est tout !

- mais enfin, Cécile, tu débloques ou quoi ?

Elle partit sans même se retourner. C'était l'automne. Les arbres pleuraient des guitares. Je marchais doucement sur les routes amères de ses pensées. Une petite fille jouait au coin de la rue - elle avait son sourire radieux aux lèvres, ses petits yeux étaient si brillants ....

Derrière ce regard se cache un mystère ,sur son visage d'ange je vois la couleur d'innocence ...

Ma foi, tout s'explique, la petite soeur de Cécile !
l'occasion est inespérée...