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| | Reflets d'Abîme | |
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Auteur | Message |
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Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mar 02 Fév 2010, 20:28 | |
| On ne devrait écrire que ce qu'on n'oserait jamais confier, même si c'est sombre.
Intemporalité de l'instant
Reflet d'une lumière essence de l'instant. Il enfle, se tord en un lissage d'un monde extraordinairement épuré par ce passage, au travers d'un prisme poli. Oeuvre d'un être d'oubli né, tissé au-delà et au sein de nos éclairs d'unicité, au-delà ou au sein de nos mondes évoqués, l'instant d'aprés révoqués. C'est le reflet....
Elle gonfle et tombe, eau fendant l'air, du haut d'une goutière. Puis se fatigue, s'épuise dans son inertie. Se fixe. Se fige. Se givre. Des gargouilles tirées de muses mortes-nées, s'envolent au-delà d'enclaves blanches d'être trop minérales, grises de n'être pas assez irréelles. L'ésotérisme de portes noires s'enroule en langues d'ailleurs, le pavage recrache l' "honneur" au sein d'armures, mordues par les lames, perdues dans les armes, fondues dans les larmes.
Je tourne la tête... ploc ! Deux bleux gris habituellement plus agressifs de couleurs, se rangent du côté du flou qu'il affectionne. C'est sûrement la plus belle chose qu'il n'aura jamais faite :
la fusion du ressenti en tant que langue et preuve universelle pour abolir les frontières d'une promenade en Nancy et de quelques souvenirs défraîchis. | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mar 02 Fév 2010, 20:32 | |
| On ne devrait écrire que ce qu'on n'oserait jamais confier, même si c'est sombre.
Intemporalité de l'instant
Reflet d'une lumière essence de l'instant. Il enfle, se tord en un lissage d'un monde extraordinairement épuré par ce passage, au travers d'un prisme poli. Oeuvre d'un être d'oubli né, tissé au-delà et au sein de nos éclairs d'unicité, au-delà ou au sein de nos mondes évoqués, l'instant d'aprés révoqués. C'est le reflet....
Elle gonfle et tombe, eau fendant l'air, du haut d'une goutière. Puis se fatigue, s'épuise dans son inertie. Se fixe. Se fige. Se givre. Des gargouilles tirées de muses mortes-nées, s'envolent au-delà d'enclaves blanches d'être trop minérales, grises de n'être pas assez irréelles. L'ésotérisme de portes noires s'enroule en langues d'ailleurs, le pavage recrache l' "honneur" au sein d'armures, mordues par les lames, perdues dans les armes, fondues dans les larmes.
Je tourne la tête... ploc ! Deux bleux gris habituellement plus agressifs de couleurs, se rangent du côté du flou qu'il affectionne. C'est sûrement la plus belle chose qu'il n'aura jamais faite :
la fusion du ressenti en tant que langue et preuve universelle pour abolir les frontières d'une promenade en Nancy et de quelques souvenirs défraîchis. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: reflets d'Abîme Mar 02 Fév 2010, 20:37 | |
| Nostalgique ? elle avait donc les yeux bleus gris....... il est aussi très beau celui ci, vu par tes yeux dont je ne connais pas la couleur, le paysage ressemble à un tableau d'un peintre flamand | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mar 02 Fév 2010, 22:39 | |
| Regard voilé
Equilibre sur les fils d'abîmes et d'abysses. Ton noctambule, "je", des abysses, déshabille les contours déjà. Je promets une Ceuta, une Melilla, sur le tapis d'étoffes déchirées, Babylone immortelle. Parler la même langue reste plus que naturel, la partager serait notre réel : éclipse. Au-delà, n'est-il pas vrai qu'on a vu des comètes imbéciles venir s'idolâtrer autour de notre île ? Quelles se brûlent au feu de leur âme d'étain, moi j'ai pris le miroir de la longue vue céleste. J'y ai versé mon sang, j'y ai versé des mots, de la mortalité reflétant l'éphémère beauté de mon don. Et je te tends l'écarlate surface, à genoux, dans le bassin du temple, dans l'eau venue des étoiles. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mer 03 Fév 2010, 05:35 | |
| Pour le texte cette nuit, j'aurais dû dire que la langue était parfaite, et ma question visait seulement à savoir si Octopus adhérait totalement à cette "vision sombre" | |
| | | Rosie pilier
Nombre de messages : 316 Date d'inscription : 19/01/2010
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mer 03 Fév 2010, 19:48 | |
| Il y a des âmes froides, ésotériques comme il y a les fous furieux et les fous des mots. Les mots de ces fous dégagent une telle force que je ne sais plus où se placent à la fois le fou et la folie, mais entre les deux, les mots s'ouvrent, immenses, comme cette porte sur l'infini. L'infini voyage. | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mer 17 Fév 2010, 14:28 | |
| La vie comme lente agonie
Je ne sais pas ce que c'est. Sans doute êtes-vous plus apte que moi à le deviner, je ne sais pas, je ne sais plus... Tout semble hors de moi, et tout s'y concentre à la fois. Je suis le point de départ et le point de convergence d'un extraordinaire réseau de doutes et d'incertitudes, qui flottent dans un vide aux allures sidérales ; et déjà, le temps me manque, pour le comprendre, le démêler ; et déjà, plus rien n'a de sens…Tu parles ! Tout ça ne me sert qu'à errer dans l'intemporalité de l'instant pour dire "j'ai tenu jusque là, au moins !"
La vie n’est rien qu’une lente agonie continue… Je ne crois plus en rien, j'ai jeté ma Croix il y a bien longtemps, et je mens à l'Enfer. Pourquoi refuser d'accepter la valeur exclusive des vérités vivantes, issues de nous-mêmes ? On ne comprend la mort qu'en ressentant la vie comme une agonie prolongée, où vie et mort se mélangent. Les bien-portants, les utopistes, les optimistes n'ont ni l'expérience de l'agonie, ni la sensation de la mort, leur vie se déroule comme si elle avait un caractère définitif, doté de sens. C'est le propre de la plupart des gens de considérer la mort comme surgissant de l'extérieur, et non comme une fatalité inhérente à l'être. L'une des plus grandes illusions de ce monde consiste à oublier que la vie est captive de la mort, quoi qu'on tente et tenter ne m'amuse plus. Tout ça n'est qu'une vaste mascarade.
Mais si j’ai des doutes et des incertitudes, c’est peut-être parce qu’après tout, je pense ? Peut-être ! Et alors ? "Je pense donc je suis", c'est peut-être un gimmick latin à la sauce Descartes, mais en dehors du sens cartésien (qui n'en a lui, aucun), ce n'est rien de plus qu'une vague réflexion pseudo-philosophique comme celles de tant d'autres, comme les vôtres, comme les miennes… Elles n'apportent rien, pas plus que les conversations avec qui que ce soit. Je suis lucide, extra lucide : il est trop tard et parler, penser, réfléchir n'aide en rien. Ca retarde juste l'inéluctable, le temps de quelques dialogues. Seul compte le choix que nous faisons, le seul que nous puissions faire, le seul qui soit constant dans les actes, sinon dans les pensées. Ce choix, c'est celui de continuer ou non une existence dénuée de toute substance, comme de tout vide.
Le vide est une abstraction, comme l'est son contenu, c'est le regard qu'on lui porte qui détermine sa nature, selon notre propre vision et je n'ai besoin de rien, de personne, je n'ai plus de besoins, plus de manques, j'ai cessé d'avoir tous ces influx vitaux qui servent d'abreuvoir aux jours qui passent D'ailleurs, j'ai cessé depuis quand ? Me suis-je réveillé ce matin en ayant ce sentiment ? Je crois que je ne me suis jamais réveillé... Et je ne saurais dire depuis quand.
Le temps, moqueur, nous trompe : il s'étire à l'infini quand on essaye d'en attraper une partie alors, que c'est quand on ne veut surtout pas y toucher qu'il se rétracte à presque rien et coupe notre élan vital.
Mais alors pourquoi continuer ? Parce que je n'ai pas encore compris, parce que j'ai encore des illusions, parce que j'ai toujours cette sacro-sainte conscience qui me nargue et me susurre que je me trompe et que demain, je serai à nouveau enclin au rire forcé, à la joie menteuse... Le mensonge n'existe pas, le mensonge est étranger à la vérité, comme celle-ci l'est du mensonge Ces deux concepts n'ont de forme et de sens que dans l'acceptation que chacun en fait. La tromperie n'est rien qu'une manière de dire des choses qu'on ne dirait pas autrement. Dire "je t'aime", c'est souvent signifier "aime-moi" et même si les sentiments sont vrais, ça reste de la tromperie. Ce qui tend à prouver que la tromperie s'enracine dans la vérité, et réciproquement. Dès lors, la tromperie ou la vérité n'existent pas ailleurs que dans l'interprétation qu'on leur donne, ou l'acceptation que l'on en fait selon ce qu'on veut voir ou ne pas voir, comprendre ou ne pas comprendre.
Seule importe la continuité (ou le choix de l'interrompre), les souffrances donnent du poids à une âme, les joies la rendent légère. Et en fin de compte, tout ça n'aura plus aucune importance d'ici là, tout sera éteint y compris les souffrances. Si on m'objecte l'absurde supposition d'un paradis ou d'un Enfer (on peut leur donner de multiples noms, peu importe), je dirai que l'Enfer, c'est ici...même pas, c'est le néant. L'Enfer, c'est le Vide... Et le Paradis, c'est la Fin, l'absence même du vide. Car le vide suggère en lui-même un concept, une idée même si on imagine quelque chose de noir, sans rien, ça reste quelque chose : notre vision du vide. A la Fin, il n'y a même plus de vide, il y a l'absence des choses, et l'absence du vide, quelque chose d'insaisissable et d'incompréhensible : l'absolu !
Je jette le masque, je ne joue plus. Mais la vie n'est pas un jeu, c'est une défaite. Et toute défaite résulte de la perte, toute perte suppose avoir possédé quelque chose : la vie, le "jeu", en l'occurrence. Sauf que le jeu suppose que tu puisses gagner ? Oui, mais on ne gagne pas contre la vie. Seule la mort l'emporte, contre ce type d'adversaire. Provoquer sa mort, c'est donc obtenir la victoire sur sa vie.
Dernière édition par Octopus le Jeu 18 Fév 2010, 22:13, édité 1 fois | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mer 17 Fév 2010, 16:32 | |
| Ces propos pourraient bien être dans la bouche du narrateur des carnets du sous-sol de Dostoievski :
Une réflexion amère et intransigeante sur la vie/lamort, la conscience, la philosophie, un monologue que pourrait dire un acteur qui aurait du souffle.
En même temps un narrateur et un texte qui s'interrogent sur eux-mêmes. C'est du travail soigné.
Je suis sûr que le texte de Dostoievski te plairait... il est interessant et utile de se confronter avec un pareil auteur. | |
| | | Rosie pilier
Nombre de messages : 316 Date d'inscription : 19/01/2010
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mer 17 Fév 2010, 17:32 | |
| J'ai aimé cette plume littéraire, car c'est dans ce sens que je l'ai vu. Tu abordes l'un des sujets le moins évident qu'il soit, cette conscience sur la vie et la mort et tu l'abordes en t'y plongeant complètement. Eh oui, qui pourrait l'aborder de cette façon à part l'humain ? Ce qui me touche tout particulièrement c'est cette analyse de la vie que tu as mis en exergue. On a tellement tendance à glorifier la vie, à voir que son côté bon vivant, qu'on en oublie toute sa partie noire et pourtant bien visible. Et ton regard de philosophe soulève cette autre vision où j'y adhère totalement. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: reflets d'Abîme Mer 17 Fév 2010, 19:26 | |
| Bonjour jeune Octopus ! Magnifique ode au non être. Tu écris de mieux en mieux. Sais-tu que si je ne savais pas ton âge, je penserais que ce texte a été écrit par un vieil homme revenu de tout ! désabusé, plein d'expériences douloureuses qui l'ont fait se pencher sur des "reflets d'abîme" et se poser la question : sommes nous déjà morts ? et plein d'autres interrogations qui font la richesse de ce texte. Bisous
Dame Ysandre | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: reflets d'Abîme Mer 17 Fév 2010, 21:05 | |
| tu es un très jeune philosophe, une philosophie amère mais qui force à réfléchir sur la vie, la mort, le vide qui les fait soeurs. Tu en fais réfléchir plus d'un (ou d'une). Ta vision est lucide, sans compromis. Même le rire n'a pas d'excuse à tes yeux (pourtant, nous rions de bon coeur au tel). Ta profondeur et ta lucidité me donnent le vertige.... est-ce parce que j'ai vu la mort de près et que je me suis posée la question après : suis-encore vivante ? parfois je me sens à demi morte, parfois à moitié vivante. Il y a belle lurette, mon troubadour, que je ne te pose plus de questions sur ce qui me paraissait obscur en tes écrits,
je les ressens. C'est tout. Et c'est bien.
Ta dame Ysandre | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Jeu 18 Fév 2010, 22:11 | |
| De l'illusion de la souffrance
Rien n'est question de choix, le choix n'a rien à voir dans n’importe quelle entreprise, quels que soient les moyens que l’on se donne, et nous n'avons le choix de rien. Le sort des vaches comme celui des hommes m'est parfaitement égal, toute mort est certaine, peu importe la façon ou les douleurs.
La souffrance n'est rien, la souffrance plaintive est une illusion d'un esprit qui n'a pas compris que souffrir, c'est la vie, et non un rapprochement vers la mort. Car la mort n'est rien, sauf l'absence de souffrances comme l'absence de joies. Ce qui fait qu'on se croit vivants est le reflet lisse et sans tâche des souffrances qu’on éprouve et plus elles sont nombreuses et fortes, plus on a la sensation du vivant.
Les seuls étrangers à ce sentiment sont les animaux, qui n’en ont absolument pas conscience. Comme j’envie nos compagnons de ce bas monde ! Ils ne s’émeuvent de rien, surtout pas de nous, et ils ont bien raison ; tandis que certains d’entre nous se sentent émus par les atrocités que nous leur imposons. Mais s'émouvoir pour le sort des animaux n'est rien d'autre qu'une façon détournée d’oublier (ou d’exorciser) ses propres douleurs ; je ne dis pas que c'est condamnable, loin de là c'est une libération de soi comme une autre, mais ça reste humain, non animal. Or, pour véritablement s'émouvoir des animaux, il faut se comporter comme un animal, et l’homme, couvert par la semence sacrée (et atroce) de sa non-nature, métamorphosée par l’illusion du progrès a cessé d’être un animal, et s’est mis à souffrir et à en être conscient. Et en tant qu'humains, nous sommes étrangers aux sensations animales, nous observons tout et rattachons tout à notre propre vision du monde, qui n'est pas forcément mauvaise mais qui reste la notre, et non le renvoi de l'essence même des choses.
A ceux qui prétendraient encore que l’homme reste un animal, et qu’il nous est possible de communiquer avec ce dernier et de le comprendre, je répondrai que bien sûr, nous le pouvons, mais ce n'est pas la question. Et quand bien même nous arriverions à comprendre, ça ne détermine pas pour autant la réalité profonde du Vrai. Nous aurions beau communiquer avec quelqu’un d’étranger à notre langue, à nos coutumes, et avec un peu d’effort, nous arriverions à dialoguer, et même à nous comprendre et à parler du ciel bleu, et à nous entendre sur ce point, ce ne serait pas pour autant que le ciel est bleu, profondément : il est bleu parce qu'on le voit bleu, et qu'on l'exprime avec des mots. Mais les mots sont incapables de remplir le gouffre du Vrai, sinon avec du Vide. | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Sam 20 Fév 2010, 22:07 | |
| Eclipses
Le grondement des échos de minuit Enfle, frissonne, s’approche et palpite Et voilà l’atmosphère tordue, Qui semble expirer d’elle-même ! Et voilà l’air vidé de tout contenu ! Je vibre, je m’accroche aux carreaux Je jette mon regard glacé Dans le visage grêlé de la pluie.
Et déjà… Déjà, le temps s’efface Je ne sais plus… Ou bien, j’ai oublié D’errances en errances, je m’étale Je ploie, je plie, je casse, je romps J’accule ! Je roule ! Je rampe… Débris et déboires valsent là Des bruits de voix s’égarent Eclipse ! Eclipse aux discours lunaires !
J’avais fait trop d’ellipses autour de mon âme J’avais trop attendu du don céleste Pour des écrans d’alouettes Aux miroirs de fumées…
Hypocondrie de pures illusions, Je souhaite, je prie, j’invoque Dans un silence résonnant, Dans la nuit de mon être.
Eclipses ! | |
| | | Rosie pilier
Nombre de messages : 316 Date d'inscription : 19/01/2010
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Sam 20 Fév 2010, 23:13 | |
| Je ne sais pas quoi dire, ça m'esplante ! J'adore, c'est fort ! | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Lun 22 Fév 2010, 08:50 | |
| A l'équinoxe du néant
J'ai discerné de profonds sillons, Un fragment de beauté éternelle Au devant d'instants abscons Pour l'envoyer aux cimaises du ciel Où le temps se tord sans raison Dans l'éclat de tes prunelles
Mais la vie se suspend A l'éphémère dérisoire Alors même que l'espoir Vient de mourir à l'instant
L'ordre semble réfractaire, Dans le silence résolu Et la lueur crépusculaire De la mort bienvenue.
Le vide est abstrait Le trouble est parfait Et les paradoxes absents A l'équinoxe du néant. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: reflets d'Abîme Mar 23 Fév 2010, 08:15 | |
| Bonjour jeune Octopus, Equinoxe me plait beaucoup | |
| | | Octopus habitué(e)
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Mar 23 Fév 2010, 08:41 | |
| Et un autre, quelque part entre quatre et cinq heures du matin...
Insomnie
Insomnie ! Je jette sur le papier Des mots déformés par le crescendo Des pulsations de mon cœur. Il est tard et la lune Déjà, pâlit d'illusions Décroisse et défroisse Ma nuit chiffonnée En déchirures imprécises En courroux superflu En vaine frénésie...
L'oubli ne fait plus qu'un Avec le désir Avec l'envie Avec l'avenir Qui crache son ombre Aux pieds du néant.
Alchimie du Vide Qu'on dirait noyé Dans son trop plein d'abstraction Dans son silence absolu Dans son absence sournoise Aux hérésies sépulcrales. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Reflets d'Abîme Sam 14 Juil 2012, 14:05 | |
| il était une. fois... un jeune poète de 20 ans qui me parlait souvent et m'envoyait ses poèmes. D'une lucidité épouvantable, il contemplait la vie de son regard qui avait 100 ans. J'aimais beaucoup ce jeune Octopus. Il a disparu un jour. " Si vous le rencontrez, disait St Exupéry, écrivez moi vite qu'il est revenu..." | |
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| Sujet: Re: Reflets d'Abîme | |
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