Jean Paul Delfino, Embrouilles au Vélodrome, Métailié.
Ils sont tous de Marseille !
Le recrutement des joueurs de foot dans les pays du Tiers monde n'est guère scrupuleux et s'apparenterait même à du trafic d'êtres humains. Ainsi apparaît l'histoire de Vinicius, ce gamin brésilien tombé dans les griffes de sinistres mafieux, pour le compte de l'OM.
Pour le défendre, ce minot peut compter sur des Marseillais généreux et hableurs, coléreux et bagarreurs. On pourrait même dire que Delfino leur emboîte le pas, avec sa faconde, ses actions hyperboliques, son récit héroï-comique, et ses intentions louables.
Delfino aime le foot, les joueurs, la verve des supporters de l'OM, l'ambiance des matchs. Sans doute laisse-t-il planer de sérieux doutes sur la moralité des recruteurs et entraîneurs, mais quand on aime les stades, on ne s'attarde pas dans les coulisses.
Pourtant il y en aurait des choses a dire sur les pratiques des recruteurs de joueurs
Delfino est bien de Marseille, il aboie et joue les gros bras, mais c'est pour mieux applaudir à la fin du match.