Vos lectures de septembre

je viens juste de terminer "la forêt des mânes" de Jean-Christophe Grangé...

soit les 100 premières pages parlant de fesses...

et les 100 dernières très décevantes, comme d'habitude, la fin est sans surprise et baclée...

Mais entre ces deux extrèmes, vraiment bien... sur la préhistoire... enfin, c'est ce que j'ai le mieux aimé...

Mais, bien moins bon que le "pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis...

conclusion, je fais une pause dans la catégorie "thriller"... et je passe directement à "la littérature" bon chic bon genre"...

nouveau livre en cours : U.V de Serge Joncour.

déjà 40 pages lues... une vraie belle écriture... et un mystère...

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Citation :

James graham Ballard est dans toutes les bonnes bibliothèques publiques, et j'apprécie chez lui le regard distancié mais perçant (sic ! j'ose tout !) sur le monde actuel.

C'est vrai j'oublie qu'il y a des bibliothèques dans nos bonnes villes, pas de chance pour moi qui doit acheter mes livres, perdu dans ma pampa!
Merci Rotko, pour cette juste précision.
Et pour Ballard, je suis d'accord avec toi, il remet notre époque en perspective, sans prendre parti. Il se contente de nous montrer les choses comme elles sont.

Citation :

J'ai fini le premier bouquin de la lecture commune de septembre : Une saison blanche et sèche d'André Brink. Bon livre, mais dur, parfois glauque, témoin d'un époque sordide.

Fini aussi! J'en parlerai demain sur le fil approprié. J'ai adoré ce livre. J'ose dire qu'il est "criant" de vérité: J'aime beaucoup les nuances dans le récit. Mais, je ferai mon commentaire demain!

Maintenant, changement de décor: Je continue mon programme de lecture avec la Duchesse de Langeais de Balzac.

Je viens de finir Le joueur d'échecs de Zweig et de commencer deux livres. Le premier est un recueil de nouvelles et de récits de Tolstoï (Maître et serviteur chez GF-Flammarion) qui contient :

• Faut-il beaucoup de terre à un homme ?
  
• Le Père Serge
  
• Maître et serviteur
  
• Hadji Mourat
  
• La Sonate à Kreutzer (https://www.youtube.com/watch?v=mixnMzHUYxA)

Le second est Éthique animale de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer. La quatrième de couverture :

Spoiler:

Citation :

Le second est Éthique animale de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

Il faudra nous en dire plus quand tu l'auras lu;
Le sujet m'intéresse.

Je viens de quitter L'amour fou de Breton (avec regret, car j'ai beaucoup aimé) et j'ouvre la Légende Dorée de Voragine.
Quelques pages me suffisent pour savoir que je vais adorer ça.
Par contre je crois que j'en ai pour un moment.
A dans un ou deux mois donc.

Je commence Vies minuscules de Pierre Michon, et vais sûrement lire Salomé de Wilde en parallèle.

Je lis en francais la traduction fait des poemes d'Octavio Paz du recueil: Le feu de chaque jour edition Gallimard

en arab, je lis "le passé des jours futures" d'Ounsi El HAGE qui est l'un des premiers poètes du poème en prose dans le monde arabe

Bonjour Marrou,
J'aime beaucoup ton avatar, c'est un de mes tableaux preferes de Rafal Olbinski .

Je suis tres attiree par Octavio Paz, mais sa poesie n'est pas traduite en ma langue maternelle. J'ai juste lu "La Llama Doble" (La Flamme double) qui traite l'amour et l'erotisme comme le sous titre l'indique, ou plutot le rapport entre le sexe, l'amour et l'erotisme dans la memoire historique et de nos jours. C'est le texte le plus beau, le plus juste et le plus subtil que j'ai lu sur ce sujet.

Je viens de finir "Disgrace" de J. M. Coetzee. J'ai beaucoup aime, beaucoup plus qu "En attendant les barbares".

Je vais commencer "Un charmant defaut" d'Arthur Jupin. - l'histoire de Casanova racontee par une de ses femmes

J'ai fini En attendant les barbare de J.M. Coetzee. Pas mal... mais sans plus. Dans le même genre, j'ai préféré Globalia de Rufin.

J'ai commencé L'Or de Blaise Cendrars.

Terminé "le savoir-vivre libertin". Vraiment pas mal. Il faudrait que je pense à vous faire une petite compil' d'extraits.

Du coup, il ne me reste que Pascal, que je picore avidement... et j'écris beaucoup dedans.

Terminé Cendrars ce soir dans le train.
Commencé le Portrait de Dorian Gray...

Harelde78 a écrit:

Commencé le Portrait de Dorian Gray...

Héhé, un chouette livre et tout à fait fascinant !

Harelde78 a dit:

Citation :

J'ai commencé L'Or de Blaise Cendrars.

Citation :

Terminé Cendrars ce soir dans le train.

Un sacré livre, façon blitz krieg, rapide et efficace.
Un peu dans le même style : Rhum. Excellent aussi.

fulcanelli a écrit:

Harelde78 a dit:

Citation :

J'ai commencé L'Or de Blaise Cendrars.

Citation :

Terminé Cendrars ce soir dans le train.

Un sacré livre, façon blitz krieg, rapide et efficace.
Un peu dans le même style : Rhum. Excellent aussi.

Un livre très agréable et qui, effectivement, se lit très vite !

Marie kiss la joue a écrit:

Harelde78 a écrit:

Commencé le Portrait de Dorian Gray...

Héhé, un chouette livre et tout à fait fascinant !

Je n'en suis qu'au début, mais la lecture part dans la bonne direction. Elle confirme la bonne impression que m'avait procuré ma première et précédente approche d'Oscar Wilde.

Harelde78 a écrit:

Commencé le Portrait de Dorian Gray...

Après l'avoir lu, il faut que tu regardes son adaptation par Albert Lewin, qui date de 1945. C'est aussi un chef-d'œuvre

Je ne suis pas très emballée par Balzac. Je l'abandonne donc au profit de Tourguéniev avec son livre Pères et fils.
J'ai lu récemment Les démons de Dostoïevski. Mon programme de lecture est donc cohérent.

Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie.

C'est bon, j'ai de la marge!

Citation :

Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie.

cleo a écrit:

C'est bon, j'ai de la marge!

Citation :

Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie.

Une marge de temps ou une marge de lecture?

Gemüth a écrit:

Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie.

Zut!...J'ai largement dépassé cette limite et je ne sais même pas qui est Dostoïevski!!!
Et je ne pense pas avoir raté ma vie littéraire. Aurais-je le temps de me rattraper?

Tout dépend de l'âge et de l'endurance que tu as.

Citation :

Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie.

Citation :

La littérature est un art qui, hélas, périclite. La jeunesse n'en fait pas grand cas et les aînés pensent qu'il est trop tard pour commencer

Citation :

Quel grand auteur fait figure de grande plume comme l'étaient jadis les écrivains de belle facture? Quel grand lettré a-t-on envie d'acheter en se baladant dans les rayons des hypers? Marc Levy? Guillaume Musso? Michel Houellebecq? Ah! Ah!

Pour moi, et sans vouloir vexer ou attaquer personne, ce sont des attitudes faciles : on jette un regard condescendant sur son époque, ses artistes et ses contemporains, ce qui laisse entendre qu'on vaut mieux que tout le monde, lecteurs et auteurs compris.

Mais devant cette prétendue torpeur et inculture ambiantes, que propose-t-on comme activité intellectuelle ? quel appétit de découverte ? quelle volonté de faire connaître un beau livre, une belle peinture ? quelle analyse qui réveille le regard et éveille l'interêt ?

on croirait au syndrôme de l'adolescent qui, les bras croisés, laisse tomber : tout ça c'est nul !

Bon, j'ai terminé A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Proust. Ce fut long mais magnifique.

J'ai commencé hier soir Le Requiem de Franz de Pierre Charras. L'auteur se met dans la peau de Franz Schubert à l'aube de sa mort, livrant des réflexions sur sa vie et son œuvre.
Très cultivé, Charras livre quelques images très belles, réminiscences de Baudelaire (la charogne)... Ça se lit très bien, et c'est très court (110p.).


Pour contribuer au débat, je crois que l'attitude décrite par rotko est en effet contraire à l'évolution culturelle. Nous avons besoin de nous intéresser à notre époque, sinon comment dire que nos écrivains sont plus "nuls" qu'avant. L'histoire littéraire a connu des périodes creuses, et je pense que la littérature française connaît actuellement l'une de ces périodes, alors que la littérature mondiale se porte très bien.