rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Gerboise Bleue Mer 27 Mai 2009, 05:06 | |
| "Gerboise Bleue", de Djamel Ouahab. - Citation :
- En février 1960, la France a accédé au statut de puissance nucléaire, après l’explosion, à Reggane, dans l’extrême sud algérien, d’une bombe atomique expérimentale, d’une puissance quatre fois supérieure à celle d’Hiroshima, au Japon.
Cette explosion sera suivie de trois autres dans l’atmosphère, et de treize autres sous terre à Aïn-Ikker, dans le Hoggar, suite aux protestations des États subsahariens limitrophes concernant les risques de radioactivité sur leurs populations. Ce documentaire repose sur les témoignages des irradiés : devant ce qu'est devenue leur vie, on ne peut qu'être indignés des mensonges officiels, encore proférés par un représentant du ministère qui attribue au vieillissement les maux dont ils souffrent ! Vies détruites, visages creusés, yeux brûlés, poumons sclérosés, ils vont de services en services dans les hopitaux, malades non reconnus, comme les populations civiles aux enfants malformés, dont les autorités civiles et militaires n'avaient rien à faire. C'était ça aussi le colonialisme. le film nous emmène sur place, en compagnie d'un survivant. On y trouve des paysages dévastés et tout un reliquat de matériel radio actif. Tous ces essais ont donné lieu à des rapports : pas de danger qu'on les voie : secret défense ! | |
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rotko pilier
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| Sujet: Re: Gerboise Bleue Mer 27 Mai 2009, 05:14 | |
| - Citation :
- Le réalisateur Djamel Ouahab, comme d’autres, n’a découvert ces événements que très récemment. Ses recherches l’on conduit à découvrir l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), qui regroupe quelque 3 000 vétérans français ayant participé à ces essais entre 1960 et 1966. Leurs témoignages sont accablants.
À l’époque, ni contrôles, ni précautions, ni informations mais de 5 000 à 6 000 cercueils attendant leur éventuel butin carbonisé dans les souterrains du site. Sur place aujourd’hui, des traces noirâtres, quelques squelettes de fer et une stèle apposée par le gouvernement algérien. Et au village, distant de 50 kilomètres du point zéro, des enfants leucémiques. D’autres que leurs malformations clouent à ce sol contaminé qui sèche les palmiers et rabougrit les dattes. l'humanité. | |
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