Je ne savais pas comment la peindre... (nouvelle)

Pour en revenir à toi Harelde, je ne l'ai pas précisé, mais j'ai vraiment apprécié ta critique qui - au contraire de ce que tu penses - m'a fait plaisir. Plaisir pour trois raisons :
- Quelqu'un d'autre prend le temps de me lire !
- Il m'explique ce qui lui déplait et me parle de ce qu'il lui plaît, ce qu'il aurait préféré.
- Il ne dénigre pas le récit, mais explique ce qui aurait pu être mieux !
Comment mal prendre une critique dans ce cas, comme le dit si bien cette chère Marie ?

D'autant plus que je suis assez d'accord. Dans le cas de cette nouvelle, des phrases plus courtes et peut-être plus piquantes auraient mieux révelé le caractère brut du récit. Je ne voulais pas donner l'impression de quelque chose d'étudié et de réfléchi. Mon narrateur lorsqu'il écrit ce texte se trouve dans une condition extrêmement originale et presque paradoxale. J'ai imaginé qu'il lui avait été demandé de parler de l'un de ses tableaux avec empressement et poésie. Enfermé dans une geôle il doit écrire quelque chose de vif et de "beau" pour plaire au roi et à ses courtisans. Il écrit en essayant de prouver qu'il importe peu que le sentiment soit délivré brut ou qu'il soit réfléchi et méthodiquement analysé pour que le récit soit poétique. Pour lui, il ne faut que de la poésie, pour cela il cherche la douceur et la sincérité.

J'avoue que le texte est mal tourné et que je n'ai pas réussi à le tourner comme il le fallait. Cependant je ne suis pas outré par le résultat, c'est quelque chose de différent qui est rendu, de différent.

S'il faut en tirer une leçon, on dira qu' Harelde et Maeglin acceptent les critiques constructives, et que c'est tout à leur honneur.

Il n'est pas possible d'avoir vis-à-vis de nos écrits l'attitude de lecteurs devant des textes de professionnels.

On peut donc poser des questions avec tact sur les intentions de l'auteur, sur tel effet produit ou recherché. Ici c'est comme une auto-école de l'écriture, ce qui permet à chacun d'exercer sa plume sans se faire trop violemment gratter le cuir

Maëglin a écrit:

Pour en revenir à toi Harelde, je ne l'ai pas précisé, mais j'ai vraiment apprécié ta critique qui - au contraire de ce que tu penses - m'a fait plaisir. Plaisir pour trois raisons :
- Quelqu'un d'autre prend le temps de me lire !
- Il m'explique ce qui lui déplait et me parle de ce qu'il lui plaît, ce qu'il aurait préféré.
- Il ne dénigre pas le récit, mais explique ce qui aurait pu être mieux !
Comment mal prendre une critique dans ce cas, comme le dit si bien cette chère Marie ?

D'autant plus que je suis assez d'accord. Dans le cas de cette nouvelle, des phrases plus courtes et peut-être plus piquantes auraient mieux révelé le caractère brut du récit. Je ne voulais pas donner l'impression de quelque chose d'étudié et de réfléchi. Mon narrateur lorsqu'il écrit ce texte se trouve dans une condition extrêmement originale et presque paradoxale. J'ai imaginé qu'il lui avait été demandé de parler de l'un de ses tableaux avec empressement et poésie. Enfermé dans une geôle il doit écrire quelque chose de vif et de "beau" pour plaire au roi et à ses courtisans. Il écrit en essayant de prouver qu'il importe peu que le sentiment soit délivré brut ou qu'il soit réfléchi et méthodiquement analysé pour que le récit soit poétique. Pour lui, il ne faut que de la poésie, pour cela il cherche la douceur et la sincérité.

J'avoue que le texte est mal tourné et que je n'ai pas réussi à le tourner comme il le fallait. Cependant je ne suis pas outré par le résultat, c'est quelque chose de différent qui est rendu, de différent.

Me voila rassuré.
Merci Maëglin.

Mes réticences venaient du fait que j'hésitais à me reconnaître le droit de juger. Ecrivant moi même que depuis quelques mois, je me trouvais bien "jeune" pour balancer des conseils de connaisseurs d'un air entendu (tu vois, mon p'tit, si tu veux progresser...)
D'un autre côté, ne faire aucun commentaire ne me convenait pas non plus. J'ai lu ton texte et tenais à te le dire.