Yann Queffelec

Bah oui, Excellence, il m''arrive de m'emballer au début d'un livre et de découvrir par la suite que.. bah non ! j'aime pas.
Je ne devrais rien dire au début ! 

lol c'est lequel des deux

juste une question,Boris après l’amour mérite d'être lu ou pas ?je ne parle apas pour lectures de novembre mais pour moi

ode a écrit:

lol c'est lequel des deux  

juste une question,Boris après l’amour mérite d'être lu ou pas ?je ne  parle  apas  pour lectures  de novembre mais  pour moi

Pour moi, non ; il vaut sans doute mieux choisir un autre titre ; mais ce n'est qu'un point de vue personnel !

merci Nicyrle, pour ta franchise que j'apprécie, je m'en doutais en lisant les commentaires.

J’attends la décision du grand chef  soit noces barbares que je lis et qui est bien ou ma première femme que je devrai réserver

ma réponse est au-dessus ; lance-toi, n'aie pas peur  

au début tu avais dit ma première femme mais si tu,optes pour noces barbares pas de souci  

 
lis les deux, Odelette, les noces barbares est très bon à mon avis, j'ai dit ce que j'en pensais, plus haut.
Quant à ma première femme je vais le lire. Voilou !
j'achèterai mineure parce que je veux le lire également. Overdose de Queffelec ! youpiiiiiiiiii ! 

d'accord mon Ysandrine,


Je sis occupée à lire noces barbares et je prendrai ma première femme lors de mon passage à al biblio le 19 novembre

ps je lis en m^me temps le phare ..grâce à toi et waouhh super merci mon Ysadou

les noces barbares


Ce livre en m’a pas laissée indifférente.que du contraire , j’en suis sortie révoltée , émue .
Ce pauvre gosse né d’un triple viol, dont personne ne veut , surtout passa mère car il lui rappelle trop le viol.
Mais Ludo n’a pas demandé à venir sur terre. Il n’ arien à se reprocher et il n’est pas dingo
Ce qu’il veut, c’est l’amour de sa mère.
La première responsable , c’est elle.Si elle n’était pas aguicheuse, paresseuse dont la seule comptait c’est s’amuser.Le iol ne serait pas arrivé.
Même si c’est dur d’aimer le fruit d’un viol c’est quant m^me son enfant.
Ludo fait tout pour plaire à sa mère .
Son beau-père Micho aime son beau-fils et il sait qu’il n’est pas dingo mais il n’est pas assez ferme avec sa femme.Et Ludo est placé dans un centre pour aliéné.
Micho aurai aimé le prendre comme apprenti…mais bon quand on dit tout le temps a quelqu’un qu’on est dingo , il va faire des bêtises , justement ce q’u’il ne faut pas faire.
La religion prend une grande place dans le centre ..et cela m’a horripilé. Mis en colère..
La fin est triste mais pas pour Ludo car il est enfin avec sa mère.C’était son plus cher désir.
Jusqu’au bout , elle se sera moqué de lui.
Un grain a écrit sur le fil « on ne choisit pas ses parents » de Maxime le Forestier.C’est vrai , l’enfant n’ a rien demandé et si la mère a fauté, elle ne doit pas en faire payer les fautes à son enfant.

Mon résumé est assez décousu mais pas évident de mettre par écrit mon ressenti

ode a écrit:

les noces barbares
Mon résumé est assez décousu mais  pas évident  de mettre par écrit mon ressenti

On sent très bien ton émotion et ta révolte à travers ce que tu écris, Ode, c'est ce qui compte, tu as retenu de ce livre ce qui te paraissait le plus frappant.

merci ma Nicyrle..   

c'es vrai que ce récit m'a interpellé, révolté...
ah ma sensibilité..c'est pour cela que je ne postais jamais car mon émotion, ma sensibilité ressortent..je ne parles pas de façon littéraire.
lorsque je lis , je suis dans le livre ..ce qui se passe autour de moi, je ne le vois, plus, je ne l'entends plus   

j'ai commencé ma première femme
Encore envoûtée par son écriture, sa poésie, ses métaphores parfois étranges toujours superbes.

je suivrai sans tarder ; je lis simultanément des oeuvres différentes avec mon oeil droit et avec le gauche...

rotko a écrit:

je suivrai sans tarder ; je lis simultanément des oeuvres différentes avec mon oeil droit et avec le gauche...

tu es comme moi 2 livres en m^me temps

non non ! Ode, il a son œil droit sur un livre et son œil gauche sur l'autre livre ..... oui, c'est ainsi ! il tourne les pages du livre à droite avec la main droite et du livre à gauche avec la main gauche, et ces deux cerveaux fonctionnent en même temps. 

 d'accord moi arrive pas et il ne mélange pas  
waouhh il a deux cerveaux  

c'est fabuleux, n'est ce pas !
mais je me demande ce qui se passe quand il lit un livre très drôle et un livre triste à pleurer ???  

Avez-vous commencé le livre MA PREMIERE FEMME ?

Faut-il donner son ressenti à la fin du bouquin ou au fur et à mesure de la lecture?  

bonjour ma Sapho  
je l'ai commencé aussi (dit plus haut sur le fil)
on peut do dnner ses impressions au fur et à mesure de la lecture, mais sans dévoiler la fin et lorsque l'on a terminé, globaliser son ressenti.
Il arrive au lémurien de donner son ressenti au fur et à mesure de sa lecture et puis d'oublier de faire un compte rendu à la fin ! 
l'est bourrée de défauts c'te pôôôvre bête !!!

Alors, tu es un drôle de lémurien mon Ysou car je viens de lire sur internet que cet animal a plein de qualités :il a un caractère enjoué et plaisantin   
Il est admirable par sa dextérité et son agilité  
Il a une grande place dans son cortex, siège des capacités intellectuelles   
C'est un animal sociable qui vit selon un système matriarcal:content:  

Tu vois, pas de défauts  

hum !n'ont pas cherché très loin les scientifiques, ou alors ???? ils ne me connaissent pas ! 

Sapho a écrit:

Avez-vous commencé le livre MA PREMIERE FEMME ?

Faut-il donner son ressenti à la fin du bouquin ou au fur et à mesure de la lecture?  

tu fais comme tu veux, je poste sur ce que j'ai lu, mais une vision complète de l'oeuvre doperait les lecteurs.

Ma première femme, 260p.

A la lecture de ma première femme, j’ai l’impression d’un patchwork, ie d’un collage de morceaux divers :

d’un côté ce qui concerne la mère, épisode dramatique et perturbant, d’autant qu’on s’interroge sur la supposée rancune/rancœur de celle-ci à l’encontre du narrateur, son fils.

De l’autre, les amours et le voyeurisme vis-à-vis de la voisine sont développés avec complaisance, sans la note comique d’un Philippe Roth - la sœur faisant écran devant la fenêtre aurait dû m’amuser.

L’affaire de la Rolls et de la harangue aux policiers m’a paru peu crédible.

J’ai donc du mal à me concentrer sur Queffelec : il ne met pas en question, ou si peu , son milieu ultra-catholique, son attitude face à sa sœur aveugle n’est pas nette, faite d’affection et de dénonciation. Les rapports de cette dernière avec Diane donnent lieu à des pages un peu bavardes.

J’en viens à me demander si l’auteur me paraît sympathique.

Sa maladresse lui vaudrait notre bienveillance, si le récit était plus prenant. D’autre part, il semble plus enclin à dénoncer les autres qu’à examiner sa propre conduite.

Ce qui m'amènera a dire que Queffelec est inégal : Boris après l'amour m'a amusé et déplu à la fois. Dans ma première femme je suis toujours béate devant sa poésie, ses métaphores, mais pour ce qui est du personnage de Marc, de ses relations avec sa mère et sa sœur, j'attends d'avoir terminé pour en parler. 

Rotko a écrit:

A la lecture de ma première femme, j’ai l’impression d’un patchwork, ie d’un collage de morceaux divers

oui, exact, c'est aussi l'impression que j'ai eue tout au long de ma lecture. Mais il n'y a rien à faire, ce type me fascine ! ou plutôt c'est son écriture... ses métaphores sont magnifiques ! sa poésie se déroule comme un ruisseau paresseux. Je "sais" que son livre est un patchhwork, qu'il part en avant, retourne sur les pas de sa mémoire, s'interroge, se regarde et excuse souvent ses manquements... comme si ... il ne faisait que ce qu'il a envie, manquait de rigueur. La construction est bancale.
C'est presque comme s'il demandait au lecteur de le traduire ....?
- j'ai fait ce que j'ai pu, Queffelec ! faudra pas m'en vouloir, hein ?
J'ai pensé à un ado mal aimé par son père, adoré par sa mère, un gosse mal dans sa peau, en plein marasme de mutations internes, donc essentiellement tourné vers son "moi" En conflit avec une sœur aveugle qui, elle aussi, l'idolâtre. Il a tissé un lien avec elle, et ce lien ressemble fort à un ombilic. Il aime passionnément sa mère mais c'est au moment où il est en proie aux affres de l'adolescence qu'elle tombe malade. C'est peut-être pour exorciser sa peur de la perdre qu'il se cache à lui-même qu'elle souffre d'un cancer ?
Il est bourré de contradictions, sa sœur, en enfant handicapée et gâtée qu'elle est, le torture, cherche à s'assurer de son pouvoir sur lui.
enfin, bref ! dans tout ça, il y a de quoi perdre son latin !
- je comprends un peu, Queffelec, que si ce sont tes propres souvenirs, tu aies du mal à t'y retrouver, mais met-toi à ma place ...!

"
il ne met pas en question, ou si peu , son milieu ultra-catholique,"  dis-tu, mon Excellence...
je crois que c'est mieux qu'il n'en ait pas parlé .... on aurait été encore plus dans le brouillard ! Et puis tu parles de "dénonciations", peut-on vraiment employer ce mot pour qualifier les entourloupes entre frères et sœurs ?
Je te trouve très sévère avec Yann Queffelec, je dirais presque que tu as... comme un à priori ........

Je n'ai pas encore terminé Ma première femme, mais, je l'avoue, j'ai du mal... Je trouve ce roman de plus en plus nombriliste, ce qui me dérange. L'écriture, souvent inventive, c'est vrai, ne suffit pas à compenser. Peut-être changerai-je d'avis d'ici la fin ?