Marc Rothko

"Aaaaaaah d'accord!"
"Aaaaaaah c'est lui OK!"

Donc je cite Wikipédia:

Né à Dvinsk dans l’Empire russe, aujourd’hui Daugavpils en Lettonie, en 1903, il émigre avec sa mère et sa sœur à Portland (Oregon) en 1913 pour y rejoindre son père et ses frères. Il fait ses études à la Lincoln High School de Portland, puis à l'université de Yale. En 1929, il devient professeur de dessin pour des enfants, se marie en 1932 avec Edith Sachar puis fonde, en 1934, l’Artist Union de New York. Ce n'est par ailleurs qu'en 1940 qu'il adoptera le nom américanisé de Mark Rothko, deux ans après avoir pris la nationalité américaine. D'après ses amis il était d'un naturel difficile, profondément anxieux et irascible, mais malgré cela il pouvait aussi être plein de dévouement et d'affection. C'est véritablement dans les années 1950 que sa carrière démarre, notamment grâce au collectionneur Duncan Philips qui lui achète plusieurs tableaux, et, après un long voyage du peintre en Europe, lui consacre une salle entière de sa collection (rêve de Rothko qui souhaitait que les visiteurs ne soient pas perturbés par d'autres œuvres). Les années 1960 seront pour lui la période des grandes commandes publiques (université de Harvard, Marlborough Gallery de Londres, chapelle à Houston) et du développement de ses idées sur la peinture. Mais cet élan créateur et de reconnaissance sera stoppé par la maladie, un anévrisme de l’aorte handicapant qui l'empêchera de peindre des grands formats. Mark Rothko se suicidera en 1970.

Et oui, Wiki en sait plus que moi sur le sujet... Personnellement, je n'ai découvert ce peintre que récemment. Qu'en pensez-vous? Je vous mets deux trois images pour la forme...









Ok euh... Je sais pas faire.

J'ai juste feuilleté un livre à son sujet, et j'ai bien aimé. Habituellement l'abstrait ne me touche pas, mais là il y a de la lumière, du clair obscur, de la vibration, et c'est assez apaisant, avec souvent des sortes de lignes d'horizon embrumées, on dirait un paysage nocturne.

envoie-moi tes images ou regarde ce fil

au-dessus de 40 ko choisir bb code miniature.

Plénitude, paix et mysticisme.
C'est souvent comme ça qu'on le définit mais surtout qu'on le ressent.
Il faut en faire l'expérience : s'asseoir face à une oeuvre et s'en imprégner.
Cela se passe de mots.
Cela se vit.

Arc a écrit:

Plénitude, paix et mysticisme.
C'est souvent comme ça qu'on le définit mais surtout qu'on le ressent.
Il faut en faire l'expérience : s'asseoir face à une oeuvre et s'en imprégner.
Cela se passe de mots.
Cela se vit.

Tout est dit...

Figure symbolique, une toile du peintre américain Mark Rothko a été vendue aux enchères 86,9 millions de dollars, par la maison Christie's, ce qui constitue un nouveau record pour une œuvre d'art contemporain. "Orange, red, yellow" (orange, rouge, jaune), peint en 1956, a battu le précédent record pour une autre toile de Rothko (72,84 millions de dollars en 2007 pour "Centre blanc") et est devenue l'œuvre d'art contemporain la plus chère jamais vendue aux enchères.

Merci à Mazel pour avoir signalé cette nouvelle.

"Plénitude, paix et mysticisme.
C'est souvent comme ça qu'on le définit mais surtout qu'on le ressent."

Au début de sa carrière, non, c'est souvent emmêlé, encombré de réminiscences surréalistes, mais qui n'ont pas la force d'un Gotlieb...
Et à la fin de sa vie, le travail sur les couleurs sourdes ( les rouges et les bruns de la Tate Gallery de Londres par exemple), c'est assez oppressant.

En fait l'impression curieuse qui se dégage en général de ses tableaux , c'est par la superposition des couleurs, qu'on ne situe pas trop ce qui pourrait avancer ou reculer... et même ces termes dans l'espace ne sont pas appropriés.. il serait plus judicieux de parler de couleurs qui se dilatent, et envahissent le regard...

Rechab a écrit:

"Plénitude, paix et mysticisme.
C'est souvent comme ça qu'on le définit mais surtout qu'on le ressent."

Au début de sa carrière, non, c'est souvent emmêlé, encombré de réminiscences surréalistes, mais qui n'ont pas la force d'un Gotlieb...
Et à la fin de sa vie, le travail sur les couleurs sourdes ( les rouges et les bruns de la Tate Gallery de Londres par exemple), c'est assez oppressant.

En fait l'impression curieuse qui se dégage en général de ses tableaux , c'est par la superposition des couleurs, qu'on ne situe pas trop ce qui pourrait avancer ou reculer... et même ces termes dans l'espace ne sont pas appropriés.. il serait plus judicieux de parler de couleurs qui se dilatent, et envahissent le regard...

Réchab, s'agissant de l'abstraction toutes les sensations sont aussi vraies les unes que les autres. La perception des couleurs est bien moins stéréotypées qu'on veut nous le faire gober. Dès lors, c'est souvent la première impression qui est la bonne et elle est unique au spectateur. Un rouge peut être vu comme sourd par toi et lumineux par un autre... Les bruns (de l'ocre le plus pâle au sépia le plus sombre) offrent trop de diversité pour n'être considérés que comme "sourds". Sans compter que la lumière ambiante est aussi un facteur à prendre en compte. Au final je ne vois aucunes couleurs se dilatant ou envahissant mon regard (pas plus que dans une toile vénitienne) mais des couleurs qui vibrent mais pas dans toutes les toiles, cela dépend des œuvres.

oui effectivement chacun a sa perception...

mais je peux justifier la mienne

de façon étymologique... sourd de "sourdre", c'est à dire qu'on perçoit la nuance de couleur qui est placée derrière...
qui donc influence celle qui est superposée... de là, cette impression.

J'aime bien ces couleurs flamboyantes, leur intensité lumineuse...

Je ne voudrais pas faire le crétin mais à la base "sourd", en ce qui concerne une couleur, dénote notre incapacité à la percevoir. Ensuite viendra l'idée d'étouffement qui peut s'appliquer à ce que tu avances (la lanterne sourde). Loin de moi l'idée de nier ce que tu dis mais j'avoue avoir du mal de projeter de quelconque sentiments dans une peinture. Est-ce une déformation professionnelle? Je ne sais. Mais je ne vois que traits, dessins, couleurs, équilibre etc... C'est de l'agencement de ces différentes choses que vient mon émerveillement, jamais d'un sentiment que me procurerait l’œuvre.

Tu m'as l'air bien sympa...

sauf que tu interprètes ce que je ne dis pas...

je ne mets aucun sentiment dans la description, je constate simplement qu'on perçoit la couleur de dessous par demi-transparence, et qu'ainsi elle "sourd"...

je n'aime pas, moi non plus mêler du ressenti à ce qui peut être simplement vu. ( et décrit, par tout le monde - si on veut bien s'en donner la peine )

--- et au passage sourd venant de sourdre, ( source ), ça n'a aucun rapport avec l'oreille sourde qui ne perçoit pas...

et au passage sourd venant de sourdre, ( source ), ça n'a aucun rapport avec l'oreille sourde qui ne perçoit pas

Mon erreur, si il y a, vient du fait que l'adjectif de sourdre n'existe pas et fait bien référence à l’acuité soit visuelle soit auditive et non au "sordre" médiéval. Sourdre est un verbe, il me semble, qui n'a pas d'adjectif.

[quote= l'adjectif de sourdre n'existe pas et fait bien référence à l’acuité soit visuelle soit auditive et non au "sordre" médiéval. Sourdre est un verbe, il me semble, qui n'a pas d'adjectif.[/quote]

J'ai peut-être fait une approximation, il semblerait effectivement que ce verbe ait un fonctionnement particulier...

toujours est-il qu'une couleur sourde ne m'évoque pas quelque chose qui ne "passerait pas"... comme quoi notre échange était un échange de "sourds"

Bon, pas grave, l'important est que tu aies compris ce que je voulais exprimer...

En Belgique on a une expression qui dit: " a sourd, sourd et demi"...