Vos lectures de mars

Je ne vous l'ai pas encore servi en avatar cette année mais il ne devrait pas tarder.

Alors en mars ?

Je commence ce soir un roman dont vous n'aurez pas le titre car il s'agit de le trouver dans "les mots de la fin".

C'est une peinture de Sorolla ?

Oui ! Mon coup de coeur de l'exposition qui avait eu lieu au Grand ou au petit palais : https://grain-de-sel.1fr1.net/peintures-f16/john-singer-sargent-joaquim-sorolla-t1928.htm?highlight=sorolla

C'est beau. Certains aspects techniques rappellent un peu Sérusier je trouve. Moi je reste définitivement fidèle à mes deux compagnons Vincent et Egon...

J'entamerai bientôt "Le poison de la vengeance" Tome 4 de l'assassin royal, Robin Hobb

Puisque maïa a trouvé, je vais commencer Le paradis - un peu plus loin de Llosa.

je commence black bazar de mabanckou

c'est ludique et interactif, dans la mesure où il faut saisir les allusions ; celle-ci m'echappe, encore que

Citation :

Est-ce qu'il ya dans tes histoires une jeune japonaise mythomane qui confie à son psychanalyste qu'elle n'entend plus de musique, je veux dire par là qu'elle n'éprouve plus de jouissance ?

vous saisissez l'allusion ? c'est bien ce à quoi je pense ?

Je termine TRES tranquillement enfance de Maxime Gorki, encore une hésitation pour le suivant ; big sur de Kerouac ou la grande vallée de... Steinbeck.

Plus je côtoie la littérature russe, plus je trouve merveilleuse cette proximité avec le fantastique : les esprits, les lutins !
Et s'il n'y avait que ça.

Je me laisse porter par une saga familiale pendant la guerre d'Algérie "C'était notre terre " de Mathieu Belezi
Belle préparation à la lecture de Nedjma qui me semble moins facile

berne a écrit:

Je me laisse porter par une saga familiale pendant la guerre d'Algérie "C'était notre terre " de Mathieu Belezi

Je l'ai lu, Berne... On en parle quand tu l'as terminé ???

maïa a écrit:

berne a écrit:

Je me laisse porter par une saga familiale pendant la guerre d'Algérie "C'était notre terre " de Mathieu Belezi

Je l'ai lu, Berne... On en parle quand tu l'as terminé ???

J'aime bien la façon qu'ils ont de prendre la parole chacun à leur tour ,C'est chargé d'émotions ils en répètent plusieurs fois les même mots les même phrases

oui, viens sur le fil Nedjma, on s'entraide sans pédanterie, humbles devant le texte à découvrir.

je répète ma question sur l'identification d'une oeuvre dans black Bazar de Mabanckou ; je pense avoir trouvé mais je voudrais confirmation :

Citation :

Est-ce qu'il ya dans tes histoires une jeune japonaise mythomane qui confie à son psychanalyste qu'elle n'entend plus de musique, je veux dire par là qu'elle n'éprouve plus de jouissance ?

vous saisissez l'allusion ? c'est bien ce à quoi je pense ?

berne a écrit:

J'aime bien la façon qu'ils ont de prendre la parole chacun à leur tour ,C'est chargé d'émotions ils en répètent plusieurs fois les même mots les même phrases

Même les morts Moi, c'est ce qui m'a gênée, alors que, par ailleurs, je trouve ce roman passionnant. Comme si l'auteur avait voulu céder à un phénomène de mode en choisissant les points de vue multiples, mais avec ce paradoxe que, quel que soit le personnage dont on a le point de vue (même la servante algérienne) l'écriture est la même, celle de l'auteur avec ses tics propres d'écrivain. Il veut faire une symphonie, et on n'entend qu'un instrument
Pourtant il y a là des caractères très forts et extrêment divers. C'est d'une violence extrême, on n'en sort pas indemne...

Bonne nouvelle-enfin pour moi-le reste de ma commande à la librairie est arrivé!
Donc je termine Nedjma. Oui, viens avec nous, Berne
Et je mets au programme:
-Wislawa Szymborska, De la mort sans exagérer
-Henri Michaux, L'espace du dedans(suivant les conseils de Lîlâ)
-et enfin le Jared Diamond, Effondrement.
J'avoue aussi avoir lu entre deux le tome 7 de Cat's Eyes...

Juste pour le plaisir de lire sans me poser des questions, j'ai pris au hasard un Paul Doherty, romancier anglais traduit chez 10/18.
Titre: "L'homme sans Dieux". Un épisode des conquêtes d'Alexandre le Grand.
L'auteur se complait dans les "romans historiques" que ce soit sous son propre nom ou sous les pseudos de C.L. Grace ou de Paul Harding. Il paraît bien documenté (même pour les profanes...) et ses "histoires" sont "pleines de sang et de rebondissements" et le canevas solide dans le genre enquêtes policières.
Agréable à lire.

Cendrillon de Éric Reinhardt, et c'est pas dégueu.

maïa a écrit:

berne a écrit:

J'aime bien la façon qu'ils ont de prendre la parole chacun à leur tour ,C'est chargé d'émotions ils en répètent plusieurs fois les même mots les même phrases

Même les morts Moi, c'est ce qui m'a gênée, alors que, par ailleurs, je trouve ce roman passionnant. Comme si l'auteur avait voulu céder à un phénomène de mode en choisissant les points de vue multiples, mais avec ce paradoxe que, quel que soit le personnage dont on a le point de vue (même la servante algérienne) l'écriture est la même, celle de l'auteur avec ses tics propres d'écrivain. Il veut faire une symphonie, et on n'entend qu'un instrument
Pourtant il y a là des caractères très forts et extrêment divers. C'est d'une violence extrême, on n'en sort pas indemne...

C'est plein de haine et de ressentiments ;ce qui me dérange c'est la part de vérité qui transpire
Quant à la fin je suis outrée et mal à l'aise

dans black bazar de mabanckou, il est fait allusion à demi-mots à des romans connus :

Citation :

Est-ce qu'il ya dans tes histoires une jeune japonaise mythomane qui confie à son psychanalyste qu'elle n'entend plus de musique, je veux dire par là qu'elle n'éprouve plus de jouissance ?

j'ai hésité sur celui-là, mais je pense à kafka sur le rivage.

olivier adam
poids léger je vais mettre un petit truc

en cours "les vaisseaux du coeur " benoite groult

Je me replonge un peu en Amérique du Sud, David Toscana, El ultimo lector, ça m'a l'air très bien parti.

Un bon bouquin bien prenant. Des SS investissent un étrange donjon, dans le col de Dinu en Roumanie. Des soldats délivrent une créature ancestrale, un homme ayant vécu auprès de Vlad au 15ème siècle.
Légendes roumaines, opposition entre un capitaine de la Wehrmacht et un major SS. Le capitaine de la troupe fait appel à un professeur juif infirme, le docteur Cuza, pour résoudre l'énigme contre l'avis du chef SS, le major Kaempffer. Cuza pactise avec la créature qui lui redonne force et vigueur en échange de son aide. Pensant agir ainsi contre les troupes allemandes et aveuglé, il apporte son soutien au Mal de l'humanité. C'est alors qu'intervient un étranger...


... Roman adapté au cinéma par Michael Mann en 1983.

Tchipette a écrit:

Je me replonge un peu en Amérique du Sud, David Toscana, El ultimo lector, ça m'a l'air très bien parti.

bonne idée d'alller en amerique dusud, j'ai aussi des projets de ce côté là avec Juan jose Saer et claire lispector, mais pas pour tout de suite, après le quai de Wigan et encore après la mort d'Artemio Cruz (qui se passe au Mexique).

Nouvel échec !


Pas réussi à me plonger dans Maupassant.
Pas le temps en ce moment et pas vraiment motivé non plus.
J'ajourne à nouveau cette réconciliation à laquelle j'aspire pourtant.

Un jour...

Harelde78 a écrit:

Nouvel échec !


Pas réussi à me plonger dans Maupassant.
Pas le temps en ce moment et pas vraiment motivé non plus.
J'ajourne à nouveau cette réconciliation à laquelle j'aspire pourtant.

Un jour...

Il ne faut pas te forcer; lire doit rester un plaisir...

Nymphéa a écrit:

Harelde78 a écrit:

Nouvel échec !


Pas réussi à me plonger dans Maupassant.
Pas le temps en ce moment et pas vraiment motivé non plus.
J'ajourne à nouveau cette réconciliation à laquelle j'aspire pourtant.

Un jour...

Il ne faut pas te forcer; lire doit rester un plaisir...

C'est très vrai !


Mais c'est un trait de caractère.
J'ai besoin de partir à la découverte, continuellement.
Et je n'aime pas trop rester sur un échec après une seule tentative. J'essaie de percévérer. Mais je ne m'entêterai pas. Si la seconde tentative confirme la première, je laisse tomber.

Mention spéciale pour Sade pour lequel il n'y aura pas de seconde tentative. Il m'a traumatisé !


Et autre trait de caractère, si on me parle d'un auteur aussi connu que Maupassant, je n'aime pas avouer que je ne connaît pas. C'est probabalement de l'orgueil... et mal placé, encore !
Mais il n'est pas facile d'aller contre sa nature !