Orthographe recommandée

l'Education Nationale est tirée vers le bas, quoi ! nous faudra-t-il apprendre la langue des sms et autres langues des djeunes ? pour communiquer ?

Merwyn a écrit:

- Le niveau d'orthographe des jeunes est de plus en plus catastrophique.

Ce qui serait intéressant, c'est surtout de comprendre pourquoi.

La logique des exigences Luca.

Un élève, qui, il y a 20 ans, aurait eu zéro à une dictée peut maintenant avoir un 18. (vu que l'on ne compte plus les accents, que l'on divise par 2 la lourdeur des pénalités et que l'on fait cadeau de plus en plus de mots).

Pourquoi améliorer son orthographe si elle ne nous pénalise pas...?

De même, dans certains bacs (notamment le bac pro), l'épreuve de français ne tient plus compte de l'orthographe, pourvu que la phrase ait un sens.

Une fois que les élèves savent cela, pourquoi se fatigueraient-ils...?


Ce n'est pas la qualité de l'enseignement du français qui est à remettre en cause mais son évaluation, le fait que l'orthographe ne se traduit plus dans les faits comme un acquis important et, qu'à la limite, on peut avoir une mention TB au bac L en faisant plusieurs dizaines de fautes par page.

Merwyn a écrit:

La logique des exigences Luca.

Un élève, qui, il y a 20 ans, aurait eu zéro à une dictée peut maintenant avoir un 18. (vu que l'on ne compte plus les accents, que l'on divise par 2 la lourdeur des pénalités et que l'on fait cadeau de plus en plus de mots).

Pourquoi améliorer son orthographe si elle ne nous pénalise pas...?

De même, dans certains bacs (notamment le bac pro), l'épreuve de français ne tient plus compte de l'orthographe, pourvu que la phrase ait un sens.

Une fois que les élèves savent cela, pourquoi se fatigueraient-ils...?

Ce n'est pas la qualité de l'enseignement du français qui est à remettre en cause mais son évaluation, le fait que l'orthographe ne se traduit plus dans les faits comme un acquis important et, qu'à la limite, on peut avoir une mention TB au bac L en faisant plusieurs dizaines de fautes par page.

Tu sais déjà que je ne suis pas d'accord avec ce point de vue. Quel image négative tu as des enfants ! Un enfant est une véritable éponge, avec une immense soif d'apprendre. Je pense donc que c'est bel et bien la manière d'enseigner qui est à remettre en cause.

C'est une vision d'enseignant Luca, elle n'est pas négative, simplement lucide. Car on est en contact avec les anciens qui ont vu le niveau décliner depuis la fin des années 70 et cela en parallèle avec la baisse des exigences.

Je pense, par ailleurs, qu'on n'a pas le même élève en référence. Tu sembles te baser sur les élèves du primaire, je te parle de ceux du secondaire.

Oui, en primaire, il y a une soif d'apprendre, une curiosité inhérente à l'âge, à la découverte du monde qui entoure l'enfant mais elle disparaît peu à peu au secondaire.
Pas pour tous les enfants, heureusement, mais pour un nombre certain.

Maintenant, tu me demandais pourquoi le niveau baissait, je t'ai répondu par rapport à un constat simple. Plus on baisse les exigences, plus le niveau baisse.
N'oublions pas que nous sommes dans une société qui offre beaucoup de loisirs aux jeunes. Combien d'élèves ne corrigent pas leur devoir à la maison pour pouvoir jouer à l'ordinateur ou surfer sur le net...?

Une année, j'avais réussi à redresser le niveau d'une classe en orthographe en notant systématiquement chaque devoir rendu avec une influence très importante de l'orthographe puis, pour chaque erreur, l'élève devait me trouver la règle qui permettrait de la corriger et l'apprendre pour le cours d'après. Toutefois, c'était un travail monstrueux qui me demandait bien une vingtaine d'heures supplémentaires par semaine et qu'il n'était pas possible de prolonger (je précise que c'était au lycée avec certains élèves qui en début d'année arrivaient à dépasser la centaine de fautes sur une copie double).

Cela juste pour dire que l'élève, au secondaire, doit sentir qu'il y a de l'exigence, qu'on attend le meilleur de lui-même sinon, s'il sait qu'avec ou sans faute, il aura la même note, une partie ne fera jamais l'effort de bien écrire.


Après, ce n'est que mon point de vue et mon expérience joue certainement sur ma vision.

Merwyn a écrit:

Après, ce n'est que mon point de vue et mon expérience joue certainement sur ma vision.

Je crois que c'est cette phrase qui est importante car, effectivement, un point de vue ne fait pas vérité.
Et parfois, un regard trop impliqué est faussé alors qu'un regard extérieur sera plus objectif.

Et je ne me focalisais pas sur les élèves du primaire.

Tu sais, je découvre en ce moment - avec mes yeux d'adulte curieuse qui aime apprendre - les élèves du supérieur. Il se trouve que beaucoup d'entre eux semblent assez passifs et peu motivés. J'ai pourtant fait, l'an dernier, une étrange expérience. Dans un TD, nous avons eu un jeune prof pédagogiquement très impressionnant : bien dans ses baskets, passionné, extrêmement pédagogue et très exigeant. En général, dans les TD, ça participe peu. Là, au bout d'une demi-heure, tout le monde répondait, posait des questions, proposait des solutions... Au mi-semestre, changement de prof. Le groupe s'est totalement éteint (métamorphose stupéfiante), plus aucune participation, et plus l'enseignante semblait en souffrir, moins les étudiants étaient actifs.

J'avais déjà eu ce type d'expérience avec mes enfants (qui étaient alors l'une au primaire et l'autre au secondaire). La prof de musique se plaignait du désintérêt des élèves pour la matière. Du coup, elle tentait de "s'adapter à eux". Ils avaient donc droit à des cours sur la musique à la mode. Pourtant, à l'école de musique départementale, certains de ces élèves suivaient les enseignements d'une prof de musique assez extraordinaire. Là aussi, convaincue, passionnée et exigeante, il était hors de question qu'elle "adapte" son enseignement à un quelconque préjugé. Pour elle, la musique, c'était d'abord Bach, Beethoven, Rachmaninov, Schoenberg, etc. Et elle a toujours passionné ses élèves, qui n'ont jamais rechigné au travail.

Je suis convaincue que les élèves sentent très finement à qui ils ont affaire. Si l'enseignant se présente devant eux avec toute sa lassitude et ses a priori négatifs, je crois qu'ils s'en rendent compte et se désintéressent.

Mais finalement, les adultes fonctionnent exactement de la même façon. J'ai toujours eu les plus grandes difficultés à interagir de manière intéressante avec un supérieur hiérarchique que je sentais démotivé ou qui manquait de passion.

prenons des exemples concrets

je ne l'indique pas sur le fil de julie Maroh dont l'album mérite des remarques plus constructives, mails il est bon d'écrire :

un soi-disant auteur et non soit-disant, carc'est l'individu en question qui se prétend écrivain;

De même c'est toi qui décides (2e personne) et non décide (3e personne).

Quand vous citez quelqu'un

rotko a écrit:

On a une fil sur la dépression.

n'hesitez pas à corriger, dans la citation, la coquille ou la faute involontaire du scripteur,

vous lui sauverez la face.

tu fé tro de fote rotko. sa serè tro lon de te korigé a chak foi.

rotko a écrit:

Quand vous citez quelqu'un

rotko a écrit:

On a une fil sur la dépression.

n'hesitez pas à corriger, dans la citation, la coquille ou la faute involontaire du scripteur,

vous lui sauverez la face.

Je n'avais même pas vu ! Zut, voilà qui aurait pu alimenter le fil "lapsus". À quoi pensais-tu ?

Sapho a écrit:

Dans certains métiers comme dans le mien : écrivain professionnel, l'orthographe est très important voire essentiel. Je n'aime pas un texte mal orthographié.
Le débat créé par ce fil est très intéressant.

Je te comprends, Cathy, j'ai la même réaction quand je vois des fautes d'orthogaphe. Les élèves écrivent de plus en plus en phonétique, c'est assez inquiétant ou alors ils confondent les homonymes comme c'est/s'est ou même sait...ce qui signifie qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils disent ou écrivent, et là c'est encore plus inquiétant :/

Je voudrais bien avoir votre avis........

Ma nièce qui a fait la philo classique et romane m'a un jour demandé si un texte écrit sans aucune ponctuation était lisible? J'ai fait l'expérience et je dois dire qu'il m'a fallu relire plusieurs fois certains passages pour en comprendre le sens.

Cet exercice est souvent donné dans les classes de primaires pour que les enfants apprennent à donner un sens à ce qu'ils lisent. Qu'en pensez-vous?

A mon avis, Sapho, tout dépend de la nature du texte et de sa complexité.
D'une manière générale cependant, on sait bien que la ponctuation est sinon indispensable, en tout cas très utile à la lisibilité ; on sait aussi qu'en l'absence de ponctuation, on court le risque de contresens graves ou au moins cocasses !
Il faut aussi se rappeler que la ponctuation n'existe que depuis le VIIIe siècle et même que pendant fort longtemps, les mots furent attachés les uns aux autres !

cela dépend. En tant qu'écrivain je fais beaucoup attention à la ponctuation car j'écris des textes longs avec très peu de dialogues. La ponctuation rend un texte mieux lisible. Dans une phrase mal construite, une ponctuation ou non ne change rien...

oui, l'absence de ponctuation engendre mauvaise lisibilité et malentendus.

En mettant la ponctuation, on pense à la respiration de la phrase et à sa musicalité, d'où parfois la nécessité de revoir certaines constructions lourdes ou redondantes.

grand concours national des Timbrés de l'orthographe, les difficultés sont surlignées....       

la dictée des timbrés

75 erreurs courantes. les fautes fréquentes dans les CV

.« Curriculum vitae » : préférer l’abréviation C.V. (ou CV) !


75 erreurs courantes.

Citation :

76.Je vous prie « d’agréer » et non « d’agréé » ou « d’agréez »

77.« Je serais ravi de vous rencontrer » et non « je serai ravi »

À propos du 15, peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que « avoir à faire » et « avoir affaire » existent tous les deux :
- « Avoir à faire » est suivi d’un C.O.D. ou n’a pas de complément ;
Ex. Il a à faire un rapport sur la question = il doit rédiger ce rapport
     Il a (beaucoup) à faire = il est très occupé
- "Avoir affaire" est suivi de « à », parfois de « avec » et ne se trouve jamais employé seul ;
Ex. S’il continue, il aura affaire à moi.
      Ce n’est pas la première fois qu’il a affaire avec la justice
-> On trouve aussi « avoir affaire de » dans un registre de langue soutenu, dans le sens de « avoir besoin de »
Ex. Qu’ai-je affaire de toutes ces simagrées ?

l'orthographe conditionne votre avenir...

Quelle expression est correctement orthographiée ?


Lequel de ces mots est du genre masculin


faîtes donc le test !

rotko a écrit:

l'orthographe conditionne votre avenir...

Quelle expression est correctement orthographiée ?


Lequel de ces mots est du genre masculin


faîtes donc le test !

... en commençant par enlever l'accent circonflexe de l'impératif "faites"

nicyrle a écrit:

faîtes donc le test !... en commençant par enlever l'accent circonflexe de l'impératif "faites"

 
oui, FAITES

FAut-il que j'etudie l'orthographe dans le nouveau Bled ?  

A éviter, apparemment  tu serais bien mal accompagné !