De l'actualité littéraire ou artistique...

... En particulier sur le Net :

Exit l'époque bénie des Dieux...

Les milieux littéraires et artistiques suivent la même évolution que le monde des affaires, de l'argent et des constellations de privilégiés... C'est à dire que sont des milieux fermés, où l'on n'entre que de père en fils ou par cooptation.

Au mieux, les écrivains et les artistes qui aujourd'hui parviennent à avoir quelque audience, sont ceux qui, à un certain moment de leur vie ou à un tournant de leur parcours le plus souvent cahotique et atypique, ont pu bénéficier d'appuis médiatiques non consensuels mais néanmoins efficaces...

Quand à ceux qui sont légion, c'est à dire ceux qui ont été “tirés comme à une loterie” (une loterie comme par exemple telle ou telle émission de téléréalité ou “On est pas couchés” sur Antenne 2, ou “Star Académy” sur TF1, ce ne sont que des “météores” qui passent devant la tête des gens tels des pets odorants à souhait... (Ah que ça pue bon et oh que ça fait rêver surtout quand la fille ou le mec est beau comme un Dieu).


J'ai dit que l'époque “bénie des dieux” pour les écrivains et pour les artistes, se situait dans la première moitié du 20 ème siècle et jusqu'après mai 68, disons encore un peu durant les années 70...

En ce temps là si le monde de l'argent, des affaires et des constellations de privilégiés et des milieux fermés, existait déjà bel et bien ; davantage de portes s'ouvraient et un écrivain, un artiste de talent, s'il se “démenait” quelque peu ; parvenait sur scène, vendait ses livres, était reconnu, avait de l'audience... Et c'est ainsi parfois que naissait un “mythe”...

Aujourd'hui, il n'en est plus de même... Plus aucune porte ne s'ouvre, et il ne sert à rien de « courir », de « frapper ou de sonner à la porte», de se démener en multipliant des présentations, des courriers ou toutes sortes d'interventions, soit personnellement soit par des intermédiaires...

... Je ne sais pas quels auteurs nos futurs jeunes descendants du 24ème ou du 25ème siècle étudieront dans les établissements scolaires... Sans doute dans les “généralités” évoquera-t-on, de la fin 20ème/début 21ème, ces “écrivains de terroir”, ou pourra-t-on lire quelques lignes concernant Marc Lévy ou Guillaume Musso par exemple...
Mais je pense que l'on étudiera Jean Marie Le Clézio, Albert Camus, Aimé Césaire, Jacques Prévert... comme aujourd'hui l'on étudie des philosophes Grecs par exemple...

Je pense aussi, que, bien plus encore qu'à l'époque des bergers et des paysans illettrés du Moyen Age qui racontaient dans des veillées de merveilleuses histoires... L'on fait rater de nos jours à nos futurs descendants, de vraies beautés... Par l'absurdité sciemment organisée d'un système qui, se sachant condamné, se saborde et fait se vautrer ses cochons les plus plantureux dans une soupe jamais partagée avec les autres cochons et qui pue le foutre...


Les promesses, l'actualité et la réalité du Net...

Ce qui sur le Net, est "fortuitement" découvert ; me paraît avoir plus d'impact, que ce qui est "présenté"...

Je m'explique :

Lorsqu'un auteur de site ou de blog, un écrivain publiant ses oeuvres sur le Net, diffuse de nombreuses présentations de ce qu'il produit...
Et que, pour couronner le tout, il adresse périodiquement un certain nombre de mails de présentation à des bibliothèques, des médiathèques, des associations littéraires ou culturelles, voire des journalistes, des médias, des cabarets, des cafés-scènes, des théâtres, des maisons de la culture...
... Oui, lorsque l'auteur ou l'écrivain sur le Net a fait tout cela... Alors - et c'est malheureux de le dire - c'est comme s'il n'avait rien fait!

Car la réalité, la vraie réalité, est celle-ci :

En multipliant les présentations, autant en nombre que dans le temps, l'auteur "s'existe" lui-même, exactement de la même manière qu'un vendeur ambulant qui à tous les coins de rue, monte son étal de bijouterie fantaisie...En des lieux dits "touristiques" où existent déjà beaucoup de vendeurs comme lui, de toutes sortes de "gadgets" ou produits de consommation...

Multiplier ainsi en nombre, dans le temps et dans l'espace, ses présentations ; surtout dans des univers de communication où les gens de ces univers sont avant tout préoccupés du seul devenir de ce qu'ils produisent eux-mêmes ; me paraît donc tout à fait improductif, stérile, voire inutile... Et de surcroît, ostentatoire, répétitif au point d'être lassant, voire indécent...

... Parlons aussi des bannières, des liens utiles et de ces logos sur lesquels le visiteur de votre site ou de votre blog, clique en haut de la page de présentation pour avoir accès directement s'il le souhaite à « l'univers ami » : je n'y crois pas!
Afin de prendre en compte l'existence de votre site, il vous est généralement demandé de « coller » une bannière... Vous imaginez votre site ou votre blog, constellé sur sa page d'accueil, de dizaines de ces bannières? Déjà, avec les publicités et bandes annonces qui apparaissent (notamment sur les sites « hébergés » sans abonnement payant) cela devient alors ingérable!

... Par contre, ce qui, de cet auteur ou de cet écrivain, sera "fortuitement" découvert... Pourra, à mon avis, déboucher sur un "delta relationnel"... Et donc, "conduire à l'intérieur des terres"...
Et pour être "fortuitement découvert", je ne vois qu'une seule possibilité, une seule "stratégie", une seule "logique" :
Déjà, être présent dans tous les moteurs de recherche (tout le monde ne passe pas par yahoo ou par google)... Et dans un moteur de recherche, il y a moyen de s'y référencer soi-même : c'est une manière d'exister sans faire de publicité ni de présentation.

Ensuite, être inscrit (avec un tout petit paragraphe indicateur) dans des listes de sites-répertoires dédiés à des thèmes particuliers...
Enfin - et c'est sans doute là le plus important et le plus difficile - faire en sorte, par tout ce que l'on produit, de provoquer l'existence d'un grand nombre de "mots-clefs" apparaissant dans les lignes des moteurs de recherche... Et d'avoir si possible un titre de site ou de blog qui "interpelle, intéresse ou surprend" (en trois ou quatre mots maximum)...

Or pour faire exister un grand nombre de mots clefs susceptibles d'être utilisés, il n'y a pas "36 solutions" :
C'est une question de vocabulaire, d'expressions, de formulations, d'images en mots, de diversité de sujets ou de thèmes développés, de prolixité de texte ou d'image, de fréquence de production et de diffusion de texte ou d'images ou de documents, d'ancienneté d'existence du site ou du blog...
Autrement dit, un travail au sens de ce qu' est vraiment le travail! (il faut comme on dit "y mettre le paquet")...
Comment les premiers navigateurs Européens du 15ème au 17ème siècles ont-ils découvert l'Amérique? En en faisant peu à peu le tour après avoir débarqué sur des îles, et après s'être aventurés à l'intérieur des terres de plus en plus loin... Et cela a pris environ 200 ans...

Mon cher Yugcib,

je te donne mon humble avis : si tu veux être lu et compris,

fais des messages courts et aérés,

sinon on risque de se perdre dans le labyrinthe des mots.

bien cordialement,

c'est vrai , dans ces cas-là maheureusement , je lis en diagonale et ne retiens pas grand-chose, déjà que Yugcib est parfois compliqué

... C'est difficile de faire plus court pour un tel sujet!

Non non Yucib pas plus court forcément mais beaucoup plus aéré s'il te plait.

il peut y avoir un post par étape, comme pour le tour de france !

tu es cycliste, je crois ?

... Par le bouton "éditer", j'ai procédé à quelques "aérations" et enlevé deux petits passages : voyez ce que ça donne!
... A présent imaginez ce texte en plusieurs petits épisodes de 5 ou 6 lignes chacun environ, étalé sur une semaine!

Cela dit, je vous fais une proposition :

Résumer ce texte en 20 ou 25 lignes maximum tout en demeurant dans l'esprit et dans le sens de ce texte (sans forcément en partager l'esprit et le sens)

Autrement dit, un exercice purement littéraire (résumé de texte)...

merci Yugcib !

à remarquer

1) le résumé de texte est-il un exercice littéraire ? pas sûr..

2) l'auteur litteraire, le vrai, c'est toi, non ?

Yugcib, moi ce que je pense c'est que tu peux couper ton texte en trois morceaux par exemple, en l'aérant et ainsi on n'a pas l'impression d'être devant un pavé. Tu dois garder ce que tu as écrit sinon ça ne sert à rien , mais nous le faire lire d'une autre façon. Tu vois?

... En vérité, ce que je vous propose est à la fois un exercice de résumé de texte (il se trouve que je suis l'auteur du texte) et, précisément parce que je suis l'auteur du texte, c'est aussi, par la réalisation de l'exercice, une invitation à considérer le sens de ce que j'exprime...

Néanmoins, je souhaite que vous tentiez l'expérience, indépendamment de ce que vous pouvez penser dans un sens ou dans un autre, du texte lui-même...

Je suis plutôt d'accord avec cette vision des choses.

Et c'est justement là le problème. Tous les auteurs sont loin de posséder la technique nécessaire à un tel battage publicitaire sur le net. Ou d'en avoir le temps et l'énergie.

Cela rend effectivement le milieu de l'édition on ne peut plus fermé. Et il suffit de voir ce qui est en tête des ventes pour constater que les mêmes reviennent souvent, qu'ils bénéficient d'un fort appui médiatique.

A l'instant, je viens d'entendre Philippe Besson annoncé sur un plateau comme l'un des plus grands romanciers...

Et quand on demande à un prof de haut niveau les bons auteurs actuels, les noms cités sont loin d'être connus...

Ce qui est terrible également, c'est qu'il ne suffit plus de pratiquer l'art de la langue, d'avoir des idées originales et intéressantes, de savoir écrire avec un bon style. L'intellect est surpassé par la publicité et les prouesses techniques sur le net...Et ne peut plus se permettre de s'en passer.

Triste sort pour les livres...

Je suis désolé, mais je trouve cette vision des choses un peu pessimiste.
Alors certes je n'ai jamais tenté de publier quelque chose, je n'ai donc qu'une vision abstraite du monde de l'édition.
Cependant je suis d'accord avec le fait qu'il est très difficile aujourd'hui pour un auteur d'être juste un auteur. Il est vrai qu'avec notre société de consommation, il faut savoir jouer avec les canaux de distribution ou avoir un bon carnet d'adresse.
Cependant je tiens à apporter 2 bémols:

Le premier est qu'il ressort de ton texte un certain arrière-gout de "c'était mieux avant". Or je n'en suis pas si sur. Premièrement parce de nombreux grands auteurs n'ont été reconnus qu'après leur mort tandis que d'autres ayant eu un succès phénoménal sont aujourd'hui très peu lus. Je pense donc que tenter de savoir quelles auteurs de la fin XXeme debut XXIeme seront étudiés en 2145 me parait une occupation de peu d'intérêt.

Le deuxième est que s'il est difficile pour un auteur de sortir, le fait est qu'il n'y a jamais eu autant d'écrivains.
Or il est donc plus difficile de sortir du lot lorsqu'on fait parti d'un groupe de 500 que d'un groupe de 50. Cela peut également être une cause de l'inflation de publicité littéraire que chaque auteur doit faire s'il ne veut pas être noyé dans la masse

Ceci dit, ton post met à jour une problématique intéressante...

Effectivement, Rotko, tes deux bémols emportent aussi mon adhésion...

En fait, cette problématique me pose beaucoup question. Je ne suis pas vraiment dans l'optique du "était-ce vraiment mieux avant?", ni du "et plus tard, on étudiera qui?", même si je pense que ça peut être intéressante à analyser sur le long terme. A échelle humaine, on ne peut pas en juger.

Néanmoins, la montée du net, de son impact, de son utilisation rend cette question relativement importante. Et si je suis aussi d'accord pour dire que la conception de Yugcib est pessimiste, j'avoue qu'à voir certains comportements et phénomènes, je la rejoins...dans mes moments de pessimisme.

Lîlâ a écrit:

Effectivement, Rotko, tes deux bémols emportent aussi mon adhésion...

Oo

Bon vous deux vous m'avez obligée à lire ce texte que j'aurais préféré plus aéré . Ce n'est pas le fond qui me gène mais la forme.

Charled, je suis d'accord avec toi.
Beaucoup de gens grace à Internet peuvent écrire. Bon? pas bon? on s'en fiche !
c'est la loi du plus connu et du plus fort. Mais ce qui est incontestable est que les écrits foisonnent, et ce qui est quand même à noter: peuvent écrire ceux qui ont certes du talent mais ne sont pas pistonnés ou connus. C'était pareil hier !!!! et tu as raison de souligner que la plupart des artistes de tout genre ont été reconnus après leur mort !
tout le monde ne peut être écrivain ou édité mais tout le monde ou presque peut aujourd'hui avoir accés à l'écriture et c'est bien.
Personne n'oblige personne à acheter n'est ce pas?

Marie qui n'est auteure que par passion et qui écrit des romans des nouvelles et qui se fout du monde du show bizz
On écrit parce que l'on aime écrire ensuite tant mieux si l'on peut être édité soit mais pas à n'importe quel prix !

Donc il ne faut pas que cela devienne un "boulot"
j'ai dit ici que je faisais des puzzles et je ne suis jamais reconnue par la presse balot hein?

En surfant ici ou là sur les blogs, je me rends compte qu'il y a énormément de talents inconnus, qui peut-être ne possèdent pas à fond la langue française ou les arcanes de la technique, mais ont une denrée bien plus rare : l'inspiration.

Ceux-là savent quoi exprimer et comment (je pense notamment à de très belles poèsies glanées un peu partout).

C'est parfois personnel, sensible, innovant, même si on sent une carence formelle.

Ce sont tous ces talents assassinés qui me rendent malades.

Car les célébrités "formatées" par les maisons d'édition ne possèdent pas toutes ce souffle, capable de transporter le lecteur.

A se demander si les authentiques talents ne passent pas près de nous sur la pointe des pieds, l'air de rien...

Aussi légers qu'une plume.

Coucou Arc ok que oui !
moi aussi j'ai trouvé sur des blogs comme cela en surfant des écrits d'une beauté !
hélas ils attendront et tu as raison. Mais le net leur donne la possibililité de pouvoir au moins les sortir des tiroirs et c'est ça que je trouve bien. Je n'ai pas dit parfait !!!!!!! mais c'est un petit pas dans la reconnaissance je trouve?

Oui et non...car ces blogs sont très loin d'être les plus fréquentés, les plus lus.

Rares sont ceux qui vont chercher d'eux-mêmes des blogs de textes. Soit on attend qu'on nous donne des liens, soit on tombe dessus par hasard. Mais ce ne sont jamais les blogs de textes qui parviennent à obtenir du succès et à faire connaître les auteurs qui sont derrière.

L'énorme avantage, par contre, c'est que c'est un moyen d'expression pour ces auteurs et qu'être lus par quelques personnes peut être un début pour eux, ou suffire, si le métier d'écrivain n'est pas le but premier, et qu'il s'agit avant tout d'une passion à faire partager.



PS: désolée pour l'erreur, Charled.

Tiens, des fleurs en échange:

Mais tu préfères peut être ça:

Donc choisis!

Lîlâ a écrit:

PS: désolée pour l'erreur, Charled.

Tiens, des fleurs en échange:

Mais tu préfères peut être ça:

Donc choisis!

Ya pas de soucis ...

Cruel dilemme, fleur ou bière... On peut avoir les deux ?

Allez, c'est mon jour de bonté, j'accepte...à condition de pouvoir avoir aussi de la bière.

Pour en venir aux écrivains méconnus, on citera avec raison le poète James Sacré dont le premier ouvrage fut auto-édité, et la conjuration des imbéciles, injustement rejeté.

Il suffit cependant de parcourir ce forum pour voir que des écrivains, essentiellement des poètes, viennent ici déposer leurs rimes, sans même s'interesser à ce qu'on pourrait en dire, persuadés qu'ils ont acquis la maîtrise de Mallarmé.

Ils ont souvent tort. Oui, Rimbaudelaire produit des pièces interessantes, et on le lui a dit. Mais les autres ?

Qu'un grand père veuille publier le récit édifiant de sa vie à destination de ses petits enfants est parfaitement légitime ; mais a-t-il besoin d'une édition et d'une grande diffusion ?

Le café du commerce lui aussi, regorge d'hommes d'Etat.

Exact. J'ai souvent vu aussi des gens faire lire leurs écrits, véhiculer les carnets, les textes, convaincus d'avoir un talent caché, incompris, un don pour l'écriture parce qu'ils ont réussi à accoler deux mots...

Néanmoins, ceux-là m'inspirent de l'indulgence: je ne vaux certainement pas mieux qu'eux et mon approche de mes écrits n'est pas forcément plus valable. De plus, ils manifestent au moins un intérêt pour les mots, ils tentent, et en cela ils sont à encourager.

Par ailleurs, le problème que poserait le fait de tous les jeter parce qu'ils ne sont pas publiés, parce qu'ils sont inconnus, parce qu'ils font lire leurs textes en leur accordant une valeur qui n'est peut être pas juste (soit moindre, soit meilleure), c'est de museler ceux qui ont un réel talent, d'accroître leur silence et de les laisser aux oubliettes sans les voir, faute de s'arrêter un instant dessus...

Coucou Lîlâ! avec sa gentillesse, qui n'est plus à démontrer, Rotko a permis l'ouverture de deux fils:
l'un pour des auteurs qui ne sont édités qu'en ligne et dont les écrits je peux l'affirmer, les ayant tous lus sont très honorables ! et un autre fil pour moi perso!
je pense que ce forum n'oublie donc pas les "oubliés de la grande édition classique et des noms connus" c'est aussi pour cela que je reste

https://grain-de-sel.1fr1.net/petites-chroniques-litteraires-f43/auteurs-independants-t2114.htm

tiens du coup je vais mettre quelque choses dans mes délires !

https://grain-de-sel.1fr1.net/vos-creations-f4/les-delires-de-marie-chevalier-t1728.htm

Tu es une privilégiée, veinarde.

J'irai voir le premier fil. Pour l'instant, je n'ai regardé que celui qui est consacré à tes écrits, et j'y ai déjà laissé un petit mot.

Mais effectivement, excellente initiative.

GDS* soigne ses fidèles

c'est pourquoi je m'étonne que des écrivains auto-proclamés ne s'interessent qu'à eux.

On penserait qu'ils lisent de bons auteurs, étudient leurs meilleures pages. Si j'avais dans la tête d'écrire une nouvelle, j'essaierais de m'imprègner de la manière d'Annie Proulx ou de rosetta Loy qui ont bien touché leur cible.

En fait, tous ceux qui viennent ici proposer leurs écrits sont bien reçus, et on les raille pas.

On leur demande quand même de ne pas prendre le forum pour un garde-meubles, comme celui qui voulait nous fourguer une cinquantaine de ses sonnets, à raison d'un par jour, sans même nous dire bonjour le matin.