les personnages féminins

à Harelde,

oui tu as raison, les liens de parenté sont très complexes dans ce livre. Certains ont même dit que heathcliff, recueilli mystérieusement par le père de Catherine, etait un batard du père de catherine donc le demi-frère de Catherine

à Troglo

je te soupçonne de faire des contrepèteries.

J'ai voté pour Anna mais je ne connais pas les autres personnages .

C'est assez difficile de répondre à la question. Je suis davantage sensible aux personnages masculins

Mais en cherchant bien, je dirai Denise dans Au bonheur des Dames de Zola. Faut avouer que j'étais surtout sensible à Octave. Je l'ai lu dans ma jeunesse. Je me souviens avoir passé des nuits blanches pour suivre les aventures de Denise dans le grand magasin. Elle a gravi les échelons et a réussi à conquérir le coeur du beau Octave. C'est un livre que j'ai lu plusieurs fois.
Il y a aussi la belle Scarlett dans Emporte le vent. Le livre est encore mieux que le film!
Enfin, Léa dans la bicyclette bleue et les multiples suites de Régine Desforges.

Scarlett pour moi c'est l'incarnation de l'égocentrisme faite femme. Bien que forte et belle, je préfère Mélanie, plus mature et plus tragique.
J'aime beaucoup les personnages féminins dans les oeuvres de Wilkie Collins, elles sont toujours très réfléchies malgré leur côté fleur bleue.
J'adore le personnage de Leah dans Bellefleur de Joyce Carol Oates.
Dalva, du roman éponyme de Jim Harrison.
Dorothée Casaubon dans Middlemarch de George Elliot.
La Duchesse de Guermantes, chez Proust.
Et... Isabel Archer dans Portrait de Femme du très controversé Henry james....

Citation :

Scarlett pour moi c'est l'incarnation de l'égocentrisme faite femme. Bien que forte et belle, je préfère Mélanie, plus mature et plus tragique

Elle est très égocentrique mais je la trouve très courageuse et obstinée. Mélanie, elle a mes yeux un peu trop hypocrite. Mais mes souvenirs du livre sont assez vagues. Je suis peut être trop influencée par le film.

J'aime bien aussi La Duchesse de Guermantes.

C'est un personnage feminin que j'apprecie beaucoup, mais pas du tout pour son caractere femme-femme, amoureuse, malheureuse, faible, victime etc. Non.

Tolstoi lui-meme a conçu Anna comme une manipulatrice egoiste, un caractere plutot negatif.

Les personnages dans les romans ne doivent pas etre "aimes" comme s'ils avaient ete nos ami(e)s.C'est le genie de l'auteur qui compte! Il a cree une Anna Karenina pour nous faire reflechir sur elle, nous poser des questions. Tolstoi a cree une image de femme, a nous de l'analyser, mais sans trancher net, bien sur. Ou de la sentir seulement. Une femme pareille ne serait pas mon amie.

Il y a plein de monde qui sauraient peut-etre vous convaincre de la these opposee.
J'aime le personnage d'Anna Karenine, parce qu'il est creé par le talent de Tolstoi. Il est genial.

Mettons Bilitis, entre autres...

Hope a écrit:

Mettons Bilitis, entre autres...

vois le fil de pierre louys

je crois que Maya rappelle une notion importante

Citation :

Les personnages dans les romans ne doivent pas etre "aimes" comme s'ils avaient ete nos ami(e)s.

Evidemment on peut les aimer si on s'y retrouve un modèle

Nymphéa confiait son interêt pour rhett Butler dans autant en emporte le vent.

je ne sais pas si Scarlett O' Hara a fait rêver des jeunes hommes ou des jeunes filles, mais je la trouve insupportable...

Citation :

je ne sais pas si Scarlett O' Hara a fait rêver des jeunes hommes ou des jeunes filles, mais je la trouve insupportable...

C'est marrant. Des amies m'ont dit que je devrais prendre exemple sur Scarlett.

Ouh là !

jude a écrit:

Ouh là !

oui, ça craint !

Citation :

C'est marrant. Des amies m'ont dit que je devrais prendre exemple sur Scarlett.

Ah non, Cleo, s'il te plait, Scarlett aurait pu inspirer ta grand-mere, mais pas toi, une jeune femme de nos jours.
Faut-il vraiment suivre l'exemple d'une heroine de la litterature? Pour moi - dur-dur - je prefere m'inspirer des femmes des films de Woody Allen. La, au moins, il y a de l'esprit et des clins d'oeil dans la vision du monde.
Je m'exprime mal peut-etre.

Rassurez-vous je ne deviendrai pas la nouvelle Scarlett .

UN mélange de Scarlett et de Melly (dans cet ordre) et nous aurons la femme parfaite!

J'ai cliqué sur Carmen (évidemment c'était la moins bien classée lol) la seule vraie bonne femme du lot !

Cornichon a écrit:

J'ai cliqué sur Carmen (évidemment c'était la moins bien classée lol) la seule vraie bonne femme du lot !

Carmen t'invite donc à passer le ouiquende chez elle.

Beau travail, mes respects

jude a écrit:

Dalva, du roman éponyme de Jim Harrison.

Ah oui !

Il y aussi les personnages féminins de l'auteure norvégienne Herbjørg Wassmo (j'avais commencé ses sagas mais me suis arrêtée, il faudra que j'en reprenne la lecture).

Un personnage qui m'a aussi profondément touchée : la Marilyn Monroe de Joyce Carol Oates, dans Blonde.

Une biographie de Constanze Mozart, femme qui vit dans l'ombre du génie Wolfgang.
Les confessions de Constanze Mozart Isabelle Duquesnoy (Broché)

Je suis la troisième des filles Weber et selon l'humeur de ma mère, je suis également la moins jolie et la plus sotte. Pourtant, demain j'épouse celui que j'aime : l'ancien fiancé de ma soeur. Il est petit, avec une grosse tête et des mains charnues, raconte des choses dégoûtantes, il pète souvent à table et cache sous sa coiffure une malformation congénitale. Qu'importe ! Son âme est pure et c'est la voix de Dieu que j'entends dans les harmonies de Wolfgang Mozart. "
Isabelle Duquesnoy reconstitue l'histoire passionnante de celle qui devint l'épouse, puis la veuve d'un génie de la musique. Constanze Mozart née Weber n'était pas encore quelqu'un lorsqu'il lui fallut apprendre à devenir une autre et surmonter ses complexes dus à son physique ingrat ; elle sut taire sa jalousie pour garder son mari, étouffa son exceptionnel talent de chanteuse pour concevoir des enfants. Elle distribua des sourires à la Cour, goûta l'ivresse des belles manières, de la bière, de la gloire et de l'argent. Puis elle affronta les commérages, les trahisons et l'indigence, jusqu'à ce que le couple décide de fuir l'oubli vers Londres. Trop tard : Wolfgang Mozart se meurt.
Quel était donc le vrai visage de celle que Wolfgang appelait "très chère excellente petite femme de mon coeur", tandis qu'elle l'aidait à préparer l'ouverture secrète d'une loge maçonnique ?
Ces surprenantes "confessions" nous révèlent la destinée d'une jeune femme incomprise et calomniée depuis plus de deux cents ans, dont les biographes contestent injustement l'intelligence, lorsqu'ils ne l'ignorent pas. Enfin, l'impossible vérité sur Constanze nous apparaît : une héroïne romantique et réflé-chie, qui rencontra Casanova, Beethoven... et parlait couramment trois langues !
Voici les joies de celle que Mozart aimait. Voici ses pensées, ses doutes, ses agacements, et pour la première fois, voici son triomphe.

soussou pourrais-tu s'il te plaît copier ce post dans le fil des Biographies à cet endroit

Jane Eyre est ma grande chouchoute depuis environ 30 ans... Mais je n'ai pas encore lu Carmen, tiens, il va falloir que je répare ça.

Jane Eyre comme les Hauts de Hurlevent, ce sont des trucs de nénettes, normal...

S'attend à prendre une volée de bois vert de la part des suffragettes

Cornichon a écrit:

S'attend à prendre une volée de bois vert de la part des suffragettes

(mauvaise langue)

Pfffttt, t'y connais rien à la passion

Hin hin hin