Dans la mesure où des écrivains se mettent en scène, laissant pénétrer les lecteurs dans la sphère de l'intime, je ne vois pas pourquoi leurs dires ne serait pas soumis à examen.
L'attitude soupçonneuse et souvent malveillante de lecteurs (les lectrices étant les plus acharnées !) à lalecture des confessions de Jean Jacques Rousseau en est un exemple - à discuter.
Actuellement les femmes-écrivains surtout se lancent dans le privé-intime, avec des variantes plus ou moins réussies selon leurs oeuvres : vous connaisssez leurs noms ; Millet, Angot, Ernaux parlent de leurs aventures, de leurs amants, de leurs proches, sans prendre de précautions à leur égard.