Matilde Asensi - [Espagne]

Rotko: déjà, ne seraient- ce que les couleurs, mais depuis ton avatar tu fais très spanish!!!

Rotko !

Seguro que tienes que aprender la idioma espanol i si te interesa empieza con la pelicula jamon-jamon !

un beso carino !

chantal

Je partage l´opinion de Caracol, car en Espagne, prétendre parler de la guerre civile, c´est raviver les passions dont parle si bien Caracol, et contraindre les 2 tendances à se redresser une fois de plus l´une contre l´autre, en plein XXIs.
En plus il y a une telle proliferation de titres sur la guerre civile ( concernant les vainqueurs, les perdants, les exilés, la dictature ou mêmes des romans dont le contexte est encore et toujours cette guerre) que j´avais l´impression de ne plus avancer, de toujours rabacher les mêmes choses. C´est pourquoi vous m´excuserez de n´avoir par lu "Les soldats de Salamine" de Cercas, car faute de temps, il faut bien choisir entre un genre de litterature ou un autre.
Je ne lis pratiquement plus rien en espagnol concernant ce secteur. ( pour l´instant).

swallow a écrit:

j´avais l´impression de ne plus avancer, de toujours rabacher les mêmes choses. C´est pourquoi vous m´excuserez de n´avoir par lu "Les soldats de Salamine" de Cercas

Tu es toute excusée...Je crois que nous pouvons tout à fait comprendre...

Sur ce fil, il a été question du livre de Javier Cercas "Les soldats de Salamine" (il y a longtemps qu'on n'a pas eu de nouvelles de notre petite caracol :cry: )...
Est-ce que nos "Granos de Sal espanoles" pourraient me dire si le dernier livre de cet auteur (traduit en français sous le titre "A la vitesse de la lumière" ) est sorti en Espagne et si oui, quel fut l'accueil de la critique?

Coline, comme tu parles et ecris espagnol (aussi) ce lien:
http://www.tusquets-editores.es/lib_ficha.cfm?Id=1862
te permettra de LIRE une page de " La velocidad de la luz" de J. Cercas :"lectura breve".
Le site de la maison d´edition de Cercas laisse à desirer ( Tusquets) car les "opininons de presse" sont en realité des commentaires qui datent de " Soldados de Salamina".
C´est le genre d´"a-peu-près" qui m´enerve , surtout provenant d´un site officiel, et ni plus ni moins que celui des editeurs de Cercas.
Ensuite tu auras aussi accès a quelques commentaires de lecteurs " Los lectores dicen".
Il ya en a une qui le compare à Auster ( elena) Gonflée, celle là!! Excusez, je ne peux m´en empêcher!!
En ce qui concerne les opinions de presse, même si ce n´est pas le sujet puisqu´ils parlent de "Soldados", les auteurs des critiques sont de premier ordre: Steiner, Lessing, Coetzee, Sontag, Bolaño, Vargas Llosa...Il ya a unanimité et de la part d´ecrivains, et non de critiques, qui ne seraient jamais que de simples lecteurs.
Cercas je le lis dans " El País" car il ecrit des articles dans ce journal.
Pour moi Cercas, c´est trop local, dépendant d´une époque et d´une géographie. Auster peut situer son histoire à Brooklin, ce qu´il ecrit me concerne et se passe tous les jours dans mon quartier. Enfin, c´est mon point de vue de lectrice.

Merci Swallow, tu es "un petisu"... (pour ceux qui ne lisent pas l'espagnol, il faut prononcer "oun pétissou"...comme les petits choux dans les pâtisseries espagnoles!)

Mathilde Asensi, le salon d’ambre, Plon.

Le début du livre est bien réussi : on y voit une bande bien organisée chargée d’une mission de confiance : voler un tableau à la demande d’un client. Les personnages associent compétence et fantaisie, si bien que le lecteur ne s’ennuie pas, surtout qu’une scène d’action - le vol projeté, n’insiste pas complaisamment sur de faciles péripéties.

Pourtant ce tableau volé révèle des surprises : il contient une autre toile et un message crypté. Pourquoi pas ?

Mais nous voilà embarqués dans des explications qui plombent le récit, avec des considérations historico-bibliques, passant des nazis aux russes. Etc.

Décidément, le roman à suspens ne gagne rien à s’encombrer de considérations esoterico-savantes qui l’alourdissent..

J’ai lu que Matilde Asensi avait écrit un précèdent livre Iacobus où il est question des templiers !

Vivement que les polars abandonnent cette veine Dan Brown-Ian Pears où les auteurs jouent les pédants à la petite semaine.

J´en suis toujours à essayer de comprendre ce qui peut bien autant plaire aux lecteurs dans ces " thrillers historiques" ? ( Matilde Asensi, Dan Brown).
Caracol avait parlé de cette ecrivaine espagnole MATILDE ASENSI, mais pas de nouvelles de Caracol depuis fort longtemps, alors je poste ici, puisque tu parles de cette ecrivaine, Rotko. Mais tu peux le déplacer sur le fil de l´ecrivaine.
Ce genre de litterature a sa clientèle: le lecteur fait le tour des civilizations les plus enchanteresses et estime se "cultiver" livre après livre, puisque Asensi situe chacun de ses romans dans un contexte historique complètement différent du précedent. Le tout facile à lire, vue l´ambiance" thriller historique".
Le lecteur a l´impression d´en avoir pour son argent, car il passe en revue un continent entier ou une page d´histoire qui lui etait auparavant imprécise et qu´il semble "dominer" après la lecture.
Nombreux sont les lecteurs qui attendent le prochain "Asensi" ( très lue en Espagne) car ils pourront ainsi enfin parler d´une tranche d´histoire ou d´une autre, en "véritables" connaisseurs, et peut-être du même coup, briller en societé.
Un livre= une civilization , une époque. On dirait le National Geographic!

"Salon Ambar": Pirates informatiques et le monde de l´Art et des gravures XVII et XVII siècle.
"Ultimo Caton": Christianime ésotérique , pillages de reliques d´églises chrétiennes d´Orient ou
d´Occident: Rome, Ravenne, Jerusalem. etc.
"Iacobus": Les papes d´Avignon, les Templiers.
"Origen perdido" : L´empire Inca, archéologie sud-americaine.
"Todo bajo el cielo": Shangaï, la Chine, la sagesse orientale.

Rotko, quand tu apparentais Asensi et Perez Reverte, j´imagine que ce n´etait que parce tous les deux proviennent du monde du journalisme. Car le résultat est bien différent, une fois qu´ils sont devenus écrivains.
L´une des divergences etant la reflexion sur laquelle débouche le recit chez Perez-Reverte car l´intrigue policière n´est qu´un pretexte pour obliger le lecteur à se pencher sur de grandes questions ( par exemple "en quoi consistait être espagnol" au XVII siècle chez Perez-Reverte, idem chez Umberto Eco ( le Nom de la Rose) "comment on apprend a abandonner le mystère au profit de la logique."
Je ne crois pas que le lecteur d´Asensi se sente très interpelé par les sujets que soulèvent les recits de l´ecrivaine. C´est bien ecrit et bien documenté. Ce n´est déjà pas mal, mais c´est tout.

Ce sont les éditeurs qui, dans un souci de promotion, font la comparaison entre Asensi et Perez Reverte. On peut les rapprocher par le goût du rebus qui existe chez l'un et l'autre : manuscrit crypté à dechiffrer, par exemple.

Là où Perez Reverte était novateur, du moins à ma connaissance, Asensi prend le train en marche. C'est pourquoi après avoir lu Perez Reverte, puis Ian Pears, j'eprouve une lassitude du recours à l' ésotérisme et à l'histoire à toutes les sauces.

Tout depend de l'ordre des lectures. Mon ordre est personnel et non chronologique, ( = fondé sur les dates de parution).

On remarquera d'ailleurs que tout ce qui est nébuleux en histoire (comme l'histoire des templiers) sert à merveille les fictions de ces auteurs, toujours prêts a montrer leur carte de visite attestant d'une compétence : prof d'université pour Dan Brown, critique pictural pour Ian Pears.

Dommage que Matilde Asensi soit tombé dans ce travers car le début du livre me plaisait bien. Moi qui reproche au roman policier classique - type agatha Christie, les tartines d'explication à la fin du volume pour résoudre l'enigme, je supporte mal les developpements indigestes sur d'eventuells complots ou filières entre Nazis, Russes compromis, et Israeliens en mal de services secrets