Maissa Bey écrit aussi pour le théâtre
. Le sujet qu’elle aborde aujourd’hui est, une fois encore, délicat et chargé d’émotions : des enfants peuvent vouloir quitter la vie qu’ils commencent tout juste.
Comment comprendre et empêcher ? Que peut l’intuition d’une écrivaine dans la pénétration d’un esprit enfantin ? Comment un metteur en scène des profondeurs (Jean-Marie Lejude) et un artiste de la lumière (Thierry Vareille) vont-ils édifier une forme inoubliable pour cette pensée fragile ?
Deux interprètes féminines vont donner corps à cette œuvre : une comédienne, Gisèle Torterolo, une vocaliste, Colette Hochain. La comédienne allie subtilité, simplicité, justesse. La mezzo-soprano puise dans sa mémoire musicale étendue et improvise. Ce qui compte, ici, c’est l’approche en légèreté, le désir de partager l’enfance et l’innocence, et c’est la poésie qui mène l’enquête.
A Tulle le 5 novembre 2013.