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Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Ven 21 Avr 2006, 10:53
je pense au beau titre d'ake Edwardson : je voudrais que cela ne finisse jamais chez Jean claude lattès.
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 12 Oct 2009, 10:21
Je voudrais que mon amour meure Qu'il pleuve sur le cimetière Et les ruelles où je vais pleurant celle qui crut m'aimer.
Samuel Beckett
("Poèmes suivi de mirlitonnades", Les Editions de minuit)
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 12 Oct 2009, 10:53
Musset, nuit d'octobre
Honte à toi qui la première M'as appris la trahison, Et d'horreur et de colère M'as fait perdre la raison
Honte à toi, femme à l'oeil sombre, Dont les funestes amours Ont enseveli dans l'ombre Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire, C'est ton regard corrupteur, Qui m'ont appris à maudire Jusqu'au semblant du bonheur;
C'est ta jeunesse et tes charmes Qui m'ont fait désespérer Et si je doute des larmes, C'est que je t'ai vu pleurer.
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Mer 14 Oct 2009, 11:16
Le coeur s'use A tant souffrir en vain La pluie qui tombe Dans le vase encrier du silence Me tient compagnie Implacablement Près de la fenêtre Où l'eau ruisselle Ne plus pouvoir bouger Rivé au sol Amer Par un lien plus tenace Que mon amour piétiné.
Francis Giauque
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Jeu 15 Oct 2009, 10:25
Le Verdict
Et la parole de pierre tomba Sur mon sein encore vivant. Ce n'est rien. J'étais préparée. De toute façon je m'y ferai.
Aujourd'hui, j'ai beaucoup à faire ; Il faut que je tue ma mémoire jusqu'au bout, Il faut que l'âme devienne comme de la pierre. Revivre, il faut que je l'apprenne.
Sinon ... le chaud bruissement d'été Est comme une fête derrière ma fenêtre. Depuis longtemps je pressentais Ce jour si clair et la maison déserte.
Anna Akhmatova
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Ven 16 Oct 2009, 18:00
L'adieu
Ta main s'élève en un adieu que je n'ai pas vu retomber. Nos bouches n'ont pu finir leurs baisers qui restent entre nous comme un pont coupé
Ton dernier regard est une jetée pour la vie dont je touche le fond de toute ma peau sans visage, de tout le poids de la terre
Bientôt l'espace se mettra entre nous et nous ne serons plus que deux êtres en qui dure tout un passé de joie comme un peu de soleil éclaire encore
les murs qu'il vient de quitter. Ton corps ne bougera pas plus qu'une fenêtre allumée dans la nuit chassée par le vent et la pluie.
Lucien Becker
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Sam 17 Oct 2009, 10:11
A la dame si reine
A la dame si reine Est le cabaret où je suis attablé ce soir Parmi des tables vides et nues comme des tombeaux Les garçons ont fait grande toilette Ils s'affairent autour des chaises sans occupant. Dans leur costume de corbeaux
Ils ont l'air de célébrer le mariage de la solitude et de la nuit Et moi j'attends. Parfois le téléphone résonne et nul ne va répondre Et peut-être est-elle au bout du fil, loin d'ici, à m'appeler, Mais nul ne répond et je ne sais quelle force m'interdit d'aller prendre l'appareil et de dire
«C'est moi. L'alcool brille dans les bouteilles Viens, viens vite Nous boirons toute la nuit si tu le désires Si tu veux dormir tu dormiras dans mes bras En attendant le matin de cristal et le drap mouillé Qui tombe comme une vague sur la ville ».
Là-bas la maison est vide Je cours de chambre en chambre en appelant Je pleure sur ton oreiller Je sanglote en disant ton nom Car nulle année passant après une autre année Ne pourra distraire ma pensée de ta pensée Mon désir de ton désir et ma bouche de ta bouche.
Les draps se saliront sans être froissés Sur le lit où tu aimais dormir Et je crève d'être seul et d'appeler et d'imaginer Les larves immondes que le destin A dressées sur notre chemin.
Robert Desnos
(Poème inédit offert par Youki Foujita à Jean-Pierre Rosnay)
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 19 Oct 2009, 16:38
Quelqu'un parle au tango
Tango que j'ai vu danser sur le fond jaune du couchant, par ceux qui étaient capables d'autre danse armée d'un couteau.
Tango de ce Maldonado, moins riche d'eau que de boue, tango sifflé au passage sur le haut siège du cocher.
Insouciant et effronté, tu regardais toujours en face. Tango qui as incarné le bonheur d'être un homme de courage.
Tango qui a été heureux comme je l'ai moi-même été si j'en crois mon souvenir : souvenir qui fut oubli.
Depuis cet hier-là, que n'avons-nous pas l'un et l'autre vécu Le jeu et le chagrin d'aimer sans être aimé.
Je serai mort, tu resteras Coulant au bord de notre vie. Pour Buenos Aires pas d'oubli, Tango tu fus et tu seras.
Jorge Luis Borges
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 19 Oct 2009, 17:38
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 19 Oct 2009, 18:42
Ah ! ah ! Adamak doit donc connaître le groupe "Gotan Project" (Gotan pour tango en inversant les syllabes) ... je me rends sur le fil de Adamak illico, pour y placer un autre poème de Borges, qui fut l'un de ceux qui a le mieux célébré le tango ...
Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
Sujet: de Borges une "milonga" Mar 20 Oct 2009, 18:24
Borges, Milonga de Jacinto Chiclana
Je me rappelle il y a longtemps, Une nuit à balvanera Que quelqu’un a lâché un nom C’était jacinto Chiclana.
Il fut également question D’un coin de rue et d’un poignard, Les lames croisées et leur éclat Les années nous les laissent voir.
Qui peut savoir pourquoi ce nom, Ne cesse pas de me chercher ; Moi j’aimerais beaucoup connaître, Cet homme et ce qu’il a été
D’un caractère mesuré Je le vois grand et accompli Et sans un mot plus haut que l’autre, capable de jouer sa vie.
Personne qui d’un pas si ferme, ait jamais marché sur la terre personne qui fut comme lui et dans l’amour et dans la guerre
Sur le jardin et sur la cour, sont les tours de Balvanera, à un coin de rue comme un autre, le hasard de cette mort là.
Je ne vois pas tous les détails, Je vois sous le jaune falot, Le choc des hommes avec des ombres, Et la vipère du couteau.
Peut-être à ce moment précis où il a senti la blessure, a-t-il pensé que pour un homme, il n’y a pas d’adieux qui durent.
IL n’y a que Dieu pour savoir de quelle trempe était cet homme ; Messieurs, je chante en ce moment, ce que dit le nom qui le nomme,
Parmi les choses il en est une, dont personne ne se repend sur cette terre, Cette chose c’est d’avoir pu être vaillant.
L’espérance jamais n’est vaine, Toujours est meilleur le courage, Cette milonga que je chante, est pour Jacinto Chiclana
Jorge luis Borges La « milonga » n’a pas la poésie du tango elle appartient plus aux bas-fonds de Buenos Aires
Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
Sujet: pour Constance Mar 20 Oct 2009, 18:51
chère amie, j'ose te dire amie, tu connais beaucoup de B orges , du tango ,de Buenos Aires je te sens proche de mon pays. Le tango, autrefois repoussé a pris maintenant une valeur bien méritée, Des auteurs comme Homero Manzi, ,un poète, Discépolo, un philosophe et d'autres, la liste serait longue, n'oublons pas Gardel, le tango je répète fait le tour du monde, On avait demandé une fois à Sabato si le tango est poétique: il a ´répondu avec une strphe d'un tango: où était Dieu quand tu es partie? vous ne voyez pas la poésie dans ces vers? je suis contente
Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
Sujet: le tango Mer 21 Oct 2009, 01:04
bonsoir,demain ou après demain, je vais envoyer sur le fil de "musique classique" deux vidéos du tango"Por una cabeza" (pour une tête) une jouée par le célèbre violoniste Perelman et l'autre Al Pacino qui danse ce tango dans le film "parfum de femme" le tango a fait un bond en avant dans le monde.
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Mer 21 Oct 2009, 13:39
Bonjour amie Amadak ... ... pour être honnête, avant de lire Borges et de pouvoir assister à un concert intégral de "Gotan project" sur Arte, hors le fait que j'étais sensible à la sensualité du tango, je n'y voyais qu'une danse de salon enseignée pour aller guincher dans les bals musettes (sans pour autant la mépriser et ceux qui la pratiquaient car, par principe, je ne porte jamais aucun jugement définitif et préremptoire sur les goûts de mes alter ego) ... or, à la lumière de ces découvertes, il m'est apparu que le tango est à l'Argentine ce que le blues est US : chanter et pleurer le temps qui passe, chanter désespérément la vie, l'amour et la mort ... avec toutefois cette différence que le tango avec ses accents rauques, est empreint d'une sensualité brutale, tandis que le blues exalte la douce nostalgie ...
Dernière édition par Constance le Mer 21 Oct 2009, 14:26, édité 1 fois
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Mer 21 Oct 2009, 14:23
Rivale, un jour je te viendrai; La nuit plutôt, au clair de lune, Quand dans l'étang crie le crapaud Et quand délire la pitié
Et, attendrie par le battement Jaloux de tes paupières, Je te dirai : je ne suis pas, Je suis un songe et je te rêve
Et je dirai : console-moi, mon coeur blessé se tord, Et je dirai : le vent est frais, Le ciel brûle d'étoiles.
Marina Tsvétaïéva
Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
Sujet: rotko; Capri Ven 23 Oct 2009, 03:44
j'ai cette chanson,Capri et je ne me lasse jamais de l'entendre. c'est une de mes préférées.
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Mer 28 Oct 2009, 21:27
Elle m’aime, elle ne m’aime pas Je trie mes mains Et j’ai cassé mes doigts. Alors les premières têtes des marguerites Secouées d’une chiquenaude sont cueillies et sans doute éparpillées en mai que mes cheveux gris se révèlent sous la coupe et la douche que l’argent des années nous enserre éternellement ! honteuse sensation banale- sentiment que j’espère que je jure jamais elle ne reviendra vers moi.
C’est bientôt deux heures Pas de doute tu dois déjà dormir Dans la nuit La voix lactée avec ses filigranes d’argent Je ne suis pas pressé Et rien en moi Ne veille ni ne t’accable de télégrammes
La mer va pleurer La mer va dormir Comme ils disent. L’incident s’est cassé la gueule. Le bateau de l’amour de la vie S’est brisé sur les rochers du quotidien trivial Toi et moi sommes quittes ; pas la peine de ressasser Les injures de chacun Les ennuis Et les chagrins
Tu vois, En ce monde tous ces sommeils paisibles, La nuit doit au ciel Avec ses constellations d’argent En une si belle heure que celle-ci Quelqu’un alors s’élève et parle Aux ères de l’histoire Et à la création du monde.
Je connais le pouvoir des mots ; je connais le tocsin des mots Ce n’est pas le genre que les boîtes applaudissent De tels mots des cercueils peuvent jaillir de terre Et iront s’étalant avec leurs quatre pieds en chêne ; Parfois ils vous rejettent, pas de publication, pas d’édition. Mais les mots sacro-saints qui vous étouffent continuent à galoper au dehors. Vois comme le siècle nous cerne et tente de ramper Pour lécher les mains calleuses de la poésie. Je connais le pouvoir des mots. Comme broutilles qui tombent Tels des pétales à côté de la piste de danse rehaussée. Mais l’homme avec son âme, ses lèvres, ses os …
Vladimir Maïakovski
(Dernier poème écrit par Maïakovski, qui fut retrouvé dans sa poche après son suicide.)
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 02 Nov 2009, 10:44
Il pleut sur notre amour
C'est une pluie d'avril Sur le jardin tranquille Qui lentement s'éveille, Et voilà qu'une abeille A l'aile un peu froissée Doucement s'est glissée Dans la première fleur Ouverte avant son heure. Notre amour vient d'éclore Tendre et timide encore Hésitant et fragile Comme une pluie d'avril
C'est une pluie d'été Pesante et entêtée Qui tombe à larges gouttes Sur la campagne d'août, Les blés sont engrangés, De la terre gorgée Monte des profondeurs Une puissante odeur. Ne soyons plus qu'un corps Qu'un être, qu'un accord Un soleil éclaté Qui coule en pluie d'été
C'est une pluie d'automne Au rythme monotone Qui tristement ruisselle. Déjà les hirondelles Réunies sur un fil Préparent leur exil. Le vent pousse les feuilles Jusque sur notre seuil, La flamme dépérit Sous le ciel triste et gris Et notre amour frissonne Sous cette pluie d'automne
C'est une pluie d'hiver Qui frappe de travers Sous le vent de décembre Les vitres de la chambre. Dans l'âtre le feu meurt, Et se glace mon coeur Et se vide ma tête. J'entends la girouette Qui pleure sur le toit, Le cerf qui brame au bois, La pluie d'hiver dehors Et notre amour est mort.
Robert Ezdra
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Lun 23 Nov 2009, 16:38
Je t’ai rêvée en la naïveté des choses, Et j’ai parlé de toi aux plus vieilles d’entre elles, À des champs, à des blés, aux arbres, à des roses. Elles n’en seront pas pourtant plus éternelles, Mais d’elles ou de moi celui qui doit survivre En gardera quelque douceur pour ses vieux jours... Je m’en vais les quitter, puisque voici les givres. Tu ne les connaîtras jamais... les temps sont courts... Mais vous ne pouvez pas vous être indifférentes, Simplement parce que je vous ai très aimées... Ô les toutes petites et si vieilles plantes ! Moi qui ne me les suis jamais imaginées Hors de leur sol natal, ce m’est un grand chagrin De savoir qu’elles mourront sans t’avoir connue... Elles ont des airs si résignés, si sereins, Et si tristes de ce que tu n’es pas venue ! Que mon cœur soit pour toi le grand champ paternel, Où si tu n’es pas née au moins tu dois mourir. Que je te plante en moi, germe de toute rose, Pour oublier que tu vécus ailleurs qu’en moi. Et tu passeras moins qu’ont passé bien des choses.
Henry Bataille
Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Jeu 03 Déc 2009, 21:47
Fontaines dites-moi le nom de celle que j'ai perdue dans le murmure des haies dépouillées parmi la pluie le sang et la boue
Francis Giauque
PtiteBoueOsoulier pilier
Nombre de messages : 105 Date d'inscription : 26/05/2011
Sujet: Amour toujours... Dim 29 Mai 2011, 09:38
Fais-moi une place by Julien Clerc --------------------------------------- Fais-moi une place Au fond d' ta bulle Et si j' t'agace Si j'suis trop nul Je deviendrai Tout pâle, tout muet, sans vie(tout p'tit) Pour qu’tu m'oublies
Fais-moi une place Au fond d' ton cœur Pour que j' t'embrasse Lorsque tu pleures Je deviendrai Tout fou, tout clown, gentil Pour qu' tu souries
J' veux q' t'aies jamais mal Q' t'aies jamais froid Et tout m'est égal Tout, à part toi Je t'aime
Fais-moi une place Dans ton av'nir Pour que j'ressasse Moins mes souvenirs J’ aurais jamais mon air Eteint hautain Pour qu'tu sois bien
Fais-moi une place Dans tes urgences Dans tes audaces Dans ta confiance Je s'rai jamais Distante, distraite, cruelle Pour q' t’ai des ailes
J' veux pas q' tu t'ennuies J' veux pas q' t'aies peur J' voudrais q' tu oublies L' goût du malheur Je t'aime
Une petite place Ici, maintenant Car le temps passe À pas d' géant Je me ferai Tout neuve, tout belle, tout ça... Pour être à toi
PtiteBoueOsoulier pilier
Nombre de messages : 105 Date d'inscription : 26/05/2011
Sujet: Re: Variante: Quand l'amour n'est plus... Dim 29 Mai 2011, 09:46
Françoise Hardy Message personnel ---------------------------- Au bout du téléphone, il y a votre voix Et il y a les mots que je ne dirai pas Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres Je voudrais vous les dire Et je voudrais les vivre Je ne le ferai pas Je veux, je ne peux pas Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien Je voudrais arriver, je reste, je me déteste Je n'arriverai pas Je veux, je ne peux pas Je devrais vous parler Je devrais arriver Ou je devrais dormir J'ai peur que tu sois sourd J'ai peur que tu sois lâche J'ai peur d'être indiscrète Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être
Refrain Mais si tu crois un jour que tu m'aimes Ne crois pas que tes souvenirs me gênent Et cours, cours jusqu'à perdre haleine Viens me retrouver Si tu crois un jour que tu m'aimes Et si ce jour-là tu as de la peine A trouver où tous ces chemins te mènent Viens me retrouver Si le dégoût de la vie vient en toi Si la paresse de la vie S'installe en toi Pense à moi Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes Ne le considère pas comme un problème Et cours, cours jusqu'à perdre haleine Viens me retrouver Si tu crois un jour que tu m'aimes N'attends pas un jour, pas une semaine Car tu ne sais pas où la vie t'ammène Viens me retrouver Si le dégoût de la vie vient en toi Si la paresse de la vie S'installe en toi Pense à moi Pense à moi