Pink Floyd

Puisque désormais on peut ouvrir beaucoup plus facilement des fils sur les différents artistes, pourquoi s'en priver ? J'aime beaucoup les Pink Floyd même si à vrai dire je les écoute assez rarement. Il faut prendre le temps de le faire.

Pour moi il y a deux incontourables. Non, non, pas The Dark side of the Moon ou The Wall, mais A saucerful of secret et Wish you were here.



D'un côté, il y dans A saucerful of secret, Let there be more light, un pur chef d'oeuvre. Vraiment je pèse mes mots ! Elle fait partie des chansons dont je parle sans arrêt (un peu comme Le Port de l'angoisse pour les films ).



De l'autre, dans Wish you were here, le morceau du même nom - beaucoup moins expériemental - ainsi que Shine on you crazy diamond (surtout la partie 2 qui dure déjà douze minutes).

Ce sont ces deux albums que je connais le mieux, et encore pas entièrement, car quand une chanson me plaît j'ai tendance à m'arrêter dessus et parfois je ne prends pas le temps d'écouter le reste.

Génial... j'allais l'ouvrir !!! c'est vrai promis !!! Merci merci !!!

Mon album préféré, à un moment en tout cas, fût :



Meddle
1. One of these days
2. A pillow of winds
3. Fearless
4. San tropez
5. Seamus
6. Echoes

Sorti en novembre 1971, Meddle est probablement l'album qui a consacré Pink Floyd comme un des groupes majeurs de l'époque grâce à One of These Days, devenu un classique de leurs concerts, et surtout Echoes, un titre long de 23 minutes.

Une légende persistante veut que Echoes, dernier morceau de Meddle, soit synchronisé avec la dernière section du film 2001, l'odyssée de l'espace réalisé par Stanley Kubrick, sorti trois ans plus tôt.

Par ailleurs, c'est Meddle qui définit le son de Pink Floyd comme progressif, c'est-à-dire de longues pièces complexes et souvent divisées en plusieurs mouvements. (source wiki)

Connais pas... Utopie.

Alors j'en parle à Mister Utopie car c'est un dingue des Floyd.

Je crois qu'on a tous les 33 tours (Moon ne demande pas ce que c'est :boude: ) sauf les récents (ok ne sont pas sortis en 33trs ?) et plus de platine. Pour Noël, je suis tombée sur toute une collection d'occasion CD, donc le Monsieur a eu un très beau cadeau, il en manque encore quelques uns.

Je le fais participer un peu (bon pas le clavier, il veut pas et puis il a pas le droit).

Ses trois préférés sans réécoute de l'ensemble :

Wish you were here
The wall
Animals

J'ai neuf albums des Pink Floyd dont je n'ai pas encore fait le tour. Je vais attendre un peu avant de me jeter sur Animals et Meddle.



Ps :

Citation :

(Moon ne demande pas ce que c'est)

J'écoutais Mary Poppins et Casimir en 33 tours (ou 45 je ne sais pas) quand j'étais petite.

Moon a écrit:

Pour moi il y a deux incontourables. Non, non, pas The Dark side of the Moon ou The Wall, mais A saucerful of secret et Wish you were here.

Ummagumma est très bon aussi. Et pour l'orchestration, écoute Atom Heart Mother.

J'écoute régulièrement Pink Floyd depuis 20 ans, tous les albums avant "The Wall". Du psychédélisme brut de "Saucerful of secrets" au planant "Wish you were here". Chacun de ces albums est lié pour moi à des souvenirs (lectures, ambiances, rencontres, etc.). J'ai même l'impression que j'ai dû écouter Pink Floyd par "inadvertance" quand j'étais tout petit, car "Wish you were here" me plonge parfois dans des souvenirs très anciens...
Parmi les reprises de chansons des Floyd, l'une de mes préférées est celle-ci, par un trio de violoncellistes, Rasputina:
https://www.youtube.com/watch?v=DdMp7C8T-ts

Je voulais vous parler d'un concert que j'ai vraiment apprécié et qui plaira aux amoureux des Pink Floyd.. c'est un concert de David Gilmour, guitariste des Floyd et je pense qu'il n'est pas illogique de le mettre ici, surtout qu'il reprend des musiques du répertoire des de ceux-ci. Par contre je précise que c'est un DVD

En Concert au Royal Festival Hall de Londres


J'ai vraiment eu un gros coup de cœur pour ce concert, on est sous le charme

David Gilmour : En Concert au Royal Festival Hall de Londres DVD

Citation :

En concert au Royal Festival Hall de Londres lors du festival Meltdown, David Gilmour, filmé par David Mallet (le clip "Ashes To Ashes" de David Bowie, c'est lui), offre un set impeccable de bout en bout, qu'il reprenne un classique de Leiber et Stoller, qu'il joue acoustique ou qu'il s'attarde sur le répertoire de Pink Floyd au moment où le génial Syd Barrett en faisait encore partie.

On accordera toutefois une mention spéciale aux titres extraits de l'album Wish You Were Here dont "Shine On You Crazy Diamond". Hervé Comte

J’ai dans l’idée de construire un mur. Toute la journée, je charge des pierres et j’élabore ce mur, pierre par pierre, rangée par rangée. « Dans mon esprit, il n’y a rien de plus mystérieux ni de plus beau qu’un mur. Je le vois déjà : dressé dans cette prairie, élevé comme une énorme barrière contre le temps. Ce mur sera un mémorial à lui-même, messieurs, une symphonie de pierres ressuscitées, et chaque soir il chantera un hymne au passé que nous portons en nous [Paul Auster, La Musique du Hasard] ». Et je me retrouve seul, fâce à ce mur. Rien ni personne, seulement un mur, seulement des pierres. Et pourtant, face à ce mur qui me parait infranchissable et grâce à un titre, je peux passer par dessus pour m’échapper, m’évader à volonté, et enfin revenir 30 minutes après me ressourcer devant ce mur.

Echoes de Pink Floyd (of course). Dès les premiers soubressauts de cette musique interstellaire, mon esprit divague et s’éparpille autour de moi. Je me mets à planer dans les airs, à survoler les champs, entre corbeaux et goëlands, à dévaler les plaines parmi les meutes de loups et m’enfoncer dans les forêts majestueuses. Je prends de la hauteur et découvre un nouveau monde, de couleur verte, de couleur bleue, de couleur brune... Multitude de tons, multitude de senteurs, multitude de sensations. Une nouvelle planète s’ouvre à mes yeux. Je peux passer de la majestée de la mer à la grandeur de la montagne en passant par la solitude du désert. Mais je reste bouche bée devant tant de beauté naturelle. Que la vie peut être belle...



Je me retrouve à nouveau fâce à ce même mur, regardant fixement ces mêmes briques. A nouveau seul, assis sur mon zafu. Le satori n’est pas encore pour aujourd’hui. Mais, tant pis ou tant mieux, cela me donnera l’occasion de retenter cette expérience.

Vous avez encore 30 minutes à perdre et souhaitez renouveler l'expérience, découvrir de nouvelles frontières à votre musique intérieure ? Alors suivez votre humble serviteur...

Moi j'ai un faible pour la totalité de l'album Division Bell... Lost for Words etc... Et les photos qui vont avec... C'est du grand art !

Utopie a écrit:

Je crois qu'on a tous les 33 tours (Moon ne demande pas ce que c'est :boude: )

Faut-il encore pouvoir les écouter... Tu as donc un "tourne disques" ???
Je trouvais ça tellement agréable ces petits bruits émis par ce gros appareil !

Dites, même les gamins comme nous ont entendu parler de cette lointaine époque des 33 tours!

Moi, j'avais même un vieux 78 tours de mon grand-père, mais je ne savais pas l'écouter !

Difficile de sortir un CD du lot (désolé, j'ai pas de 33 malgrè mon grand âge) parce que chacun a sa spécificité, son âme, sa magie... Suivant mon bouillonement (ou létargie) intérieur, je n'ai pas envie d'écouter le même Floyd... Mes écoutes varient également en fonction du temps, de la grisaille ou de la chaleur ambiante...

Certes, il y a Meddle avec son éternel et incontournable Echoes, titre qui surclasse tous les autres...



Mais il y a aussi Ummagumma avec sa première partie Live et les fabuleux Careful with that axe Eugene et Set the Controls for the Heart of the Sun, et sa seconde partie totalement expérimentale...

Je n'oublie pas non plus Atom Heart Mother avec sa magnifique vache (une Normande ?) que j'apprécie pour son somptueux coté symphonique. Une merveille... Du rock classico-psychédélique !

Que dire aussi de More avec des images qui me reviennent du film de Barbet Shroeder. Splendide film : le premier visionnage m'a laissé perplexe, mais depuis, j'ai appris à l'aimer... en même temps que l'art de prendre de la drogue

Et si j'évoque More, je suis obligé de parler de Obscured by the clouds, un autre film de Barbet Shroeder (La Vallée) avec la magnifique Bulle Ogier et le non moins surprenant Jean-Pierre Kalfon... Un grand moment cette B.O. que j'écoute particulièrement la nuit, pendant quelques spleens nocturnes...

Vous croyez que je vais tous vous les citer ? Non pas tous, j'ai déserté les Floyd après The Final Cut, qui des années après me semblent se bonnifier...

Et puis, il y a, aussi et encore, Wish You Were Here qui porte très nettement la marque de Gilmour et qu'esthétiquement est vraiment sublime... Une version plus "cuivrée" des Floyd qui s'écoute au calme, l'esprit serein, zen...

Mais je ne peux pas partir sans parler de leur somptueux album concept (non pas The Wall, dont j'ai eu ma période comme tout ceux de ma génération) mais de celui avec des cochons volants. Fabuleux : Animals, une merveille !



Avec tout ça, lequel que je préfère ? aucune idée... tous peut-être (enfin presque)... J'avoue que maintenant, avec leurs carrières respectives en solo, j'a tendance à préférer nettement Un Roger Waters qui me surprend plus qu'un David Gilmour...

Je crois que ma première écoute d'Animals a été l'un des seuls moments durant lequel je me suis réellement envolé. Je les connaissais déjà à l'époque mais je ne savais pas qu'ils étaient l'auteur de cet album au moment de mon écoute ; il est resté durant un bout de temps comme une porte bien mystérieuse à travers le mur (Et il le demeure malgrès tout).

AAaaaaaaaaaah Pink Floyd!!
J'ai été bercé par les Floyd et les Doors, mon papounet en est vraiment plus que mordu..
Mon préféré c'est Ummagumma parce qu'il y a une originalité peu commune, et juste aprés "Wish you were here" parce que...ben parce que. C'est dur d'expliquer mais il me transperse celui là, puis je crois que tout le monde s'est essayé de le jouer lol.
Un DVD qui m'a laissé un souvenir terrible c'est le "Live in Pompeï" parce que c'est grandiose au milieu des ruines et on part sur une autre planète.

Un petit test comme ça pour voir si il ne vous manque pas un album ...

Hum... on peut voir l'autre face, juste pour vérifier ?

En proposant aux Pink Floyd de tourner dans l'univers minéral de Pompéi et du Vésuve, sans public, Adrian Maben avait l'intention de réaliser avec eux un film "à l'extrême opposé de l'ambiance de Woodstock". Refusant toute idée de play-back, le groupe livre notamment de superbes interprétations d'"Echoes", "A saucerful of secrets" et "One of these days". Le résultat initial fut à l'affiche en 1972, quelques mois avant la sortie de Dark side of the moon. La version diffusée ce soir est complétée par plusieurs morceaux de l'album, enregistrés après coup en studio à Paris.



Et dans un tout autre registre, après cet éblouissant et magique Live, il y a Emmanuelle magnifiée par un éblouissant et magique Pierre Bachelet.
Soirée Rock'n'roll sur Arte, ce soir

Richard Wright, un membre fondateur du groupe Pink Floyd, est mort lundi à sa résidence de Londres. Le claviériste de 65 ans était atteint du cancer.

Un porte-parole de Pink Floyd a fait part de la nouvelle aux médias. La famille de Wright n'a pas voulu révéler plus de détails à propos de sa maladie. Elle a tout simplement indiqué que sa bataille contre le cancer avait été courte.

Wright avait rencontré Roger Waters et Nick Mason alors qu'ils étaient étudiants. Il s'était ensuite joint à leur groupe Sigma 6. Cette formation allait éventuellement devenir Pink Floyd.

En 1967, il avait participé à l'album «The Piper at the Gates of Dawn» avec Syd Barrett, Waters et Mason.

Wright a notamment écrit certaines des pièces-clés du groupe comme «The Great Gig In The Sky» et «Us And Them» de l'album «Dark Side of the Moon».

Il avait quitté Pink Floyd au début des années 80 pour y revenir en 1987. En 1994, il avait participé à l'enregistrement de «The Division Bell», le dernier opus studio de la formation.

Dans les années 2000, en plus de mener sa propre carrière, Wright accompagnait également David Gilmour, musicien qui s'est joint à Pink Floyd en 1968, pour les projets solos de ce dernier.

Sources: BBC News, Associated Press.

Richard Wright, c'est aussi
- Sysyphus Part I
- Sysyphus Part II
- Sysyphus Part III
- Sysyphus Part IV

Sysyphus est une chanson en 4 parties du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd sur leur album de 1969, Ummagumma. Cette contribution solo de Rick Wright est une courte symphonie rock progressive dans laquelle le claviériste explore et expose des facettes très diverses de son art. C'est une légende de la mythologie grecque qui lui en fournit le prétexte. [Source Wikipedia]

Je conseille vivement d' écouter, pour ceux qui aiment le Pink Flod du début, le premier album "the piper at the gates of dawn" sorti en 1967, ainsi que les 2 albums solo de Syd Barrett leader et fondateur du groupe jusqu'en 1968, "the madcap laughs" et "Barrett" sortis en 1969 et 70.
Dans le style rock camisole on n'a pas fait mieux!

ducro42 a écrit:

Je conseille vivement d' écouter, pour ceux qui aiment le Pink Flod du début, le premier album "the piper at the gates of dawn" sorti en 1967, ainsi que les 2 albums solo de Syd Barrett leader et fondateur du groupe jusqu'en 1968, "the madcap laughs" et "Barrett" sortis en 1969 et 70.

Certains diront que je ne suis pas un vrai fan de Pink Floyd, mais j'ai toujours eu du mal avec "The Piper at The Gates of dawn". Je ne saurais expliciter clairement non pas mon refus ou mon aversion pour cet album, mais à vrai dire je n'accroche pas (ce qui ne veut pas dire que je ne le considère pas, ou ne l'estime pas).

Musicalement, il ne m'attire pas et je n'arrive à ressentir aucune émotion à son écoute. Pourtant, "The Madcap Laughs" j'adore. Pas vraiment rock, je le vois comme un nouveau genre peu expérimenté : le folk psychédélique ! :yes: