Lecture commune de février 2008

traversine a écrit:

L'amant, Moderato cantabile et Hiroshima mon amour m'ont tellement peu plu et apporté que j'ai peur que ce prérequis influence ma lecture du Barrage... Mais je veux bien m'y lancer quand même : je suis une éternelle curieuse...

Voilà comme moi Traversine essayons étant donné que moi j'ai quand même été accrochée par les deux que j'ai cités alors pourquoi pas?

Je pense que Barrage du pacifique sera moins étrange et pourrait vous plaire, c'est un roman, une histoire racontée de façon plus ? conventionnelle...

Hiroshima mon amour, je n'ai pas accroché, comme quoi
Moderato cantabile, j'ai adoré, mais ce petit roman n'est pas si aisé, un peu abstrait,
L'amant... bien mais avec tout le tintouin et le film, pas facile de se faire une idée, je préfère nettement d'autres textes.

Duras a un ton particulier, je ne pense pas qu'il faut être plus ceci ou moins cela pour aimer ses livres, mais on n'aime ou pas, il n'y a pas de mal dans un sens ou un autre. On n'y peut rien... je pense

Allez, bon, je te suis Utopie, j'irai à la bibliothèque cet après-midi pour voir s'ils ont "Barrage contre le Pacifique".


Voilà, je reviens de la biblio, je l'ai ! Y'a plus qu'à .... (quand j'aurai terminé mes "en cours" lol ! )

Bon j'ai mis le portail à jour avec le Barrage... je cherchais un autre titre à proposer pour ceux qui ne voulaient pas le relire.
Je les ai tous aimés, j'ai du mal à proposer... ils sont différents entre La douleur... Le marin de Gilbraltar ou L'homme assis dans le couloir, c'est selon...

Ah si... un qui est extra et que certains réfractaires à Duras ont aimé : Des journées entières dans les arbres

Citation :

Quatre nouvelles. Un des textes les plus connus raconte la vie d'une concierge de Paris et son amitié avec un balayeur "Madame Dodin". La nouvelle éponyme a fait l'objet d'une adaptation théâtrale par l'auteur: elle a pour héros un de ces éternels enfants qui sont les préférés des mères.

Les vrais enfants sont ceux qui ont passé leur enfance dans les arbres à dénicher des nids, et perdu leur vie. Les mères, en effet, préfèrent aux autres ces éternels enfants là. Et l'amour qu'elles leur portent, non seulement survit, mais s'enfle de leur vieillesse, de la déchéance de leur raison, de la magnificence toujours plus grande de leur immoralité

Un autre aussi qui parle de l'écriture, de la mort mais pas de façon morbide c'est Ecrire ...

"Madame Dodin"


Cette concierge-là est extraordinaire, un superbe personnage !

C'est autre chose que la Renée du Hérisson élégant

Des journées entières dans les arbres, suivi de Le Boa, Madame Dodin et Les Chantiers, récits (Gallimard, 1954 et « Folio » n°2993)

A verifier si le folio contient bien madame Dodin.

Pourquoi il n'y serait pas ... le titre du bouquin c'est Des journées entières dans les arbres... donc il n'y a aucune raison, ce ne sont pas histoires écrites séparément.

Evidemment qu'il y est

Des journée entières dans les arbres est la première des quatre nouvelles et donne son titre au Folio. Après il y a Le Boa, puis Madame Dodin, puis Les Chantiers, tout comme utopie le dit.

J'suis sûre, le bouquin est à côté de moi sur mon bureau

Faut pas vous fâcher ! je ne la connais pas moi, la Dodin et la rue saint benoit n'a peut-être plus ses arbres.

On peut aussi imaginer que le contenu d'un recueil de nouvelles puisse être remanié, non ?

On peut même imaginer qu'il n'y ait que les débuts ... (version très pessimiste)

Non je rigole, mais non non ce n'est pas dans l'habitude de Duras de faire des recueils de nouvelles... et puis je ne sais pas mais remanié... surement ça existe si tu le dis mais dans le cas de Duras, je ne l'imagine pas mais bon je ne m'appelle pas folio...

Bon te voilà rassuré :cho:

je n'ai pas d'exemples précis à te donner mais je sais que différentes nouvelles (pas de Duras) apparaissent chez le même editeur dans différents recueils.

bon, c'est pas grave, on n'en a pas fini avec la Duras.

J'ai trouvé Emily L. de Duras (j'avais envie d'en lire un autre que Barrage...) et Cosmos de Gombrowicz.
Ce sont des livres minces (j'ai lu Emily L, hier), qui peuvent voyager.

Emily L m'a gonflée, j'ai pas pu le finir...
De Duras, pour l'instant, mon préféré est Les petits chevaux de Tarquinia
Je n'ai pas lu le barrage, je le ferai volontiers s'il est choisi pour la lecture commune !

Marie kiss la joue a écrit:

Je n'ai pas lu le barrage, je le ferai volontiers s'il est choisi pour la lecture commune !

Le barrage contre le pacifique est en effet la lecture commune.

D'autres Duras sont à l'ordre du jour pour qui aurait lu le barrage

Gombrowicz reste en option pour quelques grain(e)s.

Tchipette a écrit:

Mais attention, un jour je vous proposerai peut-être bien un petit latino-américain

Ah oui faut noter cette idée là !!!

de Duras je n'ai lu qu'Ecrire.....je n'ai pas eu envie de lire autre chose

comme le barrage est à la bibliothèque, je vais essayer

Mona, il y a une deuxième option "Cosmos" de Gombrowicz ...

Commencer par Ecrire de Duras... dur dur je pense

vais voir si Cosmos est disponible .....

Bon, "j'attaque" le barrage de Duras cet après-midi ...

mona a écrit:

vais voir si Cosmos est disponible .....

Pour Gombrowicz ce n'est pas forcément ce titre là. L'idée c'est de découvrir l'auteur.

rappel

Citation :

Le barrage contre le pacifique est en effet la lecture commune.

D'autres Duras sont à l'ordre du jour pour qui aurait lu le barrage

Gombrowicz reste en option pour quelques grain(e)s.

Moon

Citation :

Pour Gombrowicz ce n'est pas forcément Cosmos. L'idée c'est de découvrir l'auteur

oui, c'est bien l'idée, le fil Gombrowicz est activé en ce sens.

Citation :

Pour Gombrowicz ce n'est pas forcément ce titre là. L'idée c'est de découvrir l'auteur.

Oui l'idée de découvrir l'auteur bien sur , mais si j'ai évoqué le titre c'est qu'il semblait retenir l'attention ...
Tu l'indiquais et Soussou va le lire, j'ai renchéris et Mona aussi
pis Tchipette, elle nous suit toujours ! et pis et pis peut-être d'autres.
C'est sympa les lectures "communes" spontanées comme ça je trouve.

Ce que je voulais dire c'est que ce n'est pas forcément le titre le plus évident de Gombrowicz. Je ne l'ai jamais lu et je ne connais personne qui l'ait fait donc c'est vraiment l'aventure. Vous me suivez mais comme toujours à vos risques et périls.

Je remets l'extrait ici pour que tout le monde sache vers quoi il se dirige.

Citation :

Perdu, couvert de sueur, je sentais à mes pieds la terre noire et nue. Là, entre les branches, il y avait quelque chose qui dépassait, quelque chose d'autre, d'étrange, d'imprécis.
Et mon compagnon aussi regardait cela.
- Un moineau
- Ouais
C'était un moineau. Un moineau à l'extrémité d'un fil de fer. Pendu. Avec sa petite tête inclinée et son petit bec ouvert. Il pendait à un mince fil de fer accroché à une branche. Bizarre.

(Cosmos)

« il n'y a rien à craindre, ce sera malgré tout une histoire normale » (Gombrowicz)

ne t'inquiete pas :
les "grands grains" savent prendre des risques et/ou suivre les chemins balisés par les connaisseurs de Gombrowicz - dont je ne suis pas.

les posts qui parlaient de gombrovicz et de l'enseignement en Pologne sont Ici, cat ils soulèvent un probleme general, celui de l'enseignement de l'histoire et d'un enseignement sous tutelle.

le titre peut être modifié à votre convenance.

votre fidèle nestor