James Hawes [Angleterre]

Pour le meilleur et pour l’Empire de James Hawes, éditions de l'olivier.

un jeu télévisé et les aventures du héros (1) deviennent désopilantes
(1) c'est un prof anglais endetté jusqu'au cou, il veut gagner les 2 millions de livres promis au vainqueur.

Ses buts : assurer l'avenir de son fils, et séduire une jolie étudiante ... C'est pas gagné !

Très bonnes critiques partout.

Si vous préférez frissonner au Brésil, prenez le ticket Nottret

Le livre démarre sur les chapeaux de roues avec le héros en pleine action devant ses concurrents qui rentrent chez eux complétement abattus.
Lui, dans un style qui allie l'épique et le dérisoire, pense à laisser un message grandiose à son jeune fils.

Les joies de la jungle, peuplée d'insectes et de crapauds venimeux, côtoient les gags - les deux helicos chargés de filmer le héros se télescopent : le héros serait-il à jamais perdu ?

retour en arrière :

- sa vie avant l'aventure pour la télé, les retrouvailles en Australie avec "mon père ce heros au regard si doux" - qui ne veut pas le recevoir comme son fils...

- James Hawes n'a pas son pareil pour introduire l'aventure dans le quotidien : tout est frénétique, les sorties d'écoles où récupérer le gamin, la circulation sur l'autoroute où il faut se garer d'urgence, les conversations des politiques, les projets des animateurs télé...

L'auteur a de l'imagination et de la verve, ce qui donne à son livre un rythme trépidant.

rotko a écrit:

Les joies de la jungle, peuplée d'insectes et de crapauds venimeux, côtoient les gags - les deux helicos chargés de filmer le héros se télescopent : le héros serait-il à jamais perdu ?

retour en arrière : ...

J'ai eu du mal à m'accrocher au départ, après c'était parti et puis là plouf fin du chapitre au moment intéressant et retour en arrière.
Je bloque totalement à ce retour en arrière, j'ai même cherché si ensuite il revenait à ce point de la réception de la balle de cricket.

J'étais impatiente...les Monty Pythons...et puis cela me rappelait Nigel Barsley (l'anthropologue traverse courageusement Borneo au péril de savie et se retrouve sur un terrain de golf)...mais je n'ai pas accroché. De bons moments mais je l'ai vraiment lu parce que je devais le lire.

J'étais peut-être en panne d'humour .

Dans la satyre de l'Angleterre, je préfère Robin Cook.

j'ai lu les 100 premières pages, après j'avais autre chose a faire

J'ai trouvé ça un peu lourd....

Les seules pages qui m'ont fait sourire sont celles de la satire des gouvernants et gouvernements anglais, à la fin...