Philippe Druillet

Philippe Druillet, scénariste dessinateur coloriste, né le 28/06/1944 à Toulouse.

Il entame sa carrière comme photographe ; il vient d'avoir 16 ans. Devenu parisien, il fait rapidement connaissance avec certaines figures de l'époque comme Jean Boullet. En 1966, Eric Losfeld publie son premier album, Lone Sloane, le mystère des abîmes. Pour être encore imparfait, le graphisme de Druillet laisse déjà augurer un grand avenir.

Druillet se consacre ensuite à l'illustration de science-fiction : il collabore aux grandes revues de l'époque comme Fiction et Galaxie et illustre plusieurs volumes du C.L.A. (Club du livre d'anticipation), dont Elric le nécromancien de Michael Moorcock, Dracula de Bram Stoker et La Maison au bord du monde de William H. Hodgson. 1970 est l'année de tous les changements, car il entre à Pilote avec de nouveaux épisodes de Lone Sloane (album Les Six Voyages de Lone Sloane, Dargaud, 1972) qui vont cette fois révolutionner le monde de la bande dessinée. source et suite ici

Je bossais déjà avec l'encre lorsque que j'ai découvert dans Pilote puis dans ses albums les dessins en noir et blanc. C'était avec plaisir que je les redessinais pour m'entrainer et nous étions nombreux à griffonner les pages avec ses graphismes. J'ai donc plus le souvenir et la mémoire sur ses dessins que sur le scénario des BD mais il doit bien y avoir des fans de Druillet dans la salière !

Ca me rappelle mon moustik... enfin il faudrait que je le travaille, je ne compare pas hein, juste j'y pensais

Utopie a écrit:

mais il doit bien y avoir des fans de Druillet dans la salière !

J'aaarriiiiiiiiiiiiiiiiive

Je suis tombée dans Lone Sloane tardivement, et malgré la complexité de certaines parties, j'ai aimé. C'était fou, délirant, joyeux et bizarre.

Et puis il y a eu la grande époque "métal hurlant". Avec des moments géniaux et du moins bon, forcément. Mais toujours plein d'idée, de vie, de niaque. (et pas mal de méchanceté aussi :yes: ).

Il a fait la couverture d'un numéro de la nouvelle parution de Fictions (édité par les moutons électriques), comme au bon vieux temps des éditions opta...

Moi, fan, je le fus quand j'étais jeune (comme Ganimard )

Ah ! Lone Sloane, que de souvenirs...


Mais dans mes vieux jours, je ne lis plus de BD...

Sais pas pourquoi

maïa a écrit:

Mais dans mes vieux jours, je ne lis plus de BD...

Sais pas pourquoi

Non mais, tu n'es pas dans tes vieux jours déjà d'une ! et ensuite essaye de te remettre à lire des BD... ce n'est pas réservé aux djeunz, je me demande si parfois totalement inconsciemment on ne range pas soi même dans une catégorie (y'a-t-il un psy dans la salière ).

Bref replonge !

Ces dessins sentent bon la S-F et le graphisme des années 70, avec quelque chose en plus, la patte de Druillet. Je ne suis pas fan de toutes ses œuvres, mais certaines sont vraiment hallucinantes. On peut passer un temps fou à admirer une seule planche et à profiter de chaque détail.

Paru en avril 2008 aux éditions Hazard :

Voyages de Philippe Druillet

Citation :

Ce superbe catalogue présente un vaste panorama des travaux de Philippe Druillet dans la bande dessinée et la peinture, l'audiovisuel, le design et la sculpture. En plus de nombreux inédits, les témoignages éclairés d'artistes comme Enki Bilal ou Georges Lucas viennent souligner l'éclectisme du créateur de Lone Sloane, aussi à l'aise pour réaliser un album de bande dessinée que pour décorer une bodega en Argentine ! ...trilingue français, anglais, italien.

Pour les amoureux de Druillet et de son coup de patte !

C'est un dessinateur que j'apprécie beaucoup, il y a une démesure, une folie cosmique qui se dégage de certains de ses dessins qui me laisse admiratif.
Son adaptation de Salammbô est une vraie réussite graphique.

Salammbô sur un texte de Flaubert.

sidobre a écrit:

J'avais également, dans un autre style apprécié les 3 tomes, je crois, de la B.D. de Druillet.

Cinq tomes, votre Excellence

J'ai découvert Druillet dans "Pilote", à ses débuts et je lui suis toujours restée fidèle!
Quel dessinateur et surtout quel visionnaire !

"Salambo" va faire partie de mes envies!

Il y a des rencontres qui vous traumatisent pour la vie : celle des illustrations de Druillet en particulier (les autres sont un épisode des Cinq Dernières Minutes qui était titré Meurtre par la Bande, Jérémie de Gillon, Mystérieuse Matin, Midi et Soir de Jean-Claude Forrest, Le Songe d'un Matin d'Hiver d'Hugo Pratt, l'Eternaute de Breccia...et quelques autres encore) pas dans pilote mais dans une pub pour les romans des éditions Opta. Quand aux Voyages de Lone Sloane, ils étaient disponibles dans les bacs de la librairie Flammarion qui se trouvait à mi-hauteur de la Cannebière à l'époque (il y a bien longtemps que je n'y suis pas retourné, pas sûr que ça y soit encore). Pendant des semaines, en revenant du lycée, je me suis arrêté pour feuilleter l'album qui coûtait une vraie fortune. La somme ferait sourire aujourd'hui. Il m'a fallu du temps pour économiser suffisamment mais j'ai fini par l'acheter. Je l'ai encore...

Je perds la tête. Je poste un message pour donner
une précision sur la carrière de Druillet et j'oublie d'en parler !


Si j'en croit ma mémoire qui contient quelques souvenirs des
fameuses Branlettes (manchette où les auteurs racontaient
un peu leur vie) de Métal Hurlant (journal mythique, au moins
pour les 20 ou 30 premiers numéros, par la suite ça s'est
sérieusement dégradé) il aurait commencé comme aide-photographe
et non pas comme photographe. Dans ces années-là, on ne
connaissait pas encore Photoshop. Les micros n'avait même pas
été inventés, je crois. Son travail consistait donc à retoucher les
photos avec un pinceau, une plume et de l'encre de chine.