Francis Ford Coppola

Citation :

Depuis ma jeunesse, j'ai toujours voulu faire "mon" film. Je le connais, mais je ne l'ai pas encore fait. Alors comment le décrire ? Je le vois avec une force de jeu des acteurs très importante. A l'image des films d'Elia Kazan, avec cette thématique tragique. Peut-être que j'appellerai ca un "drame poétique". J'espère en tout cas le réaliser dans les 5 prochaines années.

Citation :

1938, en Roumanie.
Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement.
Ses facultés mentales décuplées, il s’attelle enfin à l’oeuvre de sa vie : une recherche sur les origines du langage.
Mais son cas attire les espions de tout bord : nazis en quête d’expériences scientifiques, agents américains qui cherchent à recruter de nouveaux cerveaux.
Dominic Matei n’a d’autre choix que de fuir, de pays en pays, d’identité en identité.

Tiens j'avais appris une anedocte à son propos, selon la qualité qu'il estimait à ses films, il ne les signait pas de la même façon... il ne signait pas avec tous ses prénoms ... ou que les initiales.

J'avais vu Les parrains, Apocalypse Now qui m'a laissé un souvenir très précis et marquant, Cotton club, pas de souvenir, Peggy Sue s'est mariée que je n'avais pas du tout aimé et c'est suite à ce film que l'on m'avait appris l'anedocte...

Mircea Eliade, dans le temps d'un centenaire chez Folio croit à la possibilité de maîtriser le temps, de se régénérer via des rites initiatiques empruntés au bouddhisme ou au taoïsme, et de rencontrer deux fois la même femme en des circonstances décalées.

J'ai vu « l'homme sans âge » ce soir.
Un film difficile à résumer. Riche, dense, complexe, pleins de thème sous jacents.
Un film qui mériterait d'être vu deux fois, pour tout apprécier.

Un bon cru Coppola qui n’avait rie fait depuis 98.

Le dernier Coppola, d'après un roman de Mircea Eliade, avec Tim Roth.

A voir absolument. Un film de toute beauté, un vrai labyrinthe où mythologie, linguistique et fantastique se mêlent... Pas un film facile, mais une oeuvre fascinante dont on sort sans répopnse mais avec plein de questions, c'est déjà pas si mal

Le début ? Bucarest, 1938. Un vieux professeur qui n'arrive pas à terminer son oeuvre unique sur la naissance du langage, oeuvre pour laquelle il a pourtant renoncé à la femme aimée, est foudroyé lors d'un orage.
Contre toute attente, il ne meurt pas et renaît même, totalement rajeuni et avec des facultés intellectuelles exceptionnelles.
Et alors...

Le titre original est Youth Without Youth.

Film un peu bancal à mes yeux. Première heure passionnante, mais ça devient trop ésotérique une fois la Seconde guerre mondiale terminée. Plusieurs postulats sont abandonnés en cours de route.
Dommage parce que sinon c'est très bien fichu, il y a beaucoup de talents dans l'aspect visuel et sonore du film (Walter Murch, le monteur, n'y est pas étranger).

Désolée pour l'erreur sur le titre anglais !
M'en vais corriger ça et merci de me l'avoir signalée.

Contrairement à toi, c'est la fin que je préfère

Sorti en 1992, ce film est considéré comme le must du film contemporain de vampire. Bien loin de la bêtise de Twilight, le Dracula de Coppola est une adaptation fidèle de l'œuvre de Bram Stoker (1897).

Le casting est assez prestigieux : Gary Oldman, Winona Ryder, Anthony Hopkins, Keanu Reeves...

Malgré l'aspect vieillot des effets spéciaux (17 ans tout de même), il s'agit d'un très grand film de vampire, respectant l'ambiance et les grands thèmes du mythe vampirique.

Ce film fut récompensé par 3 Oscars. L'édition du 15ème anniversaire est actuellement disponible.

Très très grand film.

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Tetro est l'un des films les plus personnels de Francis Ford Coppola, parce qu'il est l'auteur du scénario. Jusqu'à présent, ses plus gros succès au box office étaient des adaptations de romans (Le parrain, Apocalypse Now, Dracula).

J'ai vu: Les parrains, apocalypse now et peur-être un autre. L¡homme sans âge n'est pas arrivé chez nous. Mais le souvenir du talent de Coppola sera toujours pour moi sur les deux que j'ai nommés. Chaque fois que je peux je les vois de nouveau

Citation :

Tetro, le triste, est le surnom qu'il s'est choisi pour changer, renaître, oublier le passé. Il a mis de côté ses ambitions littéraires, il a coupé les ponts avec sa famille, s'est installé à Buenos Aires, où il vit avec une fille qu'il a connue à l'asile psychiatrique.
C'est là que son jeune frère, employé d'une compagnie maritime, vient lui rendre visite, lui reproche de l'avoir abandonné, et se fait accueillir fraîchement.

j'irai sans doute le voir, et j'apercevrai buenos aires comme tu le vis tous les jours !

un aperçu de l'histoire

Citation :

Le thème de Tetro est donc la rivalité, la sourde lutte que se livrent des hommes d'une même famille pour s'affirmer artistiquement. Dans la famille Tetrocini, le despote est le père, chef d'orchestre renommé, dont on célébrera les funérailles sur une scène de théâtre, dans une atmosphère de rancoeur solennelle et de dérision

l'analyse du film dans le Monde qui le trouve déroutant, notamment parce qu'en noir et blanc.

Je n’avais pas fini mon commentaire surCoppola. J’ai lu sur « le monde » un article très intéressant sur son nouveau film « Tétro »Les critiques avant la lettre, influencées par le prestige du réalisateur, sont favorables. On dit que c’est un film complexe avec des scènes « blanc et noir » et couleur.
Je me demande pourquoi un film tourné en Argentine, ne figure pas dans nos principaux journaux, j’ai cherché sans résultat. Les protagonistes nous ne les connaissons pas.
Quel serait l’objectif de diffuser son film d’abord en d’autres pays,et noblesse oblige, l’Argentine devrait figurer aussi-
Nonobstant chaque fois qu’on repasse ses films à la Tv je les regarde avec plaisir.

J'ai vu dans un interview récent Francis F. Coppola dire qu'il n'avait "plus rien à prouver" quant au cinéma. Je me demande si cela a influencé son tout nouveau film ou pas. Qu'en pensez-vous?

Rumble fish (1983)

le titre pourrait être traduit par "le combattant", une variété de poisson qu'on voit dans le film : il attaque sa propre image vue dans un reflet.

Rusty James, un grand adolescent, membre d'un gang, vit dans la rue où il se livre avec plaisir aux bagarres. C'est la jungle urbaine, filles incluses, mais c'est surtout avec l'image de son frère motorcycle boy, un vrai chef de gang, qu'il veut rivaliser.

Le film est riche pour l'environnement familial : père alcoolo, mère disparue - mais recherchée par le fils aîné, le dur qui semble "rangé des voitures".

Ce contexte familial, bien américain, intéresse moins que le cadre urbain qui tient de West side Story et des films noirs : ruelles humides et obscures, dangereuses aussi, très bien filmées, avec des ombres qui peuvent effrayer ou même avoir un effet comique (plutôt rare l'humour, mais il y est).

Ce monde est sans pitié, les luttes sont à mort, mais on trouve des effets poétiques : Rusty James, allongé sur le sol car blessé, décolle en rêve pour retrouver la belle Patti. Le coeur est aussi gros que les bras, mais il ne s'affiche pas.

Belles gueules d'acteurs. Un bon film, on ne décroche pas, on plane avec lui.

Programme d'Août

CINEMA : les films de Francis Ford Coppola.

Le Parrain

Pfiou, que dire?? La première impression est que c'est un chef-d'œuvre. C'est d'autant plus flagrant que tout semble s'enchaîner sans aucun artifice. C'est sans doute le meilleur film sur la mafia italienne que j'ai vu.

Le Parrain, c'est avant tout le charisme d'un Marlon Brando au sommet de son art. Patriarche formidable, homme d'affaires omnipotent... Le rôle permet à Brando d'exprimer son talent, et notamment dans le comportement physique de son personnage : le visage, la démarche, les gestes...

La scène d'ouverture est digne de figurer dans une anthologie du cinéma :



Et puis il y a aussi le jeune Al Pacino, excellent en fils vengeant son père et prenant peu à peu les rênes jusqu'à devenir lui-même le Parrain. Car ce film est une histoire de destins croisés : le chute du père, affaibli physiquement, et l'ascension du fils, Michael, qui sera le Parrain dans les deux films suivants.

La musique, les décors, les acteurs... tout est réuni pour donner un grand film.

Ça, c'est du cinéma!!!!

j'ai le parrain 3 et je vais le regarder sans tarder.

Tu proposes, prince, un réalisateur pour Septembre ?

lance le fil sur le forum dont tu t'occupes.

Les discussions ont déjà commencé, ici

je regarde par épisodes le parrain 3, sans avoir vu les deux précédents, pris par d'autres cinephiles de ma mediathèque.

En 1979, âgé de près de soixante ans, Michael Corleone souhaite faire entrer les affaires de « la famille » dans la légalité. Il multiplie les dons à l'église et s'est attiré les bonnes grâces de l'archevéque Gilday, directeur de la banque du Vatican. Gilday au bout du rouleau, lui demande une avance de 669 millions $. Il accepte en échange de l'acquisition du contrôle d'une importante société immobilière Banco Immobiliare détenue par le Vatican

les grandes villes avec leurs décors immenses sont présentes, et à la fête religieuse qui correspond à l'adoubement de Corleone au Vatican, succède la fête privée, avec beaucoup de monde, pas toujours du meilleur !

On découvre les coulisses de la grande famille, et les actions spectaculaires font des dégâts.
Coppola fait une épopée avec le film de gangsters.

Francis Ford Coppola a déjà reçu cinq Oscars en recevra bientôt un autre : un oscar d'honneur en septembre.

J'ai fini de voir le parrain 3. Le mieux aurait été de le voir sur grand écran et d'affilée, mais j'ai fait comme j'ai pu.

L'intrigue demeure complexe, avec la lutte de clans, des infiltrations, et un contre-jeu qu'on a parfois du mal à suivre. De ce côté, prendre l'intrigue dans un roman (auteur Mario Puzo) rend les personnages et leurs actions plus complexes, peut-être difficiles à adapter à l'ecran en temps limité (2 h50 environ).

Pourtant la scène de l'opéra est tout-à-fait remarquable : l'occasion en est la prestation du neveu de Corleone dans cavalleria rusticana, et tout se joue à différents niveaux :

sur la scène, dans les loges, dans les coulisses, avec quelques passages au Vatican.
Visuellement c'est superbe, et les intrigues s'imbriquent dans un finale flamboyant, où les personnages règlent leurs comptes, de famille, de gangsters, d'amour, et d'opérations financières.

Superbe


même si on se dit après coup que les finances du Vatican étaient un enjeu un peu racoleur, mais allez savoir ! on a déjà eu vent de drôles de trafics.

On n'en finirait pas de parler des acteurs, dont Al Pacino (son cri final !), et de la bande-son remarquable.

Une parenthèse pour Sofia Coppola qui tient bien son rôle dans le film de Papa, avant de voler de ses propres ailes.

Le Parrain 2

Eh bien, dans la lignée, c'est remarquable! Si nombre de suites sont décevantes, ce n'est pas le cas ici.

Devenu Parrain, Michael Corleone impose sa loi et veut élargir ses aires d'influence, à Cuba notamment. Cependant, la révolution castriste éclate, et Corleone doit retirer ses pions. Puis c'est ensuite une accusation de grand banditisme qui secoue "la famille". Al Pacino est vraiment excellent, et incarne parfaitement ce Parrain qui s'isole de plus en plus au sein d'une famille en décomposition. La dernière discussion entre Tom Hagen et Frank Pentangeli marque bien la fin de cette ère de règne et de loyauté. Si Don Vito avait reconstruit l'Empire romain, le temps a fait son œuvre et l'empire s'est désagrégé.

Au contraire, on a droit à l'histoire de l'ascension new-yorkaise de Vito Corleone incarné par un De Niro tout à fait brillant. Si Marlon Brando était parfait en Vito âgé, De Niro l'est en jeune Vito plein d'ambition. C'est donc l'histoire de l'avènement de la puissance de la famille Corleone ainsi que la vengeance du jeune Vito, seul rescapé de se famille sicilienne.

Coppola inscrit bien je trouve ses histoires à deux époques importantes : les années 1958/59, avec les bouleversements politiques et sociaux (la crise cubaine, les premiers procès contre la mafia) d'un côté, et de l'autre, l'immigration des Italiens aux États-Unis et l'établissement de la communauté dans le pays.

Coppola s'impose vraiment comme un grand réalisateur : cadrage étudié, grande direction d'acteurs, choix de musique excellent, grande fresque qui tient la route du début à la fin...

J'aime particulièrement la dernière image, qui montre Al Pacino seul dans son fauteuil au milieu d'une pièce vide après l'assassinat de son frère, comme un écho à la dernière image du Parrain où Michael était entouré de tout ses acolytes.

Superbe

Il faut vite que je me procure Le Parrain 3!!

Vu Tétra hier , film de 2009 en noir et blanc la plupart du temps, avec quelques scènes en couleur sur la fin.
Le film est très différent des productions américaines habituelles, probablement parce que Coppola l'a tourné avec sa propre maison de production et non avec les sous d'Hollywood, ce qui lui laissait toute liberté de création.


Bennie, un très jeune homme, vient retrouver son grand frère Angelo à Buenos Aires. Angelo s'est enfui de la maison pour échapper à la famille, tout particulièrement à l'autorité de son père. Les rapports sont d'abord très conflictuels entre les deux frères, qui ne parviennent à se parler que grâce à la femme d'Angelo.

Peu à peu , on découvre l'histoire familiale, Angelo, qui se fait appeler Tetro, il a quitté la maison familiale pour écrire, s'est retrouvé dans un hôpital psychiatrique expérimental, a été recueilli par une psychiatre qui est devenue sa compagne.

On découvre l'emprise sans humanité du père, célèbre chef d'orchestre sur la famille, l'histoire familiale faite de deuils, d'accidents et de secrets.

Le film m'a semblé étonnamment européen par l'inspiration, le symbolisme des scènes, l'alternance de scènes réelles et des mêmes scènes dansées ou jouées par des acteurs de cabaret.
Il est apparemment le deuxième volet d'une trilogie, tournée par Coppola après 10 ans d'interruption.
A aller voir!