Les évènements culturels de Lyon

Citation :

1945 - 1949 : peindre comme si la peinture n'avait jamais existé. Créer après l'inommable, la fin de toute humanité. Commencer, renaître des cendres de la guerre. Le Musée des Beaux-Arts fait un point sur la situation de l’art au sortir de ce qui fût vécu comme la fin d'un monde. Entre Europe et Etats-Unis, l'exposition met en lumière des chefs-d’œuvre et des artistes se révélant à ce tournant de l’humanité.

C'est une manière différente d'aborder la peinture ;on ne se sert plus du pinceau et le support n'est pas toujours la toile ;souvent du papier sur lequel on laisse couler la peinture ou de l'aluminium (Pollock, Debré)

Sur france culture

Citation :

on prend la direction de Lyon, ce jour, pour vous parler d'abord d'expositions controversées au MAC (Musée d'Art Contemporain) ;.

commentaires, très sévères ! les installations ne sont pas toujours goûtées ! ce qui n'étonne guère.

Citation :

puis d'une exposition réussie (de l'avis majoritaire), Fabricateur d'espace, actuellement à l'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne.

à voir, donc !

berne a écrit:

Citation :

1945 - 1949 : peindre comme si la peinture n'avait jamais existé. Créer après l'inommable, la fin de toute humanité. Commencer, renaître des cendres de la guerre. Le Musée des Beaux-Arts fait un point sur la situation de l’art au sortir de ce qui fût vécu comme la fin d'un monde. Entre Europe et Etats-Unis, l'exposition met en lumière des chefs-d’œuvre et des artistes se révélant à ce tournant de l’humanité.

clic

C'est une manière différente d'aborder la peinture ;on ne se sert plus du pinceau et le support n'est pas toujours la toile ;souvent du papier sur lequel on laisse couler la peinture ou de l'aluminium (Pollock, Debré)

ah ! la belle exposition, disent en choeur les critiques de France-Culture
du Pollock et des peintres du dripping, du Rothko, des artistes de la côte ouest, et des photographies : on voit ce qu'on connaît sous un oeil nouveau, et on découvre ce qu'on ne connaissait pas.
et des artistes du groupe Cobra !

les lyonnais sont vernis !

Citation :

les lyonnais sont vernis !

Avec en + un vrai ROTHKO ('1949)

Sculptures à Villeurbanne

Citation :

les huit jeunes artistes rassemblés par l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne nous offrent une des plus belles expositions de sculpture de l'année. L'air de rien, tant leurs oeuvres jouent du vide et façonnent le néant.

Réunis sous le label de "fabricateurs d'espaces", ces trentenaires représentent une tendance nouvelle de la sculpture : aller vers l'épure. Ils sont donc très loin des objets spectaculaires et kitsch d'un Jeff Koons. Loin aussi des propositions éclectiques d'artistes de la même génération qu'eux, qui fondent les formes populaires en des assemblages hétéroclites.

Citation :

Les ailes du moulin hollandais implantées par le Français Guillaume Leblon brassent l'air alentour et semblent repousser les murs. Le même artiste fait sourdre de la salle suivante une fumée blanche, sculpture jamais aboutie. En perpétuelle recomposition, elle répond à d'autres oeuvres tout aussi ténues : celle du Français Evariste Richer, qui pose dans un coin des bâtons destinés à explorer la neige après une avalanche, mais qui semblent sonder ici l'atmosphère. Ou celle du Danois Jeppe Hein, qui fait insensiblement bouger une cimaise.

La sculpture de Michael Sailstorfer ne se laisse, elle, découvrir qu'une fois la nuit tombée : l'artiste allemand a créé une colonne de lumière immense, aux couleurs changeantes, que des milliers de watts éclairent au-dessus de l'Institut

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in le Monde.

Les Nuits de Fourvière, à partir de vendredi et jusqu'au 1er août.
Trente-six spectacles, cinquante-trois représentations mêlent musique, danse, théâtre, chanson, pour le plus grand bonheur du public.

tout le programme sur le site

de Boris vian à Mozart et sans oublier west side story....

Ah la la, j'ai vu que Antony and the Johnsons passaient en concert là-bas... Déjà complet. Ca va être beau.

Prépare les mouchoirs ...

Du 16 septembre 2009 au 3 janvier 2010


Xe biennale de lyon

le spectacle du quotidien

Citation :

Heureusement, il y a Agnès Varda et ses trois cabanes océaniques. L’une est faite de pellicules que la lumière traverse et que le vent agite et on y devine Piccoli et Deneuve en tout petit; une autre, montrant un de ses films, est ensablée et fleure bon la plage. La troisième présente trente hommes et trente femmes de Noirmoutier, dont les portraits se font face, les yeux dans les yeux; ces portraits reposent sur un fond de paysage îlien. C’est un travail beau et émouvant sur l’expression, la présence, le regard;

lunettes rouges.


Wong Hoy Cheong, fasciné par les tableaux classiques du Musée des Beaux-Arts,



lecture de Fantin-Latour

les réinterprète en photo avec des acteurs du Sud :

Lumière 2009 : Grand Lyon Film Festival,

du 13 au 18 octobre.

Citation :

consacrée à des films rares réalisés par des noms méconnus du film noir, loin des classiques canoniques avec Humphrey Bogart ou Robert Mitchum, a été préparée par l'un des spécialistes américains du genre, Eddie Muller, fondateur et président de la Film Noir Foundation, et par le journaliste Philippe Garnier

soixante-dix films en cinq jours, deux cent cinquante projections !

la sélection :

Citation :

- Fly-By-Night, de Robert Siodmak (1942) ; Le Traquenard, de Michael Gordon (1947) ; The Threat, de Felix Feist (1949) ; Dans l'ombre de San Francisco, de Norman Foster (1950) ; 711 Ocean Drive, de Joe M. Newman (1950) ; Le Rôdeur, de Joseph Losey (1951) ; L'Homme à l'affût, d'Edward Dmytryk (1952). A signaler dans cette sélection les noms de Felix Feist ou Joe Newman, ignorés des histoires du cinéma.

tout l'article du Monde.

Le musée d’art contemporain de Lyon exposera du 3 mars au 11 juillet 2010 une rétrospective intitulée 'Strip-tease intégral de Ben' pour découvrir l'œuvre de l'artiste Ben Vautier



'Tout est art'

'Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne l'a pas été. Je crois que l'art est dans l'intention et qu'il suffit de signer. Je signe donc: les trous, les boîtes mystères, les coups de pied, Dieu, les poules.'

Voici qui résume à merveille l'esprit de cet artiste si singulier. Ben Vautier est un artiste des mots, ses écritures-signification au ton volontiers provocateur ayant pour dessein d'interpeller, d'asséner des vérités en plein visage.

'L'art sert à cirer vos godasses'

3 étages seront donc consacrés à l'œuvre riche et complexe de l'artiste. Le premier étage consacré aux premières œuvres datant de 1955, un deuxième étage, plus ludique et décalé où les visiteurs pourront, s'ils le désirent, se cirer les chaussures sous le tableau 'L’art sert à cirer vos godasses' ou s'interroger et sûrement rire face à un perroquet et son inscription 'Le critique d'art répond à toutes vos questions'.

BEN à Lyon

Après une biennale d’art contemporain au bilan… lyonnais (c’est-à-dire qui n’a toujours pas réussi à prendre l’ampleur nationale à laquelle il est pourtant voué), on repart donc sur un nom qui éveillera la curiosité de quelques ados et pourquoi pas de leurs parents car ils reconnaîtront sans doute cette écriture blanche tracée sur fond noir, imprimée sur leur agenda scolaire.

Ce même nom dessinera sans doute aussi une moue dégoûtée sur les visages sévères des critiques d’art pour qui Ben est devenu un artiste corrompu à la grande distribution, sous couvert de provocation cynique

On attendra l'opinion des visiteurs !

l'article

Ben à Lyon

les nuits sonores de Lyon

la programmation rock n' roll de cette édition 2010 a largement débordé le cadre syndical de la scène dédiée pour s'étaler sur toute la longueur du festival du 12 au 16 mai.
Le plateau sera somptueux avec la doublette The Raveonettes / A Place to Bury Strangers. La musique des premiers fait l'effet d'un bonbon trempé dans du goudron quand les seconds ont probablement enrichi plus d'un ORL en piétinant les mythiques plates bandes de Jesus & Mary Chain. Ce sont deux des meilleures formations rock du moment.

au programme aussi

The Gang of Four qui date de 1977. Si l'on ajoute, à la volée, les noms de Thee Oh Sees, Almighty Defenders, The Go ! Team ou the Jim Jones Revue. Sans oublier ces bons vieux Residents

source Lyon capitale.

"Lyon, septembre de la photographie", divers lieux de la ville, entrée gratuite. Jusqu'au 4 novembre.

Lyon Septembre de la Photographie traite de la thématique « US TODAY AFTER... » à travers la fidèle lucarne qu’est la photographie, miroir de nos sociétés.

-« US », comme nous-mêmes publics et artistes,

-« US », comme cette Amérique toujours en marche que l’Europe même a pris pour modèle,

-« TODAY », dans cette actualité de « l’ère Obama », de l’AFTER “Bush junior”, de l’AFTER “september 11th”, ou de “Katrina”, qui marquent les limites du grand rêve de liberté sans frontières, initié par Luther King et J.F Kennedy.

le site à explorer.

7 juin au 30 juillet.

l'édition 2011 des Nuits de Fourvières : deux mois de théâtre, danse, cirque et musique, pour plus de 39 spectacles.

A noter

we were horses, la chorégraphe Carolyn Carlson et seize de ses danseurs accompagneront les cavaliers de Bartabas

I Am the Wind, de Jon Fosse, mis en scène par Patrice Chéreau (du 15 au 18 juin), et Les Nègres de Jean Genet, mis en scène par Emmanuel Daumas (du 20 au 24 juin),

Musique ; . Zazie, AaRON, Agnes Obel, Arctic Monkeys, Jack Johnson, Catherine Ringer ou encore Cristina Branco

heureux Lyonnais !

tout le programme.

festival Louis Lumière à Lyon : realisateur retenu Ken loach

Jusqu'au 21 octobre, des grands classiques de l'histoire du cinéma mais aussi des films méconnus du grand public seront projetés dans une trentaine de salles du Grand Lyon.

Ces oeuvres seront présentées au public par différentes personnalités du monde du cinéma comme la réalisatrice Agnès Varda, l'actrice Jacqueline Bisset ou encore Isabelle Hupert pour la cérémonie de clôture dimanche 21 octobre.

Un portfolio du monde sur la fête des lumières à Lyon. c'est beau sinon pas très chaud sans doute !!

C'est très beau, certainement, féerique même, mais je me demande si je ne regrette pas le temps, certes lointain (mais je l'ai connu, enfant !), où les Lyonnais, en toute simplicité, posaient des lumignons sur le bord de la moinde fenêtre : je me rappelle encore ces milliers de flammes dansantes qui paraient la ville de leur mystère et de leur fragilité.

Le 8 Décembre : l'histoire vraie des Illuminations ou de la Fête des lumières

« Le 8 ».

A Lyon tout le monde sait ce que veut dire cette affirmation sibylline.
Les Illuminations... Il ne viendrait à l’idée de personne que ce put être autre chose que le 8 décembre, la fête de la lumière.

Les Lyonnais ont pris l’habitude, depuis le premier Vœu des Echevins, de demander l’intercession de la Vierge, pour une maladie, le retour d'un soldat, un enfant...
Ils se rendent fréquemment au sommet de la colline de Fourvière dans une petite église qui domine la ville - celle qui encore aujourd'hui est là, blottie contre la basilique.

Les années passent et les pèlerins sont toujours plus nombreux. La vieille église doit être restaurée. A partir de 1848 on se pose la question de refaire le vieux clocher. En 1852 la restauration du clocher est terminée et l’on va placer sur celui-ci une magnifique statue de Marie en bronze dorée.
Bien entendu la date choisie est celle du 8 septembre 1852, celle de la Nativité de Marie. Malheureusement le ciel n’est pas d’accord, quelques jours avant, les nuages grondent, la ville se retrouve sous des torrents d’eau et la Saône déborde. Une nouvelle date est choisie : le 8 décembre, elle aussi fête de la Vierge, c’est la fête de Notre Dame des Advents qui deviendra deux ans plus tard, en 1854, par une Bulle Ineffabilis Deus, du pape Pie IX, la fête de l’Immaculée Conception.

Mais ce jour là, des orages terribles éclatent et de nouveau la Saône menace. Les notables décident de repousser une seconde fois la cérémonie – mais miracle, en fin de journée les nuages poussés certainement par un doigt divin vont mouiller d’autres terres et le ciel se fait clément. Les Lyonnais, installent alors à la nuit tombée sur leur fenêtre, lumignons, bougies, bougeoirs qui vont illuminer la ville d’une douce lumière. Les bougies brûleront jusqu’au petit matin.

"Tout à coup apparaissent à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu... La ville s’était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs... Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. A huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : "Vive Marie ! " Les étrangers n’en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout remplis qu’ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée".


Et traversant le temps, ce qui était un geste de Foi s’est dilué dans le patrimoine laïque lyonnais et le fait de mettre quelques bougies à la fenêtre le 8 décembre, se perpétuera dans toutes les familles – toutes religions confondues. Comme pour écarter un ancien malheur, comme le remerciement d’une ville d’être encore vivante, comme un geste de joie.

Rien n’oblige les lyonnais à mettre ces petites bougies et pourtant j’en connais, qui loin de Lugdunum, à Paris, à Rome, à Hong Kong ou à New York, le 8 décembre prochain mettront dans un verre à moutarde ou un verre de cristal un morceau de bougie et le déposeront sur le rebord de leurs fenêtres, en pensant « je suis de Lyon, moi aussi ».

Astazie a écrit:

Le 8 Décembre : l'histoire vraie des Illuminations ou de la Fête des lumières

« Le 8 ».

A Lyon tout le monde sait ce que veut dire cette affirmation sibylline.

le 8 décembre, à l'origine, c'est une histoire de peste noire et de Vierge Marie. Cela n'a pas grand-chose à voir avec les plasticiens branchés et les cars de touristes australiens. Tous les lyonnais le savent: oui, la ville a été sauvée de la grande peste par la maman du petit Jésus (qui à Lyon est aussi un saucisson).

Et c'est pour cette raison qu'un grand "Merci Marie" en lettre capitale est allumé aux pieds de la Basilique de Fourvière....

L'Express regrette la discrétion de la fête originelle :c'est par ici

diaporama sur la fête des lumières