Catherine Cusset

Je ne suis pas surprise car franchement ces deux - là le méritent et suis ben contente d'en avoir parlé ici avant leur prix . Donc cela prouve aussi que parfois, leur "auréole" n'est pas surfaite si des gens du peuple les trouvent intéressants, c'est rassurant quelque part.

Je viens de terminer "Où on va papa?" J'ai beaucoup aimé la franchise de l'auteur ainsi que son extrême lucidité. Son vécu est très réaliste et en même temps très pudique. Il ose enfin dire que les handicapés ne sont pas comme les autres et qu'il faut le savoir. Le politiquement correct qui consiste à dire le contraire est bien loin de la réalité quotidienne. Pétries d'humour, de méchanceté et parfois de dégout, les phrases de ce livre très court sont fortes et prenantes. Jamais larmoyant mais très réaliste, JL Fournier nous amène dans son monde et surtout dans ses doutes.
Un beau livre à recommander.

J'ai eu le plaisir de rencontrer Catherine Cusset au salon du livre de Fuveau (13). Une personne simple, discrète un peu introvertie mais tellement captivante lorsqu'elle se met à vous parler littérature et écriture. J'ai lu aussi confessions d'une radine que je ne considère pas comme un grand livre mais plutôt comme une sorte de clin d'oeil malicieux répondant à un non besoin.

Moi j'aimerais bien ouvrir un peu l'idée que je me fais de ses écrits depuis que je l'ai découverte par extraits de ci de là. J'avais notamment commencé lorsque Télérama lui a passé une commande de texte autour du thème de la Saint Sylvestre... J'ai trouvé cela effroyablement pitoyable, entre le scolaire et Musso, finissant sur une tentative pour donner du crédit du texte, à savoir une analogie ridicule avec la Tragédie grecque... De la littérature de prof, quoi.

Mais j'insiste, si vous en avez un vite expédié qui me permettrait de franchir le premier pas sinon de confirmer mon avis, je suis toute ouverte pour savoir lequel privilégier.

je ne comprends pas ta demande

Par où commencer (vite et bien fait si possible, comme je pars d'une mauvaise impression)

Peut-être la haine de la famille ? Elle croque bien les petits défauts de chaque individu, je pense que chacun peut reconnaître une personne de son entourage;)
Sinon, j'avais lu aussi Confessions d'une radine, mais il est quand même moins bien...

Firenze a écrit:

Par où commencer (vite et bien fait si possible, comme je pars d'une mauvaise impression)

Fais comme moi, je détourne la tête, et ça n'engage que moi

J'ai gardé un bon souvenir de : Le Problème avec Jane

Intrigue bien ficelée, narratrice attachante...

J'ai lu Un brillant avenir et suis d'accord avec Mona. Ça manque de tripes et c'est trop "construit" à l'américaine. On sent bien qu'elle vit là-bas et qu'elle est une romancière formée aux "trucs" de narratologie (qui me semblent souvent tellement artificiels !) enseignés dans les universités anglo-saxonnes.

Quand on applique ainsi des recettes, il faut avoir une personnalité et un talent énormes pour échapper au formatage !