Les oiseaux rêvent sur le fil

Aurais-tu des références de livres pour apprendre la re-connaissance, Julien mais aussi à tous.

J'en ai eu trop succints ou trop gros... je voudrais un format pratique mais assez précis, bon sur les oiseaux d'Europe... et encore du coin, ceux que je peux croiser.

Oui oui je les croise, nous volons souvent côte à côte

Pour apprendre la reconnaissance, il y a 3 livres qui font références dans le milieu de l'ornithologie, et ce sont des livres écrits par des suédois :

- le Peterson (Guide Peterson des oiseaux de France et d'Europe, chez Delachaux et Niestlé)
- le Svensson (Le Guide Ornitho, chez Delachaux et Niestlé)
- le Jonsson (Les oiseaux d'Europe d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient chez Nathan, mais risque d'être épuisé et non réédité)

Pour aller sur le terrain, un seul de ces trois petits (environ 500 pages quand même) livres est très utile. Il constitue une base de toutes les espèces qu'il est possible de rencontrer le "Paléo-arctique", c'est-à-dire en Europe et donc en France !
J'utilise le Svensson car j'ai aussi la version grand format de ce livre qui est d'une qualité impressionnante.

Pour apprendre à reconnaître, il faut beaucoup de patience pour pratiquer en autodidacte avec un livre. Je te conseille faire une sortie ou deux avec un groupe d'ornithologues (type LPO par exemple) de ta région et tu en apprendras bien plus sur les oiseaux locaux !
Ces sorties sont très souvent gratuites et les ornithologues sont souvent heureux de partager leurs connaissances. Si tu as une région à oiseaux, tu peux en apprendre beaucoup.

Julien83 a écrit:

- le Svensson (Le Guide Ornitho, chez Delachaux et Niestlé)

Celui-là je le connais par l'intermédiaire de ce site par là !

Merci pour les infos Julien !

Comme pour les arbres, je n'arrive pas à me décider, peut-être celui-là pour les oiseaux, j'ai quelques bases aléatoires selon ma mémoire, j'avais un grand-père qui m'emmenait dans la forêt des heures, je n'ai pas tout retenu malheureusement, ma mémoire me joue des tours, j'ai gardé le goût du silence et de la nature.

C'est un excellent site.

Je vais commencer à me mettre à la botanique. J'ai envie de reconnaître les plantes de ma région et les plantes alpines, mais c'est également une vaste entreprise...

Rien de tel que de pouvoir nommer ce que l'on voit avec précision au lieu des habituels : "regarde cette fleur bleue" ou "oh le beau sapin" alors qu'il s'agit d'un sapin pectiné !!

j'ai deux gros bouquins sur les oiseaux du monde et de l'Europe:

J-François Dejonghe : OISEAUX PASSIONS éditions Hachette
La grande encyclopédie des oiseaux: éditions Gründ

vraiment le plaisir des yeux ainsi que la connaissance des oiseaux de jardin et d'ailleurs.

Les moineaux des vieux toits pépient à ma fenêtre,

Ils me regardent dîner, sans faim, à la carte ;

Des âmes d'amis morts les habitent peut-être ?

Complainte d'un certain dimanche

Je fais des plans sur la comète d'abris pour oiseaux enfin de mangeoires déjà ! J'ai vu celle de Tchipette et je me demandais avec quoi faire au moins un côté transparent. Bien pratique pour voir le niveau des graines ?

Sinon vous avez des trucs qui marchent bien pour les mangeoires, la nourriture et des nichoirs.

Sachant qu'il va falloir que je ruse avec tous les chats dans mon jardin ... Je ne suis pas très optimiste pour les nichoirs, quel heureux hasard cela doit-être ...

mon mari a fait plusieurs petites maisons avec quatre planches comme une maison et crois moi ils savent yaller !
tu vois ce que je veux dire une petite planchette deux de chaque côtés en pointe une derrière et devant une toute petite pour empècher les graines de tomber. Cela dit les graines volent quand même et tombent par terre et c'est là que tes chats... peuvent les attendre ça nous est arrivé ! heureusement, dans notre cour devant la maison, notre chatte à le "Q" trop lourd pour sauter sur le muret et les atteindre mais un chat normal le peut.
donc nous mettons les graines dans notre terrain derrière cela limite quand même les dégats !

Sphynx a écrit:

Les moineaux des vieux toits pépient à ma fenêtre,

Ils me regardent dîner, sans faim, à la carte ;

Des âmes d'amis morts les habitent peut-être ?

Complainte d'un certain dimanche

cela rejoint ce que Giusuppe Conte dit des Celtes et de la transmigration des âmes sur le fil indiqué ("Ecrits de voyage", sur pratiques culturelles)

J'aime bien le texte proposé par Sphynx, à le lire, c'est un tableau qui se dessine devant moi.

Bienvenue et merci Sphynx !

Utopie a écrit:

... je me demandais avec quoi faire au moins un côté transparent. Bien pratique pour voir le niveau des graines ?

Une plaque de plexiglas, vendue en grande surface de bricolage. Cela se coupe comme du bois et peut se coller facilement avec des colles universelles.

Je n'ai pas encore le livre pour reconnaître cet adorable zozio ... à vous


(source et auteur ici)

Apparemment pas un oiseau de nos contrées (France)...

Utopie j'ai pris deux photos des maisons de mes oiseaux mais ils sont à hauteur d'homme le long d'un mur en torchis
rien ne t'empèche de le mettre plus haut et de remplacer une planchette par un mica transparent agrafé?

Une Fauvette

Avec sa chanson perle à perle
lancée tout droit comme un jet d'eau;
la fauvette soutient le ciel
empêche l'orage de tomber.
Si tu t'arrêtes de chanter
fauvette grisette
j'ai peur qu'il tonne et qu'il pleuve.

Claude Roy
Mes petits écoliers du CP la connaissent par coeur ..A Vous ! :yes:

Jean-Marc Buttin

Madrid

La bergeronnette frétille sur un toit
Un pic vert malin rit de moi dans le sous-bois
Un ouragan violent tue Madagascar
Quelques terroristes peignent Madrid de noir.

Le printemps revient chaque année au mois de mars
Bientôt les hommes iront sur la planète Mars
Le temps n'est rien sans la déraison des hommes
Qui comptent leurs gloires au nombre de leurs morts
Qui ne savent devenir quand l'amour somme
De ne pas croire ceux qui explosent les corps.

L'été se bouscule déjà avant le mai
L'histoire s'invente dans le chaos de paix
Plus jamais de saisons à la morte raison
La terre a changé d'axe pour cette prison
Et nous ne serons plus jamais assez sages
Pour écrire l'amour sur une vraie page.

Madrid est couleur de nouvelle barbarie
Le sang coule plus rouge de cette avanie
A l'innocence de victimes civiles
Quand les tueurs fous s'acharnent sur les villes.
Les pleurs ne suffiront pas à laver le sang
A jamais empreint sur les rails de la folie
Et quelque soit le décompte de tous les temps
Les morts à jamais du silence ensevelis.
Ce sont les voix les plus chaudes qui vont manquer
A l'invention de l'équilibre de la paix
Elles avaient l'accent rocaille des Ibères
Le printemps pourtant s'annonce dans cet hiver.

La bergeronnette frétille sur un toit
Un pic vert malin rit de moi dans le sous-bois
Un ouragan tue Madagascar
Quelques terroristes peignent Madrid de noir.

marie chevalier a écrit:

Utopie j'ai pris deux photos des maisons de mes oiseaux mais ils sont à hauteur d'homme le long d'un mur en torchis rien ne t'empèche de le mettre plus haut et de remplacer une planchette par un mica transparent agrafé?

Ah oui sympa, je note aussi ce modèle, on devait le faire aujourd'hui mais .... on n'a pas pu.

Utopie, je pencherais pour un bouvreuil...

la forme générale, le bec....
la couleur est normalement plus rose, mais les photos.....

j'ai retrouvé ceci sur le net et franchement c'est un bain de jouvence!! ma grand-mère la chantait et je crois bien que mo narrière grand-mère aussi

L'hirondelle du faubourg je n'ai pas le nom de l'auteur des paroles)

Georgette Plana

A l'hôpital c'est l'heure de la visite
Le médecin en chef passe devant les lits :
Le numéro treize, qu'est-ce qu'elle a cette petite ?
C'est la blessée qu'on amena cette nuit
N'ayez pas peur, faut que je sonde vos blessures
Deux coups de couteau... près du cœur... y a plus d'sang !
Non, pas perdue... à votre âge on est dure
Seulement tout de même faut prévenir vos parents !
Mais la mourante alors a répondu :
Je suis toute seule depuis que maman n'est plus.

{Refrain:}
On m'appelle l'Hirondelle du Faubourg
Je ne suis qu'une pauvre fille d'amour
Née un jour de la saison printanière
D'une petite ouvrière
Comme les autres j'aurais peut-être bien tourné,
Si mon père au lieu de m'abandonner
Avait su protéger de son aile,
L'Hirondelle

Le docteur reprit : Vous portez une médaille
C'est un cadeau, sans doute, de votre amant ?
Non c'est le souvenir de l'homme, du rien qui vaille
De l'homme sans cœur qui trompa ma maman !
Laissez moi lire : André, Marie-Thérèse
Mais je la reconnais cette médaille en argent
Et cette date : Avril quatre-vingt-treize !
Laissez-moi seul, je veux guérir cette enfant
Vous me regardez tous avec de grands yeux
C'est mon devoir de soigner les malheureux.

{Refrain:}
On l'appelle l'Hirondelle du Faubourg
Ce n'est qu'une pauvre fille d'amour
Née un jour de la saison printanière
D'une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si mon père au lieu de l'abandonner
Avait su protéger de son aile,
L'Hirondelle

Le numéro treize toujours quarante de fièvre
Oui... ça ne va pas comme je l'avais espéré
Je vois la vie s'échapper de ses lèvres
Et rien à faire... rien... pour l'en empêcher !
Je suis un savant, j'en ai guéri des femmes
Mais c'est celle-là que j'aurais voulu sauver.
La voilà qui passe... écoute retiens ton âme
Je suis ton père ma fille bien-aimée...
Je ne suis pas fou... je suis un malheureux
Vous mes élèves, écoutez... je le veux.

On l'appelait l'Hirondelle du Faubourg
C'était une pauvre fille d'amour
Née un jour de la saison printanière
D'une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si lâchement au lieu de l'abandonner
J'avais su protéger de mon aile,
L'Hirondelle.

ton oiseau a en effet la silhouette du bouvreuil mais le ventre du boubreuil est rose -rouge
j'utilise un livre de chez Hatier, les oiseaux d'Europe qui a des photos, je le préfère à un autre livre qui a des dessins.

Pour identifier ton oiseau, va sur ce forum.

"L'hirondelle des faubourgs"....
Merci de me l'avoir remémorée

Rotko, je suis sûre que c'est un bouvreuil (forme générale, bec, couleur....)mâle en plus....(la couleur de la tête)

les photos ne rendent pas toujours la vrai nuance, selon l'éclairage,le papier etc....

Merci Marie de m'avoir rappelé cette chanson que j'entendais chanter dans ma jeunesse.
Les paroles sont de Ferdinand-louis Benech et Ernest Dumont qui les mirent en chanson en 1912.
Cet Georgette Plana qui la chantait.
Elle a fait pleurer bien des midinettes.