Anniversaire du 14 : éditions GDS*

Voici, en ce mois de fracassante rentrée littéraire, l'ouvrage plébiscité par les jeunes de banlieue de Panamo, édité chez Gédehesse et Brin de Selle :

LES AVENTURES DE SEVERIN PLATONIKO, le professeur de Français au lycée de Crétigny les Rombières.

AUTEUR Séverine SOFT

Quelques mots de l'auteur :
Séverine est née le 17 juillet 1981, elle publie chez Gédehesse et Brin de Selle son premier roman...
Elle enseigne le Français dans un lycée de banlieue et vient de terminer sa première année scolaire...
Elle a financé elle même ses études sans l'aide de ses parents et après une "année sabatique" passée en Australie méridionale, revenue en France, elle passe son CAPES avec succès... Mais est nommée comme beaucoup de jeunes enseignants, dans un établissement "difficile" de banlieue...
Dans son livre, le personnage central est un homme : Séverin Platoniko...

Voici un extrait du premier chapitre :

« ZOB » ! Eructa, du fond de la classe, Moustafa, le crieur du Lycée, de sa grosse et grasse voix…
« ZOB » ! Reprirent en chœur les zazous de la classe…
Séverin se retourne, sa craie tombe, il hagarde les zazous hilares, un instant, puis se gratte le lobe d’une oreille, et se retourne de nouveau face au tableau…
« ZOB » ! Scande cette fois toute la classe…
« Reprenons », annonce Séverin… « L’irréligion au 17ème siècle »
« ZOB » ! Scande de nouveau la classe, irréligieusement.
Le Censeur, avec son imper vert et sa maladie de foie sur son visage, ouvre brusquement la porte de la classe et entre, un paquet de copies à la main… « Voici les résultats du Bac blanc »
« ZOB » ! Encensèrent zazous et trublions, d’un même chœur.
« Vous êtes tous collés », bile le Censeur, un filet d’écume caca d’oie sur le col de son imper vert…
« ZOB ! ZOB ! ZOB ! » crièrent, plus fort que jamais, les irréligieux… Tapant des pieds, des poings…
« Premier, Monsieur Lenoeud, onze sur vingt… » commence le Censeur.
« ZOôhozob’ heu » moururent les crieurs, surpris de la performance de Monsieur Lenoeud.
« Alerte à la bombe » ! Vociféra le Zou, le surveillant général.
« Aux abris » ! tonna Moustafa,
« Quel abri ? », répond Bequedecinge
« Comment, crétin, t’as pas vu sous le plancher, sous la quatrième table du fond, la galerie qu’on a creusé à petite cuillère des heures, des jours durant ? On va tous passer par là… » explique Moustafa.
Séverin fut ce jour là, très heureux parce qu’il n’y eut pas bataille de chaises…
Il y eut même un débat, après le passage du Censeur.
« De la nécessité ou de l’inutilité du débat politique »…
Il en avait « causé » à sa Séverine, le Séverin, la veille au soir…
« Voyons un peu, messieurs… » entreprit Séverin, « qui veut prendre la parole, sur ce sujet ? »
Yug Robinerik se lance, barytonnant « Qué séra, séra, lala, lalala, lala… »
« Qué séra demilsèche après demilsuce ? Séra chic et charme au temps du muguet joli ? Puis sèche et rosse après la fenaison ? No lo sé, mézamis ! A mon avis, depuis bien avant demilsèche et demilsuce, c’est pas le pen d’investir dans la prévoyance d’un sarcophage… pour quelques arpents d’éternité ! »
Et la cloche sonna…

Seuguh a écrit:

Hé bien, il y en a qui se sont donné du mal... Bravo Inès (pour la couverture aussi) et coline

Merci Seuguh...Je lirai la rubrique des Editions GDS* à tête reposée...

Je suis dégoûtée...J'avais préparé une belle couverture pour Les Incroyables aventures...eh bien je ne peux pas la poster...trop lourde je crois... :cry:

AdL a écrit:

Aux Editions GDS* :
La Première Graine, par Nancy Duras.

Je viens de te lire AdL...C'est fou ce que tu es drôle!

Seuguh a écrit:

La fin des haricots

Claude Levi-Strauss

Editions Harry Cotter, 2007.

le Grand Anthropomorphe démontre que l’humain lui-même est condamné – dans un futur plus ou moins éloigné – à s’enraciner dans la terre. Des racines à la place des jambes, le "sperme" des mâles voltigeant dans l’éther pour aboutir dans une sorte de "récipient" femelle, et bien d'autres surprises attendent le lecteur. .

Ce qui me fait penser à un livre de David Dumortier : Ces gens qui sont des arbres.

sousmarin a écrit:

La fin des haricots, Claude Lévi-Strauss

L’ouverture à l’autre et le « soyons mangés ensemble » résonnera encore longtemps parmi ses lecteurs une fois le livre fini…dans le cas contraire, les tomates nous remplacerons et se sera la fin des haricots !

Peace and Love...

rotko a écrit:

Le petit Robert auteur anonyme

C’est l’histoire d’un jeune garçon qui,suite à la séparation de ses parents, se retrouve dans une ferme du Berry. .....

Le Berry ce serait un peu GDS* et le Petit Robert s'appellerait Rotko...

marie chevalier a écrit:

Ce n’était pas un rêve.

Auteur : Liercheva Eirma

Un jour, me promenant sur le net, je vis à deux pas de moi, plusieurs personnes attendant un antivirus. .....

Une autobiographie, donc?

Inès_Tenso a écrit:

[Antonin se prit d’affection pour les grains, car leur discours était sincère, studieux, intéressant, enthousiaste, amusant, chaleureux. C’est comme s’il pouvait toucher ce qui constituait les ciments de leur union.
Ces ciments, il les baptisa les « joints des grains », il se conforta dans cette appellation .....

On m'a dit que ce livre avait failli être censuré...

Merci à vous tous qui m'avez permis sur ce fil de passer un très agréable moment...
Ce qu'il y a de fertile chez les Grains, c'est leur imagination!

bertrand-môgendre a écrit:

voilà si j'ai tout compris le livre que j'ai bien aimé en début d'année

Bertrand!.... Tu n'es pas sur le bon fil!

coline s'amuse

Citation :

Bertrand!.... Tu n'es pas sur le bon fil!

Il y a tant à lire lorsque je ne peux me connecter quotidiennement, que je désespère de trouver le bon fil. Alors au hasard je lance mes messages.J'ai toujours été le troublion de service non respectueux des directives (pourtant bien énoncées auparavant)

bertrand-môgendre a écrit:

coline s'amuse

Citation :

Bertrand!.... Tu n'es pas sur le bon fil!

Il y a tant à lire lorsque je ne peux me connecter quotidiennement, que je désespère de trouver le bon fil. Alors au hasard je lance mes messages.J'ai toujours été le troublion de service non respectueux des directives (pourtant bien énnoncées auparavant)

Lis-le ce fil-là...ça vaut le coup...Vraiment!

Les enfants étant partis se coucher, nous pouvons maintenant parler d’un certain type de littérature.

Sévices compris de Teilhard de Chardin

Alter ego de la célèbre Justine du non moins célèbre marquis, Boucheencœur, l’héroïne de ce roman qui se passe au 23éme siècle, fait son service sexuel de 16 mois, obligatoire pour les 2 sexes depuis 2105, cyniquement dénommé Sévices compris par les appelés…
A l’issue de ce « sévice », Justine est devenue Juliette et les usagers du service qui ont profité d’elle vont le payer très cher.
Le sang coule…

Après de nombreuses péripéties, 22 meurtres et le franchissement de nombreuses frontières, dans tous les sens du terme, Boucheencœur trouve son prince charmant dans un minuscule pays le Grand Duché de Sauvelivre et sera couronnée Grande Duchesse…

Son premier décret sera de proclamer le sexe illégal sauf pour les couples ne pouvant pas avoir d’enfants par insémination artificielle !
Décret qui ne sera jamais implanté dans le cerveau de ses sujets (on ne publie plus à cette époque, on implante…), suite à sa rencontre avec le pape, l’apôtre mondial du sexe libre, qui vient de prendre sa douzième concubine…

Ce livre vous apportera du sexe mais aussi du sexe violent, du sexe sanglant, du sexe presque tendre et du sexe sexuel…


L’auteur a proclamé que si le président Bush avait lu ce livre en mangeant son Bretzel, la guerre d’Irak n’aurait pas eu lieu…

Les toute jeunes Editions GDS* se sont lancé un défi peu commun: publier en Recueil autobiographique les souvenirs d’enfance de deux auteurs « maison », dont la particularité est d’être… jumelles! Le résultat est un très beau coffret, illustré par l’artiste Mireille Turcot, contenant Le fleuve sans pont de Lili Loupet et L’encre des pierres, de Mélie Siloque. Les écrivains se sont imposé des consignes et des listes thématiques qui ne sont pas sans rappeller les fameuses contraintes oulipiennes.

D’une écriture brutale, saccadée, bourrée de jeux de langue à la pince-sans-rire, Mélie Siloque fait son « anti-autobiographie », et raconte une enfance dont, dit-elle, tous les événements, tous les enchaînements sont strictement l’inverse de ceux de sa propre vie. Elle raconte ainsi la jeunesse de Vincent, né à la veille de la guerre dans une ferme du Jura, fils unique de fermiers pauvres et violents… Pionnier d’une nature grandiose et menaçante, l’enfant tente d’échapper à son destin en échappant à ses parents.

« Vincent court. Il ne pleure pas, mais son souffle se perd. Il court de toutes ses forces, les yeux révulsés. Car il sait que cette fois encore, son père finira par le rattraper. Il a si peur qu'il voit trop tard la cadavre qui lui fait un croc-en-jambe.»


Sa sœur, Lili Loupet, transpose exactement ses souvenirs dans le somptueux cadre historique de l’empire ottoman du XXIIème siècle: l’enfance de deux petites princesses, filles d’un militaire de haut rang et de la plus belle femme de la cour du Sultan Mehmet Ali. Un roman flamboyant et poétique, dans la meilleure veine du roman de cape et d’épée, porté par des phrases riches et complexes, des descriptions minutieuses, un sens du détail qui confine à la maniaquerie.

« Notre mère aimait passionnément le bleu. Ce soir-là, se hâtant vers nous à travers le salon, elle faisait bruisser autour de ses jambes des mètres d’indienne azurée, délicieusement froissée. Dans les plis complexes de sa jupe, des perles laiteuses piquaient de leur éclat un peu terne le cœur des fleurs de tulle. Sa gorge, ses bras dorés sortaient avec une fausse simplicité d’un corsage outremer, uni et très doux, mais son décolleté était ombragé de plumes chatoyantes, prises aux ailes des plus jeunes tourterelles du palais - car elle avait ses propres couturières et artisans, et tous travaillaient sous ses ordres à ses robes qu’elle pensait dans les moindres détails. Ce soir-là, sa robe avait les couleurs tendres et changeantes d’un ciel de printemps, quand il n’est pas absolument pur par-dessus les minarets, mais qu’un début de chaleur console de l’hiver écoulé.
Avant de partir, elle jeta sur tout cet azur une lourde cape de brocart sombre, surtissé de fils d’argent, et dont le col rigide, relevé très haut au-dessus de son chignon, encadrait son visage d’une auréole sévère. Elle nous serra dans ses bras, embrassa nos cheveux, et repartit vivement, nous laissant légèrement étourdies de tant de beauté et de parfum. »


L’intérêt de ces deux courts romans va bien au-delà de cet exercice de style brillant certes, mais un peu caricatural. Car le regard volontairement misérabiliste que Mélie Siloque porte sur son jeune héros, être insignifiant perdu à force de solitude, s’enrichit de l’œil pointu de l’entomologiste. L’enfant qui court la campagne, à la recherche d’une chose dont il ne fait que pressentir qu’elle pourrait remplir son cœur, sait poser sur le monde qui l’entoure des yeux clairs, sans sentiments, qui enregistrent sa beauté comme un fait mathématique, prédéfini. Et, finissant par se perdre dans la forêt, il y gagne aussi sa liberté. A l’inverse, Lili Loupet noie ses personnages dans un tel faste de détails et de sentiments qu’elle parvient à suggérer, derrière les trépidantes aventures des princesses, les chaînes subtiles et inaltérables d’une gémellité aliénante.
Car au fond, ce que les deux sœurs explorent, c’est le lien qui les unit: l’une en creux, dans l’absence, le manque, le déséquilibre - l’autre dans la profusion étouffante d’une maturation affective précoce, étourdissante.

Passée la définition des consignes d’écriture, les deux sœurs disent ne s’être plus concertées, écrivant chacune de son côté, banissant le sujet de leurs conversations, évitant même de se voir. Elles ne reconnaissent d’ailleurs de valeur à leurs romans que dans leur complémentarité.

Lisez ces romans. Tout y est beau. Tout y est vrai. Même le faux.

:!: Ca y est , je vous ai tous lus et je ne peux que m'extasier devant vos écrits ...Bravo !

et une mention spéciale à Adl qui nous a pondu quelque chose d'assez fort !!..

ekwerkwe a écrit:

Le fleuve sans pont, de Mélie Siloque

L'encre des pierres, de Lili Loupet

Ekwekwe c'est toi qui a dessiné les couvertures ??? ... j'adOre !!!

Bon je vais vous lire, à la semaine prochaine

ekwerkwe a écrit:

Le fleuve sans pont, de Mélie Siloque

L'encre des pierres, de Lili Loupet

Les toute jeunes Editions GDS* [...]...Lisez ces romans. Tout y est beau. Tout y est vrai. Même le faux.

Bravo!

coline a écrit:

marie chevalier a écrit:

Ce n’était pas un rêve.

Auteur : Liercheva Eirma

Un jour, me promenant sur le net, je vis à deux pas de moi, plusieurs personnes attendant un antivirus. .....

Une autobiographie, donc?

absolument!!!

Seuguh a écrit:

Hé bien, il y en a qui se sont donné du mal... Bravo Inès (pour la couverture aussi) et coline

Je viens de tout relire et ... vous êtes tous carrément géniaux !!!


Alors c'est quand qu'on la monte notre maison d'édition ? :pirat:


Paraitrait de source sûre qu'on aurait même déjà un rayon spécial censure

Coline a écrit:

Inès_Tenso a écrit:
[Antonin se prit d’affection pour les grains, car leur discours était sincère, studieux, intéressant, enthousiaste, amusant, chaleureux. C’est comme s’il pouvait toucher ce qui constituait les ciments de leur union.
Ces ciments, il les baptisa les « joints des grains », il se conforta dans cette appellation .....


On m'a dit que ce livre avait failli être censuré...

Je viens de tout lire, je vous met ici mes petits commentaires pris sur le vif de la lecture.

coline a écrit:

Sauf qu'elle ignore qu'on lui a greffé le coeur d'un anarchiste, et que ce coeur va vouloir vivre sa vie.

Rappel Blink - un film dans lequel une aveugle recouvre la vue grâce à une greffe des yeux, et voit alors des choses étranges...

Adl j'adore tout simplement ton La première Graine !! poétique et franchement ancré dans l'oral, tout simplement fabuleux : tu le sors quand ce bouquin ??

Et Coline Wagram et... je sais plus qui, désolée, lu tellement vite que transportée aussitôt ailleurs. On dirait un mythe grec... ooh que c'est frustrant de savoir que ces livres n'existent pas...

Je veux Sévices compris de Teilhard de Chardin !! je le veux ! je l'exige !

Impressionnant ekwerkwe ton double livre ! j'en suis scotchée.

J'ai moi aussi relu tout ça dans la journée...c'est fa-bu-leux!
Je suis pour renouveler un jour l'expérience!

Utopie a écrit:

ekwerkwe a écrit:

Le fleuve sans pont, de Mélie Siloque

L'encre des pierres, de Lili Loupet

Ekwekwe c'est toi qui a dessiné les couvertures ??? ... j'adOre !!!

Non! je les ai trouvées sur le net, et Mireille Turcot est l'artiste la vraie qui les a dessinées.
Moi aussi j'ai flashé sur le graphisme, et ça collait vraiment à mon idée, en plus ça m'a pris cinq minutes...

Bon, il est peut-être encore un peu tôt pour conclure... (Faut-il vraiment conclure d'ailleurs?)...
N'empêche! S'il me venait l'idée d'un Prix, pour ces productions, et si je devais le décerner à l'une ou l'un de ces "Grains" je crois que je serai "bien embêté" pour le décerner, ce prix!
Mais bon... A "quelque nuance près", si j'ose dire...
... L Priester, par Inès_Tenso, avec cet "archiviste sans envergure" qui découvre dans le contenu d'un disque dur datant du début du 21ème siècle les archives d'un forum littéraire (GDS)...
... Les incroyables aventures de Wareg et Kalam (Coline) où surgit "un homme étrange, laid et fascinant devant deux jeunes filles unies dans une amitié très forte"...
Allez, chères Graines! Partagez vous le Grand Prix des Editions du Brin de Selle! (pardon, ma langue fourche : les Editions Grain de Sel)...
Attention! J'ai pas dit que les autres ne "méritaient pas le Grand Prix", mais vous savez bien comment c'est : il y a toujours "ce petit faible" qu'on a, pour "ce livre là", "ces mots là", "ces visages là", "cette écriture là", "ce texte là"...
De toute manière, ce "petit faible"... même si l'on ne le montre pas, même si l'on s'en défend, il finit toujours un jour ou l'autre par "transpirer" comme l'imperceptible buée de rosée du matin sur la pente d'une roche de désert après une nuit légèrement et exceptionnellement humide...

On peut tout simplement ... continuer ?

Les voisins de la molaire du Dr Ron Stenback

Dans le creux de la gencive, se tapit une menace, la voisine de la molaire…la sagesse. Si vous n’y prenez garde, elle surgit et vous basculez dans une autre dimension…la douleur !
Le docteur Ron Stenback a une politique, dans le doute on arrache et il doute souvent…malheureusement il est imperméable à la sagesse et ne la voit pas, du coup les patients repartent sans pouvoir mordre mais avec leurs sagesses douloureuses…

Dans ce roman, vous ne verrez que des sagesses douloureuses et saignantes. Imaginez une brusque poussée de sagesse dans le bureau d’un ministre ou lors d’un conseil d’administration…
La tension atteint son comble quand, lors d’une journée mémorable, un témoin digne de foi, certes un peu ivre, nous narre DEUX poussées de sagesse le même jour dans le bureau ovale de la maison blanche !!!

Si vous ouvrez ce livre, blanche sera aussi la nuit, vous ne pourrez échapper à l’emprise de ces puissants voisins…ils sont là, ils attendent leur heure…la sagesse n’est qu’une de leurs caractéristiques…l’accompagne l’attente, le blanc et la peur…
Rester dedans et vous vivrez sagement terrorisés.