camus

Pour Jean Daniel (et c'est une référence à mes yeux) dans le Nouvel Obs du 12/01/2012, Onfray est "un authentique camusien" qui "campe un penseur n'appelant ni à la révolte ni à l'indignation mais qui s'est montré le frère vigilant de tous les révoltés et de tous les résistants".

Belle définition de Michel Onfray , cet Onfray quel bel homme !

A propos de Camus je me souviens avoir lu " La Peste ", et grâce à la vidéo mise à notre disposition , je comprends un peu mieux le pourquoi de cette maladie et de ces rats !!

Comme type d'homme je préfère Comte de Sponville qui a aussi été invité de la Grande Librairie.

cathyHu a écrit:

Comme type d'homme je préfère Comte de Sponville qui a aussi été invité de la Grande Librairie.

pas moi. Lis comte sponville, il fait d'excellentes dissertations, bien nourries de culture, mais est-ce un penseur auquel on peut se référer ?

rotko a écrit:

cathyHu a écrit:

Comme type d'homme je préfère Comte de Sponville qui a aussi été invité de la Grande Librairie.

pas moi. Lis comte sponville, il fait d'excellentes dissertations, bien nourries de culture, mais est-ce un penseur auquel on peut se référer ?

As-tu bien lu mon message ? Je ne parle pas d'écrits...

rotko a écrit:

cathyHu a écrit:

Comme type d'homme je préfère Comte de Sponville qui a aussi été invité de la Grande Librairie.

pas moi. Lis comte sponville, il fait d'excellentes dissertations, bien nourries de culture, mais est-ce un penseur auquel on peut se référer ?

Je partage cet avis : Comte Sponville peut être parfois intéressant, mais il se situe plus du côté des synthétiseurs que des penseurs. Camus, c'est tout autre chose.

Si tu en as la possibilité, Amadak, je te recommande la lecture de Le premier homme ; c'est le roman qu'écrivait Camus quand il est mort, le manuscrit, retrouvé sur les lieux de l'accident, a été publié par les soins de sa fille, il contient toutes les thématiques chères à Camus et, même inachevé, comporte des pages magnifiques.

pour Nicyrle: tu as raison et je devrais lire aussi "l'homme révolté" je pense qu'à l'Alliance Française de Bs As je les trouveraient sûrement. Maitenant c'est fermé pour vacances, j'irai plus tard,

Je viens de finir La peste et il y a déjà pas mal de temps j'avais lu l'étranger. J'ai plus accroché à ce dernier qu'à la peste, car il est plus direct, je trouve que les deux façons d'écrire et de raconter les histoires sont très différentes.

L'étranger je résumerai ça comme l'histoire d'un homme sans sentiment, qui ére parmis les siens sans s'investir dans les émotions que peuvent offrir la vie. Sa mère vient de mourir, il l'accepte. Il rencontre une femme, mais il s'emballe pas. C'est comme si il gardait en lui tout un tas de sentiments accumulés et jamais dévoilés et que le seule moment ou il le deversait c'était pour tuer un homme, c'est le seul moment où il ressent quelque chose et c'est justifié par un "coup de chaud", un soleil qui le gêne, c'est très destabilisant quand on lit ça quand même. Puis toute la dernière partie du livre c'est ce personnage vide de toute notion sociale et même notion sentimentale face à la société et à la justice. Alors moi, je fais pas comme vous, j'analyse pas les livres dans les détails, je prend pas le temps de faire ça mais mes simples souvenirs d'un livres font mes interprétations. Un livre qui me marque c'est un livre dont j'arrive à retenir une idée globale, et de la peste je retiens ce personnage déconcertant et vide de sentiments qui se soumet face à une société qui créé des principes, des lois et des morales. Bref, je l'ai lu il ya pas mal de temps et il m'a bien marqué.

La peste que je viens de lire est tout aussi déconcertant. Ce qui ma le plus gêné dans ce livre c'est la façon de traiter cette histoire. Il place quelques personnages au milieu d'une ville en quarantaine mais il n'approfonfit rien sur les protagonistes. Camus oscille entre les le déroulement de cette quarantaine et du fléau, comme si il écrivait un carnet de bord avec des dscriptions de la vie dans cette ville en crise et entre les actions des personnages principaux. Mais au final il se passe pas grand chose, c'est très réaliste. La peste plombe Oran, et nous on lit l'ennuie, le désarroi, la lassitude d'un combat qui se ressemble de jour en jour. Camus raconte la peste comme une guerre qui n'en finit pas. Il suffit de prendre quelques citations et de noter le champ lexical utilisé.Début de 5ème partie on peut lire : "Mais dans l'essemble, l'infection reculait sur toute la ligne et les communiqués, de la préfecture, qui avaient d'abord fait naître une timide et secrète espérance finirent par confirmer, dans l'esprit du public, la conviction que la victoire était acquise, et que la maladie abandonnait ses positions".
Et tout le récit de l'épidémie se lit comme une guerre qui dure quelques années. C'est comme ça que je vois la chose.

ma foi, tu me sembles dans le vrai pour la peste.

parcours les pages précédentes, il doit bien y avoir quelques comptes-rendus de la peste.

D'accord sur le personnage de l'étranger, mais il fallait bien de réflexions pour le décrire, sans aucun doute vivre dans un pays chaud, peut altérer les neurones, les pires crimes
se passent sous un coup de chaleur. Mais Mersault est jugé parce qu'il n'a pas pleuré la mort de sa mère. C?est un personnage introverti, qui de nos jours demanderait une attention Psychiatrique, mais connaissons-nous son enfance, la cause de cette indifférence, et il tue l'arabe parce au fond se soi-même il ne voulait plus de sa liberté

Pour la "peste" lu il y a longtemps et jamais oublié, j'avais bien aimé le livre en me situant à l'époque, j'avais vu la comparaison du fléau de la peste avec le pays partagé, même les noms qu'il avait choisis pour les personnages avaient quelque chose de symbolique, je ne me souviens pas de tous , mais par exemple un qui était de l'autre côté un traître s'appelait "Costaud", je crois, et d'autres trouvailles , en tout compte fait
j'ai bien aimé les deux livres
que serait notre vie sans divergences d'opinions, un ennui total.

vos avis sont tres interessants , je vais lire "La peste"

pour Ginchiyo:
je te conseille lire "la peste " avec attention, te situant à l'époque et tu verras qu'il y a deux livres dans ce roman. Tu ne seras pas déçue.

Merci pour ton conseil Amadak.

En effet,j'ai le livre depuis un mois mais je l'ai pas encore entamé .Je vais le lire pendant cette semaine pour partager avec vous.

Moi personnellement, même si je reconnais le génie de cette oeuvre, j'ai eu du mal à le lire. Et ce qui m'a géné c'est justement ce qui fait la particulatité du bouquin, je pense. C'est à dire le fait de raconter une histoire dont le speech à la base donne super envie "une ville touchée par la peste est mise en quarantaine" donc comme ça, ça pourrait ressembler à un espèce de huit clos avec une multitude de personnage et une espèce d'étude des comportements humains au beau milieu d'un fléau. Mais c'est pas tellement ça en fait ; Camus nous assomme comme ces personnages sont assomés par la peste. C'est à dire que moi j'ai trouvé le livre long, rébarbatif, usant avec beaucoup de chapitres qui n'apportaient que des informations de lassitudes, de répétitivités. Et puis la fin fait clairement le rapprochement avec la guerre. Les portes de la ville s'ouvrent et alors que certains font la fête d'autres sortent marqués et lessivés par la peste. Et le lecteur aussi, j'ai été marqué et fatigué par ce livre qui n'en finissait pas.
C'est pour ça que j'enchaîne sur un livre court.

Pourquoi veux-tu que je le relise ? J'avais adoré l'étranger. Si c'est parce que je n'ai pas la même interprétation que vous, au en tout cas une vision détaillée et fouillée de l'histoire, c'est pas grave. J'irai lire ce qui a été dit dessus volontier mais j'ai trop de bouquins à lire pour me permettre d'en relire un.

Citation :

j'ai trop de bouquins à lire pour me permettre d'en relire un.

C'est un choix qui te regarde et se comprend.

Pourtant bien connaître une oeuvre, se pencher sur elle parce qu'elle résiste, me paraît très formateur. On apprend à lire, et le modèle étudié - que ce soit au cours des études ou par approfondissement personnel, aide à comprendre d'autres livres, il devient une référence personnelle.

Ainsi André Brink l'écrivain d'Afrique du Sud dit s'être inspiré de Camus et particulièrement de la peste.

Au passage le texte en exergue de la Peste, attribué à Daniel Defoe, précise qu'une forme d'enfermement peut renvoyer à une autre, autrement dit que la qurantaine due à la maladie, renvoie à la france de l'Occupation, avec ses résistants, ses collabos, les plans individuels et les différents trafics.

Au cours du roman, des réflexions sur les" fleaux, les maladies comme les guerres", pour bien baliser notre lecture.

C'est qu'en fait j'achète plus vite que je ne lis, et là j'ai 18 livres qui attendent toujours sur mes étagères. Donc je les enchaîne mais ça veut pas dire que je ne suis pas marqué par eux, j'arrive facilement à passer d'une oeuvre à une autre en les distanguant. Par exemple j'avais lu 1Q84 de Murakami que j'ai détesté juste après avoir découvert des souris et des hommes de Steinbeck qui m'avait extrêmement plu. Donc là, après la peste, j'enchaîne sur la métamorphose de Kafka.

pour Alive47
la metamorphose de kafka est un très bon livre, aussi sa "lettre au père", loin de Camus ceux là. Quand à celui de Steinbeck "des souris et des hommes" j'aimerais bien le lire, tu dis que tu as aimé
.

oué, des souris et des hommes et très poignant. Je suis assez difficile, pas marqué par tous les livres que je lis mais celui-là il m'a bien troublé. De toute façon les livres qui m'ont le plus marqué se comptent sur les doigts d'une main pour l'instant / 1984 d'Orwell, Ravage de Barjavel, des Souris et des Hommes de Steinbeck, l'Etranger de Camus, Cujo de Stephen King et l'Obsédé de Fowles./ Bon ça fait une main à six doigts.

je lis d'Albert Camus La peste

j'ai aime le livre et le style est simple il decrit la ville d'Oran en Algerie mais en lisant je decouvre que l'auteur ne donne pas tous les informations ,le suspens fait une partie integrante de son oeuvre et l'introduction nous(les lecteurs) laisse attentifs en ce qui concerne ce qui suit. je vais continuer la lecture et vous donne mon avis avec profondeur des que je finis le livre.

Ginchiyo, tu vas aimer, c'est un livre magnifique, j'en reparlerai volontiers avec toi quand tu l'auras fini.

l'auteur ne donne pas toute les informations pour une raison particulière, il ne les connais pas toutes.
Pour moi c'est l'un des livres les plus sombres qu'il m'ait été donné de lire.

alive47[b] a écrit:

l'auteur ne donne pas toute les informations pour une raison particulière, il ne les connais pas toutes.[/b]
Pour moi c'est l'un des livres les plus sombres qu'il m'ait été donné de lire.

A quoi fais-tu allusion

alive47 a écrit:

l'auteur ne donne pas toute les informations pour une raison particulière, il ne les connais pas toutes.
Pour moi c'est l'un des livres les plus sombres qu'il m'ait été donné de lire.

ce que je veux dire qu'il ne revele pas tous les infos dans le meme temps il manipule son lecteur à son guise c'est lui qui decise quand il nous donne l'information .Apres que je finisse la lecture je vais l'aborder avec precision.