françois Morel, la fin du monde est pour Dimanche

des Sketchs doux-amers sur la fuite du temps, les souvenirs de bonheur, les illusions : c'est léger, poétique (je pense à Prévert), doucement ironique sur les confidences de ratés/gens ordinaires, qui, envers et contre tout, croient encore à des chimères, les pieds sur terre et la tête dans les nuages.

Pour soutenir et accompagner l'humoriste-comédien, des décors, extraits de films, des rengaines musicales. Le tout est bien venu  

Un des meilleurs sketch, la vendeuse de chez Continent qui a vu s a vie accompagnée par Sheila, "cette rebelle !"(sic).

plusieurs textes reposent sur des thèmes comme "nous les petits, les sans grade" et "je me voyais déjà", avec un humour sans méchanceté.

j'aime beaucoup cet humoriste de talent et de coeur  

L’écriture de François Morel est « la conjugaison du bon sens et du bon goût ». Dans son spectacle « La fin du monde est pour dimanche », qu’il joue seul, défilent des personnages absurdes, tristes et marrants : un homme raconte son histoire d’amour avec une huître que personne ne comprend, un comédien raté parle de ses rêves manqués...

Un type un peu âgé, debout dans le métro, aperçoit une fille le regarder avec insistance, se fait des films et trouve le courage d’aller lui parler. Elle lui demande s’il veut s’asseoir à sa place.

Le comédien dit que « sa nature, c’est la mélancolie et sa culture, c’est le rire ». Il raconte avec un humour élégant la solitude qu’on comble et l’angoisse du temps qui passe.

pour mieux connaître le chroniqueur et l'homme, voyez cet entretien.