Les rues embellies et éclairées par de jolis réverbères,
Mille deux cent installés à la place des lanternes,
Animent la rue d'une flamme intense
Réfléchie par leurs miroirs argentés.
Les lanternes faites de verre et de plomb se balancent,
Suspendues par des cordes au-dessus de la ruelle
Quand le vent souffle
Ces demoiselles semblent émettre une étrange plainte,
Qui vibre pour Eole dans la nuit étoilée,
Leurs vitres enfumées laissent passer une faible lueur
Enveloppant la rue d'un certain mystère,
La durée de vie de ces lumières est éphémère,
Mais c’est la lune tous les soirs qui prend le relais.
Dès que le soleil se couche on allume les réverbères,
On les éteint quand la lune apparait.
Mais ce soir, pour cette nuit de Noël 1780
La joie des bordelais envahira les rues
De ces cris et de ses rires.
Et les réverbères toute la nuit
brilleront de mille feux jusqu'au petit matin.
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