Jacques Demy

Ciné-Tamaris Vidéo et ARTE VIDEO proposent de retrouver pour la première fois réunis dans un coffret de 12 DVD, l’intégralité des films de Jacques Demy.

au programme

- Les courts métrages :

Le sabotier du Val de Loire
Le bel indifférent
Ars
La luxure

- Les long métrages :

Lola
La baie des anges
Les parapluies de Cherbourg
Les demoiselles de Rochefort
Model shop
Peau d’Ane
The Pied Piper
L’évènement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune
Lady Oscar
La naissance du jour
Une chambre en ville
Parking
Trois places pour le 26

Coffret 12 DVD, 1 CD audio + un livret de photos

Personne n'a été voir la belle expo consacrée à Jacques Demy à la Cinémathèque ? Un vrai régal j'ai d'ailleurs bien envie de m'acheter l'intégrale...
Des extraits vidéos de nombreux films sont projetés, c'est passionnant même pour des néophytes comme moi ;p

j'ai hésité à y aller, puis je me suis dit que les films prenaient trop de temps, et que des expositions seraient plus indiquées.

voici un livre :


280 p chez la Martinière. Je l'ai gagné à un concours, l'auteur était prof à la fac de Rennes.

Bien sûr que si j'avais pu m'envoler là bas j'aurai bien aimé visiter cette expo consacrée à Jacques Demy !

Le coffret Jacques Demy est intéressant, je note ...

Mais c'est une expo...il y a bien sûr des extraits de films mais cela tombe sous le sens, non ?

Je n'arrive pas à voir le nom de l'auteur, mais je pense l'avoir eu en cours.

Jean-Pierre Berthomé.

Il serait temps de lui ouvrir un fil sur GDS*, au moment où reparaissent dans des versions restaurées, les demoiselles de Rochefort et une chambre en ville (1982).
 
Je n'avais pas vu ce fil des années 55 pour l'histoire, avec en arrière-fond les grèves de 1955 connues par des films syndicaux et le centre d'histoire de Nantes. Les dirigeants syndicaux de l'époque avaient commenté l'an dernier les actions, les luttes et les negociations.
 
le film est une comédie chantée qui n'avaitpas été bien reçue par le public.
 
A sa sortie, le 27 octobre 1982, le film de Jacques Demy fait l'unanimité dans la presse. Mais le public boude : 3 165 entrées le premier jour, à peine 20 000 la première semaine, soit une décevante quatorzième place au box-office. Fait rarissime, les critiques se mobilisent alors.
Dans L'Humanité, Libération et Télérama, ils signent un manifeste où ils dénoncent un système de distribution qui privilégie les mastodontes, en l'occurrence L'As des as, de Gérard Oury. Dans la foulée, ils achètent une demi-page de publicité dans Le Monde pour proclamer :

Citation :

« Le film à voir aujourd'hui, c'est Une chambre en ville. »

 
 
tout l'article de télérama avec une video

Avec Dominique Sanda, , Danielle Darrieux,Richard Berry

1955: les chantiers navals de Nantes sont en grève. François, métallurgiste, est en première ligne. Il loue une chambre à Mme Langlois qui l'aime bien mais refuse qu'il reçoive des dames. Aussi voit-il sa fiancée Violette dehors. Un jour il rencontre la fille de Mme Langlois, c'est le coup de foudre

Demy joue avec les codes des genres : une comédie melo, sorte de roman photo porté à l'écran, une tragédie annoncée par une tireuse de cartes loufoque,, une comédie chantée à contenu social, un poème sur la ville de Nantes avec le passage pommeray, la place de la cathédrale, la satire de la bourgeoisie nantaise bien pensante,

Tout cela manié avec humour :

* le dialogue chanté entre Mme langlois ex baronne et le métallurgiste

Citation :

- (baronne) je vous donne mon amitié ....

- j'en ai rien à foutre !

** Les prises de vue : Violette très fleur bleue se dirige vers trois religieuses en cornettes

Les CRS qui chantent, les ouvriers assis dans la rue comme dans une scène d'opera, le médaillon final des amoureux

*** les actions : le mari jaloux (Piccoli) enfermant sa femme et jetant la clé dans la cuvette, Piccoli rangeant un rasoir sabre comme il ferait d'un stylo dans lapoche intérieure de sa veste.

Loin de le démoder, le temps donne de la saveur à ce film, avec le mobilier des années 60, les logements ouvriers (cuisine) et bourgeois (salon et piano), les vieux postes de télé etc