C'est moi qui l'ai tué, Ahmed Benchérif

Hé, Hé, Hé, C'est moi qui l'ai tué.

publié chez Dar Errouh, 370 p. 7 chapitres.

Avec les trajets de Mohammed, c'est la bourgade d'Aïn-Sefra qu'on explore, et ses personnages qu'on rencontre. Au temps de la colonisation, déjà remise en cause par le nationalisme de Messali Hadj, deux communautés appartenant à des collèges électoraux différents, entretiennent des rapports quotidiens.

Marchand de légumes qui s'aventure dans la culture des roses, Mohammed voit les Françaises à la peau claire venir à son étal. Il rencontre régulièrement les commerçants locaux, aux propos parfois perfides, et des "caractères" ! le blagueur, le maraudeur, l'avare, le mythomane etc.

Les scènes sont très visuelles, tenant de la comédie et du récit oral, avec des dialogues savoureux. Le paysage de la montagne bleue, la végétation et les oueds imprévisibles, servent ici de décor fabuleux, avec des personnages légendaires comme le général Lyautey et surtout Isabelle Eberhardt, devenue un véritable mythe.

On parcourt à dos d'âne la contrée chérifienne, avec ses mentalités et des tournures francophones locales, mêlant le plaisir des découvertes et le piment de quelques remarques caustiques sur les petits notables de l'époque.

On retrouve aussi la gentillesse d'Ahmed Bencherif, bien connu et apprécié des grains.

"notre Benchérif", il a écrit un livre ?

Ysandre a écrit:

"notre Benchérif", il a écrit un livre ?

Il n'en est pas à son coup d'essai !

Ahmed Bencherif, écrivain et poète

Auteur de :

- Marguerite tome 1 éditions Publibook Paris

- La grande ode poésie. éditions Publibook Paris

-Marguerite tome 2 éditions Edilivre Paris

- L’Odyssée poésie ; éditions Edilivre Paris

- Hé hé hé c’est moi qui l’ai tué, drarou Constantine

A paraître :

Les odes de l’Amour poésie

je l'ignorais. Où trouve-t-on ses livres ?

je suis heureux de me retrouver parmi vous; je vous dis en toute humilité que mon travail littéraire m'occupe pleinement et me passionne toujours ; j'ai un grand amour pour la littérature la poésie et la langue française; dans mon adolescence j'écrivais des essais courts en prose poésie en français en arabe, on me disait que j'étais valable dans ma langue maternelle; mais tôt la langue française m'avait subjugué et cet amour que je lui portais et que je porte toujours m'a donné d'excellents fruits;
merci cher ami Alain d'avoir pris la peine de lire mon nouveau roman, de te faire une idée globale et plus ou moins précise et une appréciation objectivement analytique; comme je te l'ai dit déjà c'est un honneur et immense plaisir d'être lu par le grand lecteur que tu es; je te remercie aussi de m'avoir ouvert les portes du forum GRAINS D OR enfin les lecteurs de ce premier forum littéraire de France gardent allumé le flambeau de la lecture ; chose est aussi de reconnaitre que ce forum a atteint une certaine dimension planétaire car chacun y trouve son auteur - quelle que soit sa langue ; je vais essayer d'être plus présent parmi vous car c'est mon intérêt

bonjour LYsandre oui c'est bien moi Bencherif l'auteur ; tu trouveras ma chère amie mes ouvrages chez mes éditeurs à Paris pour ce qui est de :
Marguerite tome 1 : Publibook 75 rue des Volontaires Paris 15ème
la grande ode livre poésie idem
Marguerite tome 2 Edilivre Paris rue Anataole France Saint-denis
l'odyssée livre poésie idem
pour le nouveau hé hé hé c'est moi qui l'ai tué il est publié par la maison dar rou Constantine Algérie
Excuse Nestor, je ne fais pas de publicité, je réponds à une question; sourire merci Alain porte-toi bien Lysandre

merci mon ami Bencherif, non, ce n'était pas de la publicité ! tu n'est d'ailleurs pas coutumier du fait !
J'espère que tu te portes bien et que tu persistes dans la poèsie. J'ai beaucoup aimé celui que tu as mis aujourd'hui. Un chemin d'amour, avec le souvenir des moments difficiles, des aléas de la vie, tout simple comme tu sais dire, sans pathos, sans fioritures, avec la belle image de la fin.

Hé ! Hé ! Hé ! C’est moi qui l’ai tué

D’Ahmed Bencherif

Ce roman n’est pas ordinaire. Ahmed ne nous embarque pas dans les méandres des colonialistes et des algériens de souche. Il va au-dessus de cela. Il nous fait visiter son pays, son village Ain-Sefra avec de très jolies descriptions. Il s’attarde sur l’environnement et surtout sur la vie quotidienne de gens pauvres, simples et honnêtes. Ils gardent la tête haute même quand les assiettes ne sont pas toujours bien pleines. Le souci du détail et le plaisir sans doute que l’auteur a éprouvé à écrire la vie de ses concitoyens ressortent à chaque page.

Bien sûr, la promiscuité de camps de légionnaires pourrait avoir des rebondissements malheureux,
mais le respect de tout un village fait que les journées s’écoulent avec leurs petites joies et peines.

On suit dès le début la vie de Mohamed. Un homme simple, effacé et si gentil que tout le monde l’affectionne.

Quand il avoue le meurtre d’un de ces légionnaires, sa gentillesse prime encore sur toute autre considération : il devient un héros. Il en rêvait !

A lire absolument malgré peut-être quelques petites imperfections de traduction peut-être et de mise en forme. Tout cela n’est rien.

L’humanisme de Ahmed Bencherif nous fait oublier et nous ravit.

ce livre n'est pas à la médiathèque mais je vais le chercher.
merci Marie pour ce compte rendu chaleureux, ça donne envie de la lire, cette histoire écrite par notre ami.

oui franchement c'est un sympa roman et surtout on reconnait la gentillesse et l'humanisme de notre ami justement. et puis on voyage avec lui dans son village.
pour la petite histoire mon mari a fait son service militaire (eh oui on appelle cela comme ça) en appelé, très près de Ain-Sefra lieu de naissance de Ahmed en 1961. ...

bonjour à tous et à toutes; chère Marie amie Grains de sel et amie facebook; merci d'avoir pris la peine de lire mon ouvrage et d'accoucher une note de lecture; ce que tu vois d'autres ne le voient pas; je ne ferai pas polémique sur cet immense forum littéraire; cependant la note de lecture de notre ami Alain Rotko sera ma réponse. Lui aussi a lu mon ouvrage, tout à mon insigne honneur et immense plaisir.
beaucoup d'appelés ont gardé un bon souvenir d'Ainsefra et échangent des correspondances avec des safroui qui les avaient connus; certains ont même fait une visite après l'indépendance.
ceux et celles qui sont intéressés pour savoir davantage, se portent sur mon blog aux fils :
1. présentation et vente dédicace de mon ouvrage;
2. note de lecture d'un internaute
3.annonce de mon ouvrage hé hé hé c'est moi qui l'ai tué
mes amitiés à ton mari merci encore du succès pour toi

merci Ahmed. je n'ai fait que transmettre ce que j'avais ressenti en lisant ce roman plein d'humanisme et de respect des autres.

Citation :

ce que tu vois d'autres ne le voient pas; je ne ferai pas polémique sur cet immense forum littéraire;

bonsoir Benchherif, je n'ai pas encore lu ton livre, mais j'espère que j'y verrai ce que tu souhaites que nous percevions.