Collectif Berlin, explorations urbaines.

Une structure métallique en forme d’igloo, avec une diffusion simultanée sur sept écrans d’une scène de vie à Iqaluit, dans laquelle les spectateurs munis de casques circulent librement. Une magnifique immersion dans ce portrait de la capitale du territoire autonome inuit, 7 000 habitants, température moyenne

j'ai donc vu Iqaluit , capitale des Inuits et sur sept écrans successivement et simultanement

l'histoire de Bonanza, ville de 5 habitants permanents et d'une dizaine de citadins intermittents.

Bonanza est proche (53 km) de Pueblo dans le Colorado. C'est un refuge pour solitaires sur le site d'une ancienne mine désaffectée.

Officiellement chacun s'occupe de ses affaires (il n'y rien à faire !), l'un coupant du bois, l'autre bricolant une épave de voiture ou une tondeuse hors d'âge, celle-ci analysant des "ondes négatives"etc.

oui, mais tout se sait, on s'observe, on cancane, et le vers est dans le fruit.

Ajoutons que les 11 intermittents disputent la mairie aux 5 présents, et c'est un feuilleton de querelles et de procès. Ce serait cocasse si les habitants avaient le sens de l'humour, ce qui ne se traduit pas dans les faits !!

un microcosme de la vie en général ?!

l'aspect métaphorique n'est pas indiqué, mais chacun voit le spectacle comme il veut

Le collectif belge Berlin présente aussi Jérusalem

Trois écrans alignés pour l’installation Jérusalem font écho à la puissance symbolique du foyer des trois religions monothéistes.

Paroles de solitude, de peur et de méfiance : du microcosme Bonanza au macrocosme Jérusalem, aujourd’hui au cœur du conflit israélo-palestinien, la constante est saisissante. Ce que renvoient les images, c’est l’irréductible difficulté d’une altérité qui ne ferait plus peur et la reconduction, en tous temps et tous lieux, d’un rapport à la terre comme socle de l’identité, du plus zen au plus belliqueux…

pas vu celui-là.