abel lanzac Quai d'orsay

Quai d'Orsay, de Blin et Lanzac

Une BD à la gloire de Dominique de Villepin, sans concession pour le monde politique et les collaborateurs des hommes d'êtat, sans cesse en train de tirer la couverture à eux et de se faire des coup de p... "C'est sa manière de faire l'amour" apprend-on d'une attachée peu scrupeuleuse et arriviste. Un régal...

Quai d'Orsay, tome 2 : Chroniques diplomatiques de Christophe Blain et Abel Lanzac


Quai d'Orsay II, prix du meilleur album à Angoulême.

Arthur Vlaminck, le conseiller du ministre des Affaires étrangères en charge du langage, doit préparer les nouveaux discours du ministre. La crise du Lousdem est au coeur des préoccupations : les Américains menacent de déclencher une guerre à laquelle s opposerait le gouvernement français. Le ministre, Taillard de Worms, s apprête justement à prendre la parole à ce sujet au siège de l'ONU, à New York. Mais toute cette agitation ne semble guère perturber un nouvel hôte du Quai d'Orsay : un chat qui s'est pris d affection pour le directeur de cabinet !

104 p chez Dargaud

Citation :

"Toute la difficulté a été de mettre en scène un milieu qui peut être austère, celui de la diplomatie française, dans le cadre d'une fiction qui se veut à la fois drôle et sérieuse. J'avais très envie, en particulier dans le deuxième volume, de montrer les coulisses des grandes manoeuvres et des négociations internationales, sans que cela soit ennuyeux pour le lecteur.

Parfois, je n'arrivais pas à trouver le moyen adapté, et il me fallait inventer des situations qui soient très vraisemblables sans trahir la réalité. Nous avons traversé des sérieux moments de désespoir avec Christophe, mais généralement, après une nuit de réflexion, la lumière finissait par jaillir. Je sais que l'on a beaucoup rattaché Quai d'Orsay à la figure de Taillard de Vorms/Dominique de Villepin, mais ce n'est pas le portrait d'un seul homme.

Je voulais aussi rendre un hommage à la diplomatie française qui, sans avoir les moyens de la diplomatie américaine par exemple, permet à la France, grâce aux personnes qui la composent, de conserver une influence certaine dans le monde."

en vue, un film avec Tavernier.

entretien dans le Point

Ne boudez pas votre plaisir, lisez ces chroniques des moeurs du pouvoir, sans aigreur ou préjugé politique.

Vous reconnaissez le ministre des Affaires Etrangères, brillant, tranchant (cla clac clac), toujours en mouvement ( vlomp), parlant avec emphase, alliant les mots cultes (Unité, Exemplarité, Efficacité). Sa gestuelle, Ses propos abscons, sa Vision, Sa flagornerie, Sa tyrannie etc

Autour les conseillers, serviles et complaisants, se tirant dans les pattes, experts en dérobades.

La Comédie du Pouvoir ivre de lui-même, les yeux au Ciel des Idées, et les pieds dans des querelles de pêcheurs d'anchois.

Le dessin relève de la caricature de presse mais aussi de la bande dessinée auquel l'auteur rend incidemment hommage, cettte bande dessinée étant le miroir de la Vie Officielle.

Superman n'est pas mort, la Mégalomanie dans ses grandes pompes, l'Abstraction dans ses délires fascinants, l'Action dans ses Opérations Urgentes et d'Envergure

Si vous n'avez pas le sourire ou le rire avec cette BD, il faudra consulter

En adaptation la bande dessinée Quai d'Orsay, d'Abel Lanzac et Christophe Blain, Bertrand Tavernier s'est attaqué à un sujet qui le titillait depuis bien longtemps : la politique et l'exercice du pouvoir.

Le film sort en salle le 13 novembre 2013.

Rotko a écrit:

Superman n'est pas mort, la Mégalomanie dans ses grandes pompes, l'Abstraction dans ses délires fascinants, l'Action dans ses Opérations Urgentes et d'Envergure Razz

c'est curieux que les mêmes choses se répètent quel que soit le gouvernement en place ! c'est le pouvoir qui monte à la tête ....

Le nouveau film de Bertrand Tavernier (Quai d'Orsay) plonge dans le quotidien de l’ancien ministre des Affaires étrangères incarné par un épatant Thierry Lhermitte.


Raphaël Personnaz est sa plume, fraîchement émoulue de l’ENA. Dans le costume du directeur de cabinet, exact contraire de son vibrionnant patron, Niels Arestrup est sensationnel. Autour de ces trois axes, Tavernier réussit une comédie politique rythmée, très grand public. L’extravagance de Taillard de Worms, ses envolées belles comme l’antique, ses portes claquées en rafale, ne cessent d’appeler le sourire mais pas seulement, car Abel Lanzac n’est autre que le pseudonyme d’Antonin Baudry, ancien conseiller de Dominique de Villepin au ministère, qui n’a donc rien inventé de son expérience.