Une allée du Luxembourg
Elle a passé la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau :
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
C’est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D’un seul regard l’éclaircirait !
Mais non, ma jeunesse est finie…
Adieu, doux rayon qui m’a lui,
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait, il a fui !
In Odelettes, Œuvres complètes, © Poésie/Gallimard, 1989