Daniel Evan Weiss : Les cafards n'ont pas de roi

Les cafards n'ont pas de roi (1997).


Je l'ai lu il y a bien longtemps mais je me souviens bien du grand plaisir que m'a procuré cette lecture. Imaginez une sorte d'exode cafardesque transcrit dans un style vif et irrévérencieux...

Nombres est né dans une bibliothèque de New York et appartient à l'espèce des dictyoptères, famille des blattellae germanicae, en français les cafards. Nombres et ses compagnons vivent heureux dans l'appartement d'Ira et de la Gitane, quand celle-ci décide de quitter le domicile conjugal. Elle est remplacée par Ruth, qui fait de l'ordre une religion et qui laisse subitement affamée la colonie des blattes par un excès de propreté. Comment Nombres parviendra-t-il à conjurer cette malédiction ? C'est tout le propos de ce livre irrévérencieux, profondément " politically incorrect " et subversif qui, sous les apparences d'une fable métaphysique et animalière, donne une critique virulente, méchante et savoureuse de la vie urbaine. Méfions-nous : les cafards sont bien plus vieux que les hommes et ils le savent.

Folio, 368 pages.

Le titre m'a tout de suite intéressé, et je crois que j'essayerai de me le procurer en occasion... Cela me fait bien sûr penser aux Fourmis de Werber, mais il me semble que c'est dans un tout autre registre...

Merci du partage