Aaaah si j'étais riche !

... Je m'acheterai un cul parce que le miens il est fendu :o
XD Chanson de rugby mise a part.

Quels sont vos reves ? Que feriez vous si vous etiez richr ?

Aucune chance, je ne fais rien pour cela...

N'y a-t-il pas des choses qui te font rêver ?

La richesse peut être héritée ou acquise...

En laissant la veine familiale de côté (est automatiquement riche celui qui vient d'une famille riche sauf s'il s'en éloigne), il y a un moyen simple, faire des études puis carrière dans un domaine qui rapporte et avoir un minimum de chance... et de capacités.

Sinon, avoir beaucoup de chance... ^^

Mais ma foi, heureusement que la richesse n'est pas une finalité en soi (pour tous) sinon qui ferait des lettres, des sciences humaines, tout un ensemble de métiers qui ne rapportent rien en monnaie trébuchante mais beaucoup en richesse de l'âme...?

Le but du topic n'est pas de chercher à être riche ._.

je ne crois pas que je changerais grand chose à ma façon de vivre. S'étourdir de biens matériels n'est pas s'assurer le bonheur, sinon dans une image de soi qu'on voudrait voir dans le regard envieux des autres.

Posséder de belles oeuvres suppose qu'on prenne des précautions pour les conserver, contre voleurs ou dégradations même thermiques ou autres. On en devient prisonnier alors qu'on les voit avec autrui dans un musée. Or je ne voudrais pas transformer ma maison en un musée où je serais solitaire avec des soucis de conservateur.

Si j'étais riche, j'arrêterai de travailler. Ou plutôt je changerai de travail pour pouvoir monter ma librairie où je vendrai les livres que j'veux et pas ceux que je n'aime pas

Je ne regarderai pas les matchs de rugby à la télé mais dans les stades.

J'aurai des baskets qui courent vite

Et plein d'autres choses encore mais là tout de suite, je n'ai pas encore prévu d'être riche donc on verra plus tard, promis.

ashjibe a écrit:

je vendrai les livres que j'veux et pas ceux que je n'aime pas

deux remarques au libraire

- qu'est-ce que tu as en rayon ?

- même pas foutu, riche comme tu es, de me filer le bouquin gratos !

Layla Monroc a écrit:

N'y a-t-il pas des choses qui te font rêver ?

bien sûr qu'il y en a et heureusement, quoiqu'avec le temps je trouve que mes rêves se restreignent...
Alors, si j'étais riche : je pourrai voyager sans problèmes et sans être obligé d'économiser toute l'année sur ma retraite, je me reinstallerai à Cuba dans la région de la rivière Mayabeque, j'aurai une barque pour pêcher au large quand le temps s'y prêterai, une petite maison de pêcheur, j'aiderai ma famille de france et ma famille cubaine. J'assurerai un salaire à un ami cubain pour qu'il reprenne avec moi un boulot de chauffeur et garde du corps, je me ferai livrer tout ce dont j'aurai besoin dans le village où j'habiterai de facon à ne pas manquer de peinture et de toiles, de stylos et de papier pour ecrire...

Déjà, je me dis : fini les comptes d'apothicaires, les fins de mois à la ramasse, welcome la sécurité d'un loyer et de repas payés sans souci. Si si, c'est un beau rêve, je trouve !

Ensuite : pouvoir prendre le train pour aller à droite et à gauche (voir des amis, des expos, des paysages, des populations).

Il y a aussi des achats, bien sûr : tous les livres que je ne peux m'acheter (notamment les beaux livres, livres d'art, etc.), plein de musique.

Je continuerais à travailler, mais dans le métier pour lequel je fais actuellement des études. Et en pratiquant des tarifs très bas, voire gratuitement.

Et puis, peut-être, une petite maison dans laquelle je pourrais recueillir plein de chats. Avec une cheminée (indispensable).

il te faudra un voisin complaisant pour nourrir tes chats quand tu seras dans le train...

rotko a écrit:

il te faudra un voisin complaisant pour nourrir tes chats quand tu seras dans le train...

Ou une chatière et un distributeur de croquettes. Mais le voisin complaisant a ma préférence. Surtout s'il a une bonne cave et qu'il joue au tarot.

Je vais être banale mais la vie m'apporte tout ce que je désire. Je fais ce que je veux et ce que j'aime sans avoir le sentiment d'être limité par la pression sociale ou le manque d'argent, donc je ne désire rien de plus que ce que j'ai déjà.

Layla Monroc a écrit:

Le but du topic n'est pas de chercher à être riche ._.

C'était une autre façon d'aborder le sujet en se penchant non pas sur le fantasme des possibilités que donne la richesse mais sur le bien fondé de cela...

En somme, est-ce que vouloir à tout prix être riche n'est pas ruiner son âme ? (pour rester un peu dans la philo).

Des voyages et encore des voyages, ne plus travailler et faire des cadeaux à mes proches et aussi à moi.......des livres, des beaux vêtements sans compter....

Ah ne plus travailler surtout, que de pertes de temps dans une si courte vie.

Merwyn a écrit:

Layla Monroc a écrit:

Le but du topic n'est pas de chercher à être riche ._.

En somme, est-ce que vouloir à tout prix être riche n'est pas ruiner son âme ? (pour rester un peu dans la philo).

Perso je le crois sincerement, de plus en devenant riche beaucoup ont tendance à devenir aveugles et sourds...

Oui, dans la question, le point central était le " à tout prix ", volonté jusqu'au-boutiste qui fait des dégâts à soi et aux autres.

Sinon, dans nos sociétés, richesse (dans le sens, libre de contingences matérielles) est synonyme de liberté puisqu'on n'est plus limité matériellement. Vivre où on veut, apprendre ce que l'on veut, travailler à ce qui nous plait...

Donc voilà, ce qui est intéressant dans la richesse, à mon sens, c'est de rendre possible l'impossible mais c'est aussi assez égoïste, sachant que tant d'autres, qui le mériteraient sans doute plus, resteraient dans l'impossible.

Pour y remédier, il faudrait sans doute changer les paradigmes socio-économiques et mettre en avant d'autres formes de richesse que celle de l'argent.

Personnellement je n'ai jamais été aisée. Mes parents accumulent les travails pour joindre les deux bouts. Là je vis chez mon chéri. Avec un smic pour deux et mon argent de poche les fins de mois sont durs. Je ne vais pas dire que je suis malheureuse ce n'est pas vrai. Mais à l'école, au collège et même récemment au lycée, ce n'est pas évident de passer pour la pauvre de service. Je ne peux pas acheter les livres que je veux, je ne peux pas faire tout ce que je veux. Alors ça me fait du bien de rêver.
Je ne vendrais pas mon âme pour la richesse pour autant.
Mais aaah si j'étais riche, je demenagerai au Japon. J'aurais une maison à Tokyo et une dans les plaines d'hokkaido. Je m'offrirai enfin la BJD de mes rêves que j'attend depuis déjà 6 ans. Je m'habillerai chez Vivianne Westwood et surtout j'aurais un clavecin dans mon jardin.
Sans compté tous les livres que je veux et tous le matos de peinture que je veux. Sans devoir attendre le mois prochain pour tube de noir.

Aller. Une dernière lubie ? Une bouteille de whisky 25 ans d'âge :o

rotko a écrit:

ashjibe a écrit:

je vendrai les livres que j'veux et pas ceux que je n'aime pas

deux remarques au libraire

- qu'est-ce que tu as en rayon ?

- même pas foutu, riche comme tu es, de me filer le bouquin gratos !

Je ne suis malheureusement pas libraire. Ca fait partie des projet pour ma reconversion professionnelle.

Citation :

Personnellement je n'ai jamais été aisée.

Moi non plus. Du moment que j'ai de quoi de vivre cela me suffit. Mes parents économisaient 11 mois sur 12 pour se payer 1 mois de vacances (location, sorties, essence....) et me payer mes études aussi!

Je fais un peu pareil...ça me tranquillise d'avoir une petite épargne dont je vais piocher dedans pour mes 10 jours à Rome début juillet.

En dessous j'ai tellement écris que ce n'était pas pour autant que j'étais malheureuse. . _.

Layla, l'étudiant est par essence pauvre, d'ailleurs, je pourrais te trouver les stats avec le nombre très important de ceux qui vivent sous le seuil de la pauvreté.

C'est pas le cas pour tous mais la majeure partie de ceux qui ne vivent pas chez papa-maman n'ont parfois même pas de quoi se nourrir.

Après, selon les études que tu vas faire, tes capacités et ta chance, tu seras, dans quelques années, riche, pauvre ou faisant partie des classes moyennes.

En somme, que tu sois plus ou moins pauvre actuellement est normal, la majorité passe par là (sauf encore une fois à vivre chez papa-maman), à toi de construire ton futur pour avoir ce dont tu rêves dans quelques années tout en sachant que tout se jouera pendant tes études, sauf exception, une fois que tu travailles, tu resteras dans une des trois catégories (pauvre, classe moyenne ou riche), c'est donc avant que tu dois construire ta différence.


Exemple perso:

J'avais une connaissance qui était technicien et qui en avait assez de ne pouvoir rien se permettre. Il a fini par obtenir un CIF, a fait une école d'ingénieur et a pu tripler son revenu mensuel en quelques années.
Mais ces exemples sont très rares. Lui a pu le faire car il était jeune, célibataire et avait une très grande volonté de s'en sortir. Toutefois, même avec sa volonté, cela ne tenait qu'à un CIF, tant qu'il lui était refusé, il était bloqué.

Sauf que je me dirige vers les métiers de l'art.

De fait, il te faudra beaucoup de chance et beaucoup de talent...

Effectivement Merwyn,
la condition de vie des étudiants est de plus en plus précaire, mais ce dont on ne parle pas à assez, c'est l'extrême maturité et courage de ces jeunes qui veulent allier études et indépendance, ce qui n'est pas de l'ordre de l'impossible avec un mental d'acier et surtout une bonne santé.

Je suis indépendante à 100% depuis l'âge de 21 ans en ayant multiplié et cumulé des tas de petits boulots (serveuse, vendeuse, ménage) puis des trucs moins pénibles (télé enquêtrice, standardiste...), mais il est vrai qu'en fonction des études entreprises, l'équation boulot+fac peut être très compliquée. En LSH par exemple, les plannings sont assez souples notamment durant les premieres années de licence, ce qui permet de tenir bon sur les deux fronts sans laisser trop de plumes.
Pour ceux qui sont sur les bancs de 8h à 17h, là en effet, je me demande comment ils peuvent avoir une seconde activité sans renoncer à dormir! Insoutenable!

Il y'a aussi le facteur entraide à ne pas négliger. J'ai vécu en colocation avec mon meilleur ami pendant quelques années dans un appart minuscule, on trouvait quand même le moyen d'héberger quand il le fallait des connaissances dans la difficulté. Rien d'exceptionnel de notre part, dans le milieu étudiant, ça se fait beaucoup: certains trouvent d'ailleurs bien plus facilement refuge et aide auprès de leurs camarades qu'auprès de leur propre famille, ce qui fait réfléchir.

Bref,
revenons au topic bien plus réjouissant de Layla!
Pour ma part, rien de très original: si j'étais riche, j'achèterais un bateau, j'y vivrais et serais perpétuellement en tour du monde.