Paul Auster

Paul Auster, Cité de verre, Actes Sud
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Jeux de glaces dans la cité de verre.

Au début tout est simple : Quinn, écrivain de polar, reçoit un coup de téléphone - adressé à un certain Paul Auster qui l'engage comme détective privé. Quinn endosse au culot l'identité et le rôle, et le voilà chargé de l'affaire Stillman. Il doit surveiller un écrivain, repris de justice, pour l'empêcher de nuire à son fils...

Pourtant cette enquête policière se complexifie quand on s'apercoit qu'entre les deux hommes, le filateur Quinn et le filé Stillman existent des similitudes, plus ou moins fantasmatiques, expliquant l'intérêt grandissant du faux détective pour sa cible.

Quand le faux Paul Auster, désireux de comprendre sa propre situation, prend contact avec le vrai Paul Auster, lui aussi écrivain de son état, on se dit que le récit est un jeu de glaces où chacun se perd en se reflètant au coeur de la grande cité New-Yorkaise.

Si on ajoute que Quinn est le pseudo de William Wilson, ce rappel d'Edgar Poe confirme l'idée d'une variation étourdissante sur le thème du double, sur le réel et la folie.

Pourtant c'est New York, cadre de cette histoire, qui explique les personnages, leurs cheminements, leurs désirs et leurs inspirations. La grande ville anonyme, labyrinthe géométrique où les fils se croisent et se suivent, tels les motifs d'une fugue, lance un défi à toutes les spéculations des raconteurs d'histoires. Elle les ensorcelle et finalement les engloutit.

La cité de verre, j'ai beaucoup aimé.

Paul Auster, Les revenants,

Ce second volet de la trilogie new-yorkaise m' a paru moins convaincant que la "cité de verre". Les personnages sont désignés par des noms de couleurs : ainsi Bleu est chargé par Blanc d'espionner Noir. Toutefois comme Noir mène une vie très régulière, quittant rarement la pièce où, semble-t-il, il écrit, Bleu prend des initiatives non prévues dans le marché initial.
Cete fois-ci encore, on perçoit une identification grandissante entre l'espionneur et l'espionné, le premier se livrant sur les motifs de l'enquête à des "spéculations".

Citation :

"Spéculer, venant du latin speculari, signifie observer, épier, et s'apparente au mot speculum qui veut dire miroir. Car en espionnant Noir de l'autre côté de la rue, c'est comme si Bleu regardait dans un miroir, et au lieu de simplement observer quelqu'un d'autre, il découvre qu'il s'observe aussi lui-même."

Par moments

Citation :

"il [Bleu] se sent tellement en harmonie avec Noir, si naturellement uni à lui que pour anticiper sur ce que Noir va faire, pour savoir quand il restera dans sa chambre et quand il en sortira, il n'a besoin que de regarder en lui-même".

Méme si ce récit est bien construit et digeste - car relativement court, on pense à un exercice de virtuosité, somme toute assez sec, sur les rapports... quels rapports au fait ? entre l'écrivain et le monde extérieur ? l'observateur et celui qui consigne ?

A vrai dire je pense plutôt à une expérimentation à la Sophie Calle, celle qui décidait de suivre au hasard un passant dans la rue, et prenait à la fois des photos et des textes révélateurs de ce passant anonyme. Romancier-voyeur, expérience de stimulation de la création et de la vision ? le rapprochement n'est pas gratuit puisque Sophie Calle figure comme personnage dans un ouvrage de Paul Auster.

Avec ce second volet, mon enthousiasme pour paul Auster est un peu douché. J'ai pourtant lu de bien bons livres chez cet écrivain.

rotko a écrit:

Avec ce second volet, mon enthousiasme pour paul Auster est un peu douché. J'ai pourtant lu de bien bons livres chez cet écrivain.

Il y en a encore des Auster qui sont 'moins bons', je pense à Tombouctou, par exemple.

Mais ce qu'il a fait de bien est tellement bien, ne trouves-tu pas qu'on peut lui pardonner ... ?

La Musique du hasard, Le Voyage d'Anna Blume, Moon Palace, Le Livre des illusions ... et surtout L'Invention de la solitude, celui-là, je ne peux pas m'en passer...

J'ai moi aussi découvert Auster avec La Trilogie New-Yorkaise, et tout comme toi, Rotko, j'avais beaucoup moins accroché au second volume, j'avais d'ailleurs arrêté là ma lecture. Puis j'ai repris avec d'autres volumes : Léviathan, la Musique du Hasard, Mr. Vertigo
J'ai petit à petit acheté et lu tous les livres de Paul Auster, et comme Colbrune j'ai été quelquefois déçue par certains (je pense à Tombouctou, mais aussi à Lulu on the bridge, à la Nuit de l'Oracle).
Avec le dernier en revanche : Brooklyn Follies, il semblerait que P.A. renoue avec la force de ses premiers romans...
Enfin, mon préféré restera Smoke.... et ce n'est pas forcément le meilleur !

Lisez aussi, comme le souligne Colbrune, L'Invention de la Solitude, son premier roman, dans lequel on trouve déjà tout l'univers de son oeuvre romanesque.
Et puis aussi L'Art de la Faim, essai sur la littérature, où à travers des textes sur divers écrivains, Paul Auster se livre et nous donne les clés pour comprendre son univers.

colbrune a écrit:

... et surtout L'Invention de la solitude, celui-là, je ne peux pas m'en passer...

De quoi parle-t-il celui-là Colbrune?...Son titre me plaît... et comme il faudra bien que je me décide un de ces jours à lire un Paul Auster...
Trouverons-nous le temps de lire tout ce que nous avons envie de découvrir?

Les mêmes que toi Provence, je ne les ai pas aimés, mais Smoke, je ne l'ai pas lu, et je vais m'en emparer.

Sur "L'Invention de la solitude": deux parties, "Portrait d'un homme invisible" (à la mort de son père, le narrateur tente de cerner la personnalité de son père et à cette occasion font surface de vieux secrets de famille enfouis...) et "Le Livre de la mémoire", sur la mémoire et le hasard...
Mais je suis très mauvaise en résumés ....

Paul Auster, Le Carnet rouge, Actes Sud.62 pages.
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Interrogations sur le hasard.

Treize anecdotes personnelles et vécues, où les coïncidences ne seraient pas toujours fortuites. Coups de chance, méprises insolites, surprises du sort, petites portes de l'univers d'Auster
.
La 13 renvoie au début de "Cité de verre", ce merveilleux roman. Je recommande la 9 qui illustrerait bien le syndrome d'anniversaire décrit dans "Aie mes aieux" par Anne Ancelin Schûtzenberger : comment se fait-il qu'une date précise joue un rôle si important pour plusieurs générations ? A A Schûtzenberger propose des exemples, soumis à la réflexion, objets de constats et d'hypothèses, enjeux de nouveaux terrains de recherche.

Or, dans le "Carnet rouge", Paul Auster raconte dans une anecdote de 7 pages qu'un de ses amis C recherche inopinément sur le minitel, l'adresse de son père. Ce dernier avait quitté le domicile familial quand C avait trois ans et demi. Il fait cette recherche quand sa fille a trois ans et demi. Cette initiative de C transforme sa vie.

colbrune a écrit:

Sur "L'Invention de la solitude": deux parties, "Portrait d'un homme invisible" (à la mort de son père, le narrateur tente de cerner la personnalité de son père et à cette occasion font surface de vieux secrets de famille enfouis...) et "Le Livre de la mémoire", sur la mémoire et le hasard...
Mais je suis très mauvaise en résumés ....

Merci tout de même!

[quote="coline"]

colbrune a écrit:

Sur "L'Invention de la solitude": deux parties, "Portrait d'un homme invisible" (à la mort de son père, le narrateur tente de cerner la personnalité de son père et à cette occasion font surface de vieux secrets de famille enfouis..(1) et "Le Livre de la mémoire", sur la mémoire et le hasard...
Mais je suis très mauvaise en résumés (2)....

(1) theme cher à Auster, et c'est pourquoi j'ai mis le livre de anne ancelin schutzenberger sur "histoire et documents". Ces secrets sont devastateurs, et il faut le savoir

(2) allons donc ! et pour parler des livres et de tout ce qui nous interesse, il est bon que chacun ait son ton, sans tomber dans l'academisme en usage.

Moi personnellement je n'ai lu qu'un Paul Auster et je me suis REGALE !
Il s'agit de la musique du hasard qui est absolument génial..
une atmosphère digne des plus grands thrillers, un pari stupide, deux hommes perdus, un mur, une brouette, un majordome et son employeur, un grillage et une voiture lancée à vive allure sont les mots clés de ce livre stupéfiant...

Je n'ose pas lire d'autres Paul Auster.. me contentant de voir et revoir Smoke et Brooklyn Boogie en dvd ....

J'ai découvert Auster en lisant "Le livre des illusions".

Quatrième de couverture :

"David Zimmer a perdu sa femme et ses fils dans un accident d'avion. Au bord de la dépression, anéanti devant la télévision, son attention est soudain retenue par un acteur du cinéma muet, un certain Hector Mann, disparu depuis 1929. Pour la première fois depuis des mois, David est sous le charme; ce virtuose du septième art parvient à le faire rire et, pour cette simple raison, pour ce petit miracle, David décide de se lancer dans l'écriture de la filmographie du personnage. Loin de tout, rien ni personne ne peut l'atteindre, jusqu'au soir où une inconnue débarque chez lui et, sous la menace, lui impose un très long voyage. Elle a pour mission de l'amener le plus rapidement possible au chevet d'Hector Mann; l'acteur, en train de mourir, appellerait David pour lui léguer un étrange héritage. Malgré l'improbabilité de cette histoire, David ne résiste pas davantage et se laisse entraîner... "

J'ai lu le livre d'une traite, en quelques haures. Il m'était impossible de m'arrêter tant j'étais prise dans cette histoire et tant l'excellence de l'écriture invite à poursuivre. En découvrant ses autres romans, je me suis rendue compte que la majorité étaient de la même veine. L'auteur a le chic pour entraîner son lecteur au-delà de toute limite, dans son imagination débridée.

J'en suis encore époustoufflée!

Depuis, j'ai lu :

"La trilogie New-Yorkaise" : très sombre, voire glauque mais génialissime.
"Brooklyn Follies" : beaucoup plus optimiste que les autres. Superbe tranches de vies.
"Léviathan" : génial
Les scénarios de "Smoke & Brooklyn Boogie" Donnent envie de voir les films.

Tous ont cette écriture très prenante, ce fourmillement d'idées, ces personnages incomparables.

C'est un auteur que je conseille à quiconque aime la (bonne) littérature américaine.

missparker a écrit:

Les scénarios de "Smoke & Brooklyn Boogie" Donnent envie de voir les films.

A voir sans hésiter... ils sont excellents
Et Harvey Keitel est formidable... les autres acteurs aussi d'ailleurs

Les films que j'ai envie de revoir plusieurs fois sont rares... ceux-ci en font partie

j'avais lu il ya longtemps Trilogie New Yorkaise sans véritablement accrocher de même pour le Livre des illusions que j'ai vite abandonné....

par contre Brooklyn Folies m'a enthousiasmé, tellement accro que j'ai été en manque après l'avoir fini ! j'aurais aimé continuer à vivre en compagnie des personnages...

Moon Palace m'a envouté, impossible de le lacher....

Mr Vertigo est poignant, impossible de l'oublier et difficile d'enchainer sur un autre roman.....

même si je ne fais qu'enfoncer une porte ouverte : Paul Auster est pour moi le summum du romancier comtemporain....
si vous connaissez d'autres auteurs du même acabit je suis preneuse !

Je n´en crois pas mes yeux! Auster figure aussi entre mes 2 ou 3 auteurs préferés, et je n´ai JAMAIS posté, ici.
Je le lis car il est OPTIMISTE (tout comme ses personnages), et mieux qu´un manuel de conseils, ou autre recueil de " croissance personnelle" si en vogue aujourd´hui, je crois qu´observer les personnages d´Auster, se laisser impregner de leur bonne humeur ne peut que nous aider à mettre un peu plus d´entrain dans nos vies, apprendre à profiter des occasions, des hasards des rencontres... Finie la méfiance, halte aux eternels rabats-joie!

mona a écrit:

si vous connaissez d'autres auteurs du même acabit je suis preneuse !

John Irving est pour moi un auteur aussi exceptionnel qu'Auster

Carlos Ruiz Zafon, avec son incroyable roman : "L'ombre du vent" m'a donné l'impression d'être du même acabit que les auteurs précités.


PS: A la rigueur je peux comprendre que tu n'ais pas accroché à la "trilogie New-Yorkaise" mais peux-tu me dire pourquoi tu n'as pas aimé "le livre des illusions"? Comme c'est sans doute celui que j'ai préféré avec "Brooklyn Follies", j'aimerai comprendre ce qui nous différencie... (même si, je sais, "les goûts et les couleurs"...)

missparker a écrit:

Carlos Ruiz Zafon, avec son incroyable roman : "L'ombre du vent" m'a donné l'impression d'être du même acabit que les auteurs précités.

oui, il est ici ZAFON et son cimetière des livres disparus est une belle idée qui m'est revenue en memoire en lisant
Jean-Christophe Bailly, Une nuit à la bibliothèque , pièce où les livres echangent entre eux des confidences, des regrets, des ragots, en l'absence des lecteurs

missparker a écrit:

[peux-tu me dire pourquoi tu n'as pas aimé "le livre des illusions"? Comme c'est sans doute celui que j'ai préféré avec "Brooklyn Follies", j'aimerai comprendre ce qui nous différencie... (même si, je sais, "les goûts et les couleurs"...)

je n'y ai pas trouvé d'intéret....pour être juste je n'ai pas été persévérante....d'autres livres m'attendent !....alors si dés les premières pages rien ne m'incite à lire les suivantes, j'abandonne....en me disant que j'e l'emprunterai une prochaine fois....que mon humeur ne collait pas avec ce roman là à ce moment là....

quand c'est du dégoût, un style qui ne me plait pas ou de la nullité je n'y reviens pas...

pour le livre d'Auster, je l'ai rouvert en bibliothèque il y a peu de temps, mais je ne l'ai pas pris....

Je prends note d'Irwing et Zafon ....

Çà alors ! Jamais je n´aurais cru qu´un ecrivain devrait acheter ses propres livres pour en faire cadeau à des amis. ( lu sur Litote, la très sympathique librairie parisienne dont nous parle Coline).

Paul Auster à la librairie

Il était déjà venu dans notre petite litote accompagné par un ami.
Nous fûmes surprises et ravies de le voir franchir le seuil de notre nouvelle librairie toujours accompagné du même ami.
Des lunettes masquaient son regard et cachaient des petites blessures consécutives à une chute.
Vous êtes beau quand même, lui ai-je dit.J'espère qu'il ne m'a pas entendue.

Il nous a acheté deux livres écrits par lui pour offrir.Son ami lui a offert Anawratha, d'Anne-Marie Albiach, éditions Al Dante et mettre.de Marie- louise Chapelle, éd.Théâtre Typographique.Nous trouvons toujours étonnant qu'un auteur entre dans une librairie pour acheter ses livres. Nous accordons exceptionnellement une remise dans ce cas.

Vendredi dernier, OVIEDO ( Asturies"):
Paul Auster reçoit le prix " Principe de Asturias 2006".( Littérature).
Dans son discours, il s´interroge sur l´UTILITÉ d´un livre :
Un livre ne remplira jamais le ventre d´un affamé, ni pourra enpêcher une bombe de tomber sur des innocents.
"Un libro nunca ha alimentado el estómago de un niño hambriento. Un libro nunca ha impedido que la bala penetre en el cuerpo de la víctima. Un libro nunca ha evitado que una bomba caiga sobre civiles inocentes en el fragor de una guerra"
Mais en définitive, cette inutilité n´a rien de mal. Elle nous differencie du reste des êtres qui peuplent notre planète.

Pero ¿qué tiene de malo la inutilidad? ¿Acaso la falta de sentido práctico supone que los libros, los cuadros y los cuartetos de cuerda son una pura y simple pérdida de tiempo? Muchos lo creen. Pero yo sostengo que el valor del arte reside en su misma inutilidad; que la creación de una obra de arte es lo que nos distingue de las demás criaturas que pueblan este planeta, y lo que nos define, en lo esencial, como seres humanos.
La novela es una colaboración a partes iguales entre el escritor y el lector, y constituye el único lugar del mundo donde dos extraños pueden encontrarse en condiciones de absoluta intimidad. Me he pasado la vida entablando conversación con gente que nunca he visto, con personas que jamás conoceré, y así espero seguir hasta el día en que exhale mi último aliento.
Le roman est une collaboration à parts egales entre ecrivain et lecteur (....). J´ai passé ma vie à nouer des conversations avec des gens que je n´ai jamais vus, des gens que je ne connaîtrai jamais, et j´espère bien pouvoir continuer jusqu´a mon dernier souffle.
http://www.elpais.es/articulo/cultura/Discurso/Paul/Auster/elpporcul/20061020elpepucul_9/Tes/

L’humour, voilà ce qui lui manque…
Ceux qui aiment Auster (austère ?), lisez Alison Lurie, même milieu social disséqué au scalpel mais tellement plus drôle…

Ceci est un avis péremptoire. Je peux en faire autant : la comparaison entre ces deux auteurs est absurde !
La question du milieu social n'a rien à voir...
Et Alison Lurie ne joue pas dans le même registre.
Paul Auster est un auteur majeur, qu'on l'apprécie ou pas.
En ce qui me concerne, c'est mon auteur vivant préféré.
Il a le style, l'intelligence et il sait raconter une histoire.
Son humour est peut-être trop subtil pour certains... et qui a dit que l'humour était le seul critère littéraire ?

Pour ceux qui sont intéressés, trois lignes sur lui, chez moi :
http://rosesdedecembre.blogspot.com/2005/10/brooklyn-follies.html
http://rosesdedecembre.blogspot.com/2006/08/lulu-on-bridge.html
http://rosesdedecembre.blogspot.com/2005/10/paul-auster-avant-paul-auster.html

Paul Auster est un auteur majeur pour toi !
La comparaison entre auteurs ? Nous en faisons continuellement, ne serait-ce qu’en choisissant de lire untel plutôt qu’un autre…

Quant à la subtilité, une mise en pratique ne serait pas de refus…

On ne va pas dresser, arbitrairement et en termes definitifs, une echelle des valeurs avec echelons gradués !

Paul Auster a ses partisans nombreux, dont je suis, et il fait du bon travail.

Allison lurie est aussi excellente dans son genre mais je n'ai lu que son premier roman liaisons étrangères. C'est un auteur à suivre : dès que je peux...

Sousmarin : Auster est un auteur majeur, objectivement, et aussi pour moi.
Je ne vais développer sur la valeur intrinsèque de l'art ici.
Tu ne réponds pas à ma question sousmarin sur l'humour...
Lurie a sa valeur, je ne conteste pas. Je dis simplement que comparer deux auteurs n'a pas de sens, car personne n'est comparable à personne... D'autant plus dans le cas présent !
L'échelle de valeurs, Rotko, ce n'est pas moi qui l'ai dressée.

Quand on échange sur un auteur, éviter les allusions - qui peuvent apparaître blessantes, et les étiquettes definitives

Holly, donne-nous un exemple de l'humour de paul Auster, car mes lectures sont assez anciennes.
L'idée de faire intervenir Paul Auster à l'intérieur même des récits de l'auteur est assez amusante dans la cité de verre , même si la grande ville m' paru desesperante.
quel titre de Paul auster est ton favori?