Paul Auster

Autant j'ai aimé "Moon palace", autant la trilogie m'a laissée sur ma faim..
J'ai eu l'impression de tourner en rond, sans vraiment rentrer dans le livre.
"Cité de verre" ne m'a du tout plu, "Revenants" un peu plus (j'ai bien aimé le concept des couleurs)
J'ai mieux accroché à "La chambre dérobée", sans doute parce qu'i y a plus d'action ?

Bref, j'en lirai d'autres pour voir

”

Point de départ.
Le livre est une composition narrative complexe, formée de deux parties différentes, deux mondes parallèles Une uchronie.

Un ancien critique littéraire , handicapé à la suite d’un accident de voiture, passe des nuits blanches, à inventer des histoires qui tournent dans sa tête. Une sorte d’évasion du réel.
Cette fois il a mis un homme dans le noir d’un puits, il lui a donné un nom et une mission à accomplir .Epoque réelle année 2007.
Cette personne Owen Brick ouvre les yeux, dans un pays, le sien Les Etats-Unis mais tout est changé ; une affreuse guerre civile avait éclaté.

Dans ce monde irréel il doit faire face à de nombreux incidents qui jouent sur son moral et sur sa vie même.

Dans la vie réelle du narrateur, celui-ci habite avec sa fille et sa petite fille, trois générations qui ont subi des pertes, des souffrances et chacun cherche des idées pour améliorer sa vie.
C’est l’art qui les encourage. Le narrateur avec ses fantaisies, la fille avec la littérature, la petite fille par les films qu’elle regarde sans cesse. Elle fait des remarques sur des réalisateurs qui aux moyens d’objets inanimés, sans paroles en disent davantage sur
l’essence du film.

Retour en arrière : Owen Brick chaque fois plus engagé dans sa mission, Le 11 Septembre n’a pas eu lieu , la guerre d’Irak nom plus mais GeorgeW Bush et son entourage existent. Il y a dans le livre une critique aux Etats-Unis et son système pervers d’inégalités.

Dans un autre aller-retour, Brill , l’ancien critique nous raconte l’histoire de sa vie, son passé de bonheur et de souffrance et une tragédie familiale difficile à surmonter.

Subitement le personnage inventé périt dans un attentat et le critique échappe à sa destinée imaginaire.
Une autre histoire viendra peut-être dans un nouveau demi sommeil.

Ce livre fait allusion à Giordano Bruno, et sa vision de mondes parallèles, ce qui lui a coûté la vie.

Très rapproché de la science fiction, une Uchronie dont beaucoup d’auteurs excellent dans ce genre d’écriture.
Les amis de ce style littéraire aimeront ce livre qui n’est pas des meilleurs, mais qui garde le suspense doué d’une forte imagination.


Une remarque à faire : je ne savais pas auparavant ce qu’était une « Uchronie » !!!
J’avais même reproché à Rotko et à d’autres participants au forum de mettre des mots que je ne trouvais pas dans le dictionnaire. On m’avait expliqué et recommandé de lire « L’homme au château » et d’autres, J’ai appris beaucoup avec votre forum, merci !! Et pourtant, sans le savoir, le premier conte que j’avais traduit de Cortazar « Continuité des Parcs » qui est sur GDS, est une Uchronie , dans laquelle le talent de Cortazar soulève l’admiration
Un conte impossible d’oublier.
.

A mon tour sur Anna Blume

J'ai lu entièrement « le voyage d'Anna Blume », mais ma vitesse de lecture n'était pas constante : j'ai traîné un peu les pieds sur lé début qui me faisait penser à « la route » de McCarthy : un univers post apocalyptique où règne le chacun pour soi, la loi des rues, avec le système débrouille et les différentes arnaques.
Par la suite, une série d'incidents amène Anna à rencontrer d'autres personnes et le récit m' a entraîné à sa suite.

Ralentissement à la fin quand le havre d'Anna paraît péricliter.

Paul Auster ressemble un peu à Boris Stepanovitch, personnage du roman, qui fourgue sa camelote par son art du boniment et une conscience aigue de ce qu'attend son public.

La lecture était donc agréable les trois quarts du temps, mais les ingrédients m'ont paru être recyclés d'autres récits bien connus, comme les chroniques martiennes, Fahrenheit ou 1984, toutes ces descriptions d'États totalitaires, avec les dérives qu'ils entraînent : impression de huis clos et trafics en tout genre où l'homme révèle assez vite, sauf exception, la sauvagerie dont il est capable.

Quant au destinataire de la lettre envoyée par Anna Blume, et au rôle qu'il a joué dans sa vie, il semble qu'Auster ait laissé le soin à son lecteur d'en faire ce qu'il voulait.

Le romancier sous-traite !

Seul dans le noir

Trop court roman...
Je suis restée sur ma faim... l'idée était bonne, bâclée à mon goût...
Cet homme "seul dans le noir" ne l'est pas longtemps, vite rejoint par sa petite fille insomniaque elle aussi et là tout se gâte... dommage

Quant aux références à l'histoire américaine je les ai trouvées raccoleuses....
et casse-pieds

j'attendais de l'évasion, j'y ai eu droit au début du roman et....
retour à la réalité historique....
d'une froideur absolue....

Certes Paul Auster termine sur une note optimiste et écrit toujours aussi bien mais ... déçue quand même

J'ai eu un peu du mal à rentrer dans Le voyage d'Anna Blume, mais une fois accrochée, je l'ai lu rapidement, et j'ai vraiment beaucoup aimé.

Il y a de la fascination pour cette société en plein délitement, que reste-t-il effectivement quand il n'y a plus rien...cette ville qui se referme sur elle même, en un huis clos oppressant, et malgré tout des gens qui vivent, qui se battent, dérisoires et tellement humains.

Mona, c'est justement ce qui m'a plu dans le dernier Auster, un récit court, ENFIN !! un livre que j'ai pu lire en un soir, c'est râre actuellement, nous sommes assommés par les briques qui pèsent une tonne et qui tournent souvnet en rond.

Je ne l'ai lu qu'en americain, je ne sais pas comment est la traduc, donc, il est possible qu'on trouve dans le livre en français cette sêcheresse de ton dont vous parlez. Je ne la trouve pas dans l'édition americaine.

J"ai trouvé le récit, noir, sombre, un reflet de l'état d'âme de cet homme au bout de sa vie (ou presque), au bout de l'espoir, mais qui se raccroche à une petite lueur : sauver au moins ce qui est sauvable, en l'occurence sa petite fille.
J'ai beaucoup aimé le portrait en filigrane de la maman, son histoire sans bruit.

Les dialogues sont excellents, mais il y en a peu.

On a décidement des opinions diverses sur Paul Auster, et il ne faut pas s'en attrister.

contrairement à fontelle, j'ai beauoup aimé la cité de verre dans la trilogie de NY.

Pour le voyage d'Anna Blume, j'ai été moins enthousiaste que Moon, mais je suis content de l'avoir lu et de voir vos impressions, en particulier celles de Lïlâ qui parle des livres.

rotko a écrit:

en particulier celles de Lïlâ qui parle des livres.

Parce que les autres parlent de quoi exactement ?

Tchipette a écrit:

rotko a écrit:

en particulier celles de Lïlâ qui parle des livres.

Parce que les autres parlent de quoi exactement ?

Nous on ne parle pas... on écrit...

Moon botte en touche, alors que Tchipette posait une question :

Citation :

les autres parlent de quoi exactement ?

Lîlâ parle effectivement des livres, c'est la question qui l'a interessée au premier chef, alors que moi j'avais mis en avant la question de l'Etat totalitaire qui transforme des citoyens en prisonniers.

Le livre se prête donc, et c'est l'interêt d'un forum, à des lectures différentes. D'autres auraient pu s'interesser aux ilôts de résistance, en autogestion, et/ou aux tentatives de survie, par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes.

Bonjour tout le monde,
Je viens de terminer "Seul dans le noir, j'avoue avoir été charmée comme d'habitude par l'écriture de Paul Auster. d'autant plus que l'avantage dans les formes courtes, c'est que l'on va directement à l'essentiel. Et j'aime cette densité.
Effectivement, la recette est souvent la même pour l'auteur américain, des hommes solitaires, torturés, qui confrontent un environnement urbain très présent, et une société de plus en plus agressive. Mais que le plat est bon!

Petite anecdote: je lisais ce livre dans le métro, la couverture étant rouge, j'imagine qu'elle attire l'œil, un monsieur m'interpelle en s'inquiétant de savoir si j'étais déprimée! " Vous êtes en train de lire un livre au titre on ne peut plus triste et l'auteur s'appelle Auster, austère!!!!" Bref, j'ai trouvé ça cocasse!

missparker a écrit:

J'ai découvert Auster en lisant "Le livre des illusions".

Quatrième de couverture :

"David Zimmer a perdu sa femme et ses fils dans un accident d'avion. Au bord de la dépression, anéanti devant la télévision, son attention est soudain retenue par un acteur du cinéma muet, un certain Hector Mann, disparu depuis 1929. Pour la première fois depuis des mois, David est sous le charme; ce virtuose du septième art parvient à le faire rire et, pour cette simple raison, pour ce petit miracle, David décide de se lancer dans l'écriture de la filmographie du personnage. Loin de tout, rien ni personne ne peut l'atteindre, jusqu'au soir où une inconnue débarque chez lui et, sous la menace, lui impose un très long voyage. Elle a pour mission de l'amener le plus rapidement possible au chevet d'Hector Mann; l'acteur, en train de mourir, appellerait David pour lui léguer un étrange héritage. Malgré l'improbabilité de cette histoire, David ne résiste pas davantage et se laisse entraîner... "

J'ai lu le livre d'une traite, en quelques haures. Il m'était impossible de m'arrêter tant j'étais prise dans cette histoire et tant l'excellence de l'écriture invite à poursuivre. En découvrant ses autres romans, je me suis rendue compte que la majorité étaient de la même veine. L'auteur a le chic pour entraîner son lecteur au-delà de toute limite, dans son imagination débridée.

J'en suis encore époustoufflée!

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et bien moi aussi j'ai découvert Paul Auster grâce à ce livre, j'ai adoré, je suis tombée dans cette fiction et beaucoup de réflexions s'ensuivirent.. depuis j'en ai tenté quelques uns comme la Nuit de l'oracle mais je n'ai pas ressenti et vécu les mêmes choses...

Tristesse et désespoir...

Vu que j'ai un faible pour la Cité de verre, j'ai relu le début

Il aborde de manière ludique les rôles des différents partenaires du livre, l’auteur, le narrateur, le personnage, et comment ces personnages sont vus - ou à voir, par le lecteur.

Un petit passage intéressant sur le roman policier :

«Dans le roman policier le détective est quelqu'un qui regarde, qui écoute, qui se déplace dans ce bourbier de choses et d’évènements à l’affût de la pensée, de l’idée qui leur donnera une unité et un sens.

Détective privé. En anglais private eye, ce qui s’entend aussi private I […] D’abord ce I était la lettre symbolisant l’Investigateur. Mais c’était aussi le simple I signifiant « je », le petit bourgeon de vie dans un corps pourvu de souffle. C’était aussi l’œil (eye) de l’écrivain, l’œil de l’homme qui jette son regard sur le monde et exige que le monde se révèle à lui »

Plus généralement dans ce début, Paul Auster démultiplie les personnalités :

le narrateur est Quinn, mais on le prend par méprise pour Paul Auster. D’ailleurs ce Quinn écrit des romans policiers sous un pseudo, William Wilson, (son double, dirait E Poe dans l’histoire extraordinaire qui porte ce titre), et ne vit réellement qu’à travers son personnage principal, Max Work.

- L’interlocuteur de Quinn, faux Paul Auster, s’appelle Stillman, mais il précise que ce n’est pas son vrai nom, et on s’interroge sur sa santé mentale.
S’il est « aliéné », il est donc « Autre » pour autrui comme pour lui-même.

Tout le début de ce roman est marqué par l’onirisme : les personnages, qui n’ont pas d’âge et se voient parfois comme des enfants, agissent comme dans un rêve :

« il [Quinn] se surprit en train d’imiter assez bien quelqu un qui s’apprête à sortir »

Quant à Stillman,

« Son corps fonctionnait […] machinalement par à-coups, avec des alternances de de gestes lents et rapides, d’une façon rigide et pourtant expressive […] On aurait cru voir une marionnette tenter de marcher sans ses fils »

La cité de verre joue donc sur le rôle des miroirs et des rêves. La vision que nous y découvrons de nous-mêmes n'est pas celle que les autres ont de nous dans la vie courante.

Je connais peu Paul Auster. J'ai juste lu Brooklyn Folies et n'ai pas été vraiment convaincue. J'appréciais les personnages et avais hâte de tourner les pages pour voir leur évolution, bien sûr, mais ce qui m'a gênée, c'est la présence de certains paragraphes qui se voulaient plus érudits, qui pour moi n'étaient pas super bien insérés et faisaient un peu "faut que je le place là".

Après, ça venait peut-être de la traduction, je ne sais pas.

J'avoue aussi que comme on m'en avait dit énormément de bien, j'avais placé la barre très haute.

Je vous livre mon appréciation de la trilogie New Yorkaise, dont je viens de finir la lecture



Mon appréciation :

Tour d’abord pourquoi avoir fait le choix de cette lecture ? Pas pour l’auteur ; bien que je le connaissant de nom pour l’avoir souvent vu et entendu parler de ses romans, je n’ai jamais jusque là eu l’envie de le lire. C’est tout bêtement –si je puis dire- un séjour à New-York dont je suis revenue toute chamboulée, qui subitement m’a attirée vers la littérature ayant New-York comme toile de fond ; et elle est abondante tant dans le roman, que dans le polar. Paul Auster, New-Yorkais, était naturellement incontournable.
La trilogie se compose de 3 romans assez courts, dont l’action se situe au cœur de cette ville, et objet principal de l’œuvre.

Dans cité de verre, Quinn un écrivain, accepte après réflexion de se laisser passer pour Paul Auster, le détective, afin de mener une enquête au sujet de Peter Stillmann que la cliente soupçonne de vouloir assassiner son propre fils. Je reste encore sous le charme de cette fameuse promenade du détective au grès des rues et des avenues de la ville. Ce sont 3 pages dans lesquelles l’auteur décrit minutieusement ce qu’il voit. Ce dernier incite le lecteur au voyage, à la flânerie, et pour moi à la nostalgie d’une époque pas très lointaine où je déambulais, les cheveux au vent, et les yeux au ciel à l’assaut de Broadway et des rives de l’Hudson River……Peut-être manquait-il le souffle et l’énergie qui imprègnent New York.

Dans Revenants, il est question de Bleu, le détective, qui opère une filature dans New-York, à la demande de Blanc, à la poursuite de Noir un homme oisif.
L’auteur dépersonnalise à l’extrême se personnages, et s’muser à les confondre et à faire de tous, tour à tour, des détectives. Il entretient le mystère entre eux puis personne ne doit rentrer en contact direct avec personne. Le lecteur, se laisse ainsi dépossédé de l’intrigue, qui au final est d’une grande banalité, et sans grand intérêt, pour se concentrer sur l’objet de l’œuvre : New York. Et pour ma part, j’ai trouvé cela très réussi.

Dans La chambre dérobée, le narrateur s’empare de la vie de Fanshawe qui a disparu. Il publie ses livres, épouse sa femme Sophie et en adopte le fils Ben. L’auteur invite le lecteur à la dépossession identitaire de celui qui fut auparavant son meilleur ami. C’est le volet qui m’aura le plus laissée sur ma faim. Je n’y ai pas retrouvé la force narratrice des deux premiers opus qui font l’intérêt de cette œuvre, dont les intrigues successives passent au second plan.

Si vous ne connaissez pas New York, lisez cette trilogie ; cela vous donnera une idée de ce qui fait l’attraction sans égal de cette ville. Si vous y êtes allé, lisez là aussi, pour prolonger le voyage et la plaisir……..

Je ne regrette absolument pas cette lecture, ni la découverte de Paul Auster, dont je lirai avec plaisir d’autres titres.

Invisible, par Paul Auster, traduit de l'américain par Christine Le Boeuf, chez Actes Sud,

Un jeune étudiant américain aussi beau que prometteur rencontre, dans une soirée en 1967, un riche homme d'affaires et sa séduisante compagne qui lui proposent de créer une revue littéraire. Adam Walker ne peut résister à pareille proposition. Mais Rudolf, son mécène, ne tarde pas à révéler son vrai visage, celui d'un type odieux qui trucide un petit voyou...

la présentation de bibliobs

rotko a écrit:

Invisible, par Paul Auster, traduit de l'américain par Christine Le Boeuf, chez Actes Sud,

Un jeune étudiant américain aussi beau que prometteur rencontre, dans une soirée en 1967, un riche homme d'affaires et sa séduisante compagne qui lui proposent de créer une revue littéraire. Adam Walker ne peut résister à pareille proposition. Mais Rudolf, son mécène, ne tarde pas à révéler son vrai visage, celui d'un type odieux qui trucide un petit voyou...

la présentation de bibliobs

Voilà je l'ai lu et j'ai retrouvé le style de l'auteur
Seul dans le noir m'avait laissée sur ma faim...

Un roman dans un roman, la littérature est LE sujet de ce livre avec ce qu'elle dit, laisse à voir ou cache ...
Subjuguée par l'audace de Paul Auster et la construction de ce roman qui "balade" son lecteur sans le perdre : un exploit

Citation :

Que veux-tu dire ?
Je l'avais trouvé très bien.

Tu as lu mon message ? page 4 de ce fil
Je n'ai rien d'autre à ajouter

l'expression "laisser sur sa faim" est parfois employée pour "donner toute satisfaction", alors qu'elle veut dire "laisser insatisfait", je l'avais déja remarqué sur GDS*.
D'où certains malentendus

mona a écrit:

Citation :

Que veux-tu dire ?
Je l'avais trouvé très bien.

Tu as lu mon message ? page 4 de ce fil
Je n'ai rien d'autre à ajouter

Comme toi Mona, j'ai beaucoup aimé ce dernier roman de Paul Auster, Invisible (Actes Sud, 2010).

J'avais été un peu déçue par Seul dans le noir, et ausi par Dans le scriptorium, alors que je suis une grande adepte d'Auster, je les ai tous lus.

Pour ma part, j'en ai lu pas mal aussi, de l'ami Auster.

S'il y en a un que je dois retenir, c'est Moon Palace.
Un livre dont on se rappelle, mais surtout qui nous rappelle, presque en détails, les conditions dans lesquelles on l'a lu - l'époque le lieu les odeurs les couleurs les affects...- ça c'est un bon livre pour moi.

Sinon, Trilogie New Yorkaise, surtout pour le premier et puis le troisième volet.

Mais je mets en seconde place Mister Vertigo.

Ensuite, je trouve que le reste est nettement moins bon.
Contrairement à certains qui ont aimé l'invention de la solitude, moi je l'ai trouvé un brin prétentieux, surtout la première partie.

Anna Blume, c'est sympa, on accroche à fond au début et puis, comme souvent je trouve, ça devient poussif sur le milieu-fin.

Quant aux derniers, Brooklyn Follies, Scriptorium, Seul dans le noir, et La nuit de l'oracle - ultra bof.

Mais heureusement, un souffle de renouveau avec son tout dernier !
On n'y croyait plus !
Et pourtant, Invisible vaut le détour !

Je suis justement tombée sur un extrait de Moon Palace en anglais, au CAPES ; relativement facile à comprendre ; je pense m'en être pas trop mal tirée, d'autant plus qu'à la base, je ne suis pas censée être une flèche en anglais lol

Ouais Moon Palace est très abordable en Anglais. Peut-être une partie dans le milieu un peu plus difficile...