George Sand et Majorque...

George fut la première touriste à visiter Majorque. Elle y fit un séjour avec son amant le compositeur Frédéric Chopin en 1838. Dans "Un Hiver à Majorque" paru trois ans plus tard elle relata les aventures catastrophiques qu'elle vécu dans cette île....
un hiver à Majorque



cf le fil George Sand

Merci de ce rappel, Bill.
Il me semble avoir lu un extrait de ce texte. Je note ce titre car c'est toujours un plaisir de lire Sand!

A su servicio Amiga...

No hablo espanol
Mais j'ai cru comprendre le sens de ta réponse, "c'est déjà ça", comme dirait un chanteur que j'aprécie!

Esperluette a écrit:

No hablo espanol
Mais j'ai cru comprendre le sens de ta réponse, "c'est déjà ça", comme dirait un chanteur que j'aprécie!

A votre service mon amie...

Muchas gracias Amigo (c'est correct ?) ... pour la traduction.

si, es correcto, se habla espanol porque somos en Majorque Amiga...

bonjour,
Regardez bien mon avatar : il s'agit d'un dessin effectué par le fils de George Sand, Maurice Sand, ce dernier doué en dessin avait été élève de Delacroix et publia un ouvrage faisant encore autorité jusqu'à nos jour, intituté : "Masques et bouffons". Je vous en reparlerai ulterieurement en créant un fil qui lui sera dédié...
Un autre dessin :

Je suis tombé sur une biographie de George Sand par Maurice Toesca intitulée "Le plus grand amour de George Sand" dans une vieille collection :"le cercle du Bibliophile". Cet ouvrage remet en cause le "dévergondage" de George Sand qui serait une légende, étant donné le choix de ses amants et l'amour porté à ses enfants. Selon l'auteur Geoge Sand aurait eu un instinct maternel exacerbé qui l'aurait conduite à préférer des hommes malades, aux caractères romantiques à l'image de son époque. Je vais donc parcourir ce livre et revenir vous en parler...

Bill, j'ai suivi le lien que tu indiquais à propos d'Un hiver à Majorque et le compte-rendu que j'ai lu n'est pas entré du tout en résonance avec ce que j'ai éprouvé à la lecture. J'aime beaucoup George Sand mais dans ce livre elle m'a donné l'impression de réagir en femme dépitée de n'avoir pas trouvé ce qu'elle espérait à Majorque.
Elle a fait l'erreur de s'y rendre à la plus mauvaise saison (en décembre-janvier, il pleut énormément sur l'île, pratiquement chaque année), or elle espérait trouver un climat sec et doux pour améliorer l'état de santé de son amant. Elle devait aller en Italie et elle a changé d'avis au dernier moment ou presque sans s'informer. Elle aurait aussi appris que l'île n'avait pas les infrastructures qu'apparemment elle exigeait d'avoir quand elle se déplaçait. Du coup, elle dénigre tout, les lieux et les gens. Il y a dans ce récit quelques beaux passages "à la George Sand" mais presque d'un bout à l'autre, elle tourne en dérision ce qu'elle voit, ce qu'elle entend, ce qu'elle rencontre. On sent sous sa plume son mépris pour une population qu'elle ne cherche pas à comprendre, dont elle récuse a priori toutes les habitudes, par exemple culinaires ! Oui, j'ai été scandalisée qu'à plusieurs reprises, elle use du mot "singes" pour désigner les Majorquins. Enfin, il m'est apparu clairement que certains de ses propos étaient carrément racistes. C'est peu de dire que j'en ai été stupéfaite. D'autres choses m'ont frappée dans ce livre, entre autres qu'elle ne parle presque pas de Chopin qui, pas une fois, n'est nommé, mais aussi le fait que, manifestement, pour l'écrire (trois ans après son retour), elle se soit surtout appuyée sur des ouvrages érudits qu'elle a lus après coup.

nicyrle a écrit:

Bill, j'ai suivi le lien que tu indiquais à propos d'Un hiver à Majorque et le compte-rendu que j'ai lu n'est pas entré du tout en résonance avec ce que j'ai éprouvé à la lecture. J'aime beaucoup George Sand mais dans ce livre elle m'a donné l'impression de réagir en femme dépitée de n'avoir pas trouvé ce qu'elle espérait à Majorque.
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Oui en effet, je precisait egalement que ce voyage fut une catastrophe...