Laurent Guillaume

Citation :

Naissance à Mont-Saint-Martin le 11 mai 1967.
Après une scolarité où la lecture avait déjà une place de première importance, il obtient une maîtrise de Droit. Il fait son service militaire puis, libéré de ses obligations, il intègre l’École de police qu’il quitte avec le grade de lieutenant. Dès lors commence pour lui une carrière qui ne ressemble nullement au parcours tranquille d’un fonctionnaire de bureau : d'abord membre d'une Unité mobile de sécurité dans le Val-de-Marne, il part à l'étranger dans le cadre de la coopération – notamment dans le Maghreb et au Tchad – puis revient en France pour occuper un poste à Annecy. La sédentarité finit par lui peser et, lassé d'Annecy, il entre au Service de coopération technique international de police et se retrouve nommé au Mali.
Il faut croire que la bougeotte géographique n’était pas encore suffisante pour combler ses aspirations... En poste à Bamako, il commence à écrire – le lecteur fervent qu’il n’a jamais cessé d’être devient auteur, et ce passage de l’autre côté des pages s’avère d’emblée prometteur puisque son premier polar, Mako, proposé aux éditions Les Nouveaux Auteurs, est sélectionné pour le premier Grand prix VSD du polar, décerné en janvier 2009. Mako, une enquête du major Makovski, conquiert Frédéric Beigbeder, président du jury, qui lui attribue le "prix coup de poing" – lequel a pour récompense un contrat d’édition en bonne et due forme pour l’auteur, et une belle campagne de promotion pour le livre. Un an plus tard, Mako sort au Livre de Poche alors que les droits d’adaptation à l’écran ont déjà été achetés, et Les Nouveaux Auteurs publient le deuxième polar de Laurent Guillaume, Le Roi des crânes – une nouvelle affaire pour le major Makovski. Le roman paraît avec une préface d’Olivier Marchal, accompagné des louanges appuyées de Franck Thilliez et Laurent Scalese.
Voilà ce qu’il est convenu d’appeler "de très brillants débuts dans l’univers du roman policier"… qui nous vaudront peut-être le plaisir de lire bientôt le roman encore inédit de ce passionné d'histoire antique, situé dans la Rome de l'empereur Trajan..

MAKO



4ème de couverture:

Citation :

Paris, la banlieue... À la sortie d’un night-club, une jeune fille est victime d’une sauvage agression. Mako, policier de la BAC, taciturne et endurci, obsédé par l’idée d’en punir lui-même l’auteur, s’investit dans l’enquête au-delà de la raison. Il déclenche une traque qui l’emmènera loin, aux confins de la folie, là où le bien et le mal se confondent. De l’enfer des trottoirs aux boîtes de nuit branchées, Mako hante les bas-fonds d’une société en perdition.

Citation :

À la sortie d’un night-club, une jeune fille est victime d’une sauvage agression. Mako, policier de la BAC, taciturne et endurci, obsédé par l’idée d’en punir lui-même l’auteur,

Ca m'a l'air glauque, cette histoire de justicier auto-proclamé, et je craindrais d'y laisser mon côté fleur bleue... tu lui préfères Dominique Manotti ?

sur ces 2 auteurs, c'est difficile de dire si je préfère l'un ou l'autre. c'est assez différent. Mako est un polar noir.
et surtout ma comparaison n'est pas très objective sur la connaissance que j'ai sur ces auteurs. je n'ai lu que ce titre de Laurent Guillaume et un seul de Manotti (bien connu...). 2 titres de Manotti m'attendent dans ma PAL, je verrai si elle peut être aussi noir que Mako.

comme tu le dis, on a dans cette histoire un justicier auto-proclamé.
j'ai aimé ce roman grâce à l'écriture. on sent l'expérience de l'auteur. les dialogues et les mots sentent le vécu.
l'histoire en elle même est assez classique. je recommande tout de même ce roman pour les raisons que je viens de citer.

Manotti et Laurent Guillaume, ça n'a rien à voir.
La première a une approche historique, sociologique (lire Bien connu des services de police !) et un style épuré.
De Laurent Guillaume j'ai lu Doux comme la mort. C'est totalement différent de Manotti.
Les personnages sont plus caricaturaux, le style plus outré, mais j'ai aimé l'ambiance, le traitement des personnages.
C'est à essayer.

Citation :

Le major Makovski , après 20 ans de BAC (brigade anti-criminalité) accepte une affectations aux Stups", renonçant aux rondes de nuit...Naitra bientôt entre lui et Keîta, son nouveau chef d’unité, une complicité et amitié à toute épreuve. Mais bosser aux Stups n’est pas une promenade de santé. Lorsqu’une jeune magistrate est poignardée dans le parking même du palais de jusrtice, la machine s’emballe et les démons de ses vieilles colères refont surface. Il n’est bientôt plus question de procédures et de paperasses, mais à nouveau de l’instinct du chasseur, de celui de la survie....Surtout quand la proie se révèle plus redoutable que le prédateur.

quand ma lecture actuelle sera terminée, ça sera son tour. la suite de Mako. s'il est aussi bon, ça promet un bon moment.

un petit passage de "les eaux troubles" p:71.
pourquoi je mets ce passage?
pour montrer l'état psychologique de ce flic et montrer en quelques lignes le côté noir et violent du roman.
juste avant ça, une scène difficile avec un enfant. on n'a vraiment pas l'impression d'un roman mais d'un récit.

Citation :

Un flic est un homme normal confronté à des situations anormales, cela l'use au fil du temps, pernicieusement. Il s'âbime, ses valeurs foutent le camp, ses principes s'étiolent...
Il savait depuis longtemps que chaque homme possède en lui une créature de la nuit qui niche dans les tréfonds de l'âme, maintenue en laisse par l'éducation, la morale, l'éthique...
L'homme n'est pas bon, c'est exactement le contraire. L'homme n'est pas perverti par la société, c'est la société qui muselle la créature, qui rend l'homme meilleur. A force de patauger dans les égouts, l'égoutier finit toujours par sentir la merde. Il songea que toutes ces années passées à chasser dans l'ombre avaient probablement réveillé la bête tapie au fond de son âme. Les hurlements de la meute avaient tiré du sommeil sa créature de la nuit.

Pff et voilà tu n'as aucune pitié besta ajouté à ma longue liste d'envies

J'ai trouvé une chouette interview du monsieur sous forme de questionnaire de Proust

Questionnaire de Proust
Le principal trait de mon caractère ? La fierté qui confine parfois à l’orgueil
La qualité que je préfère chez un homme ? Le courage
La qualité que je préfère chez une femme ? Le courage
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ? Qu’ils m’aiment malgré mon caractère
Mon principal défaut ? L’impétuosité, la colère et la violence de mes sentiments. L’incapacité dans laquelle je me trouve de les dompter
Mon occupation préférée ? La lecture bien avant l’écriture
Mon rêve de bonheur ? Vivre de mes livres entouré des miens
Quel serait mon plus grand malheur ? Que ne soit pas respecté l’ordre naturel du grand voyage
Ce que je voudrais être ? Moi mais en mieux
Le pays où je désirerais vivre ? L’Ecosse
La couleur que je préfère ? Celles de l’arc en ciel mais je ne suis pas gay
La fleur que j'aime ? Le lys, mais je ne suis pas royaliste
L'oiseau que je préfère ? Le coq mais si je ne suis pas chauvin. (Je ne pouvais répondre l’hirondelle, ce salopard de Proust l’avait déjà choisi)
Mes auteurs favoris en prose ? A part monsieur Jourdain, Kessel, London, Maupassant, Céline, Vian, Dard, Tolkien, Himes, Chandler, Hammet, Thompson, Goodis. Plus près de nous : C.R.Zafon, Ellroy (de son vivant), Lehane, Lieberman, Connelly
Mes poètes préférés ? Au risque de manquer d’originalité : Baudelaire, Hugo, J.M Hérédia, Lamartine
Mes héros favoris dans la fiction ? Dirty Harry, James West, Dexter, Aragorn, Harry Bosch, Cercueil et Fossoyeur, le rongeur pugnace qui court après son gland dans « l’âge de glace » (je me suis longtemps demandé s’il s’agissait d’une métaphore du genre masculin)

Lire la suite sur la polardeuse

Il m'est sympathique ce gars

oui, moi aussi il me plait bien.

et une petite précision, les eaux troubles est le titre en poche de la version brochée de: le roi des crânes.

besta Laurent Guillaume dit en réponse à la question Un livre que tu aurais aimé écrire ? Nécropolis d’Herbert Lieberman

si tu ne l'as pas encore lu comme Laurent Guillaume je te le conseille

Natalia a écrit:

besta Laurent Guillaume dit en réponse à la question Un livre que tu aurais aimé écrire ? Nécropolis d’Herbert Lieberman
si tu ne l'as pas encore lu comme Laurent Guillaume je te le conseille

il en parle dans les eaux troubles.

Citation :

Le don de la nature que je voudrais avoir ? Celui de me transformer en virus, propager une épidémie de gastro-entérite chez les chasseurs, les aficionados de la corrida, les types qui écrivent « LOL et MDR », les fachos, les gauchistes, les moralisateurs, les intégristes, les baleiniers, les pollueurs etc …

ouais je l'aime définitivement bien!

le titre original des eaux troubles est "le roi des crânes". un crâne est une interpellation.

on retrouve ici Mako se voir accepter une mutation aux stups et enquêter sur le meurtre d'une juge "en sous marin".

c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Mako, flic plutôt dur et mal léché mais au grand coeur. j'aime ce style qu'a Laurent guillaume dans son écriture ou l'on sent vraiment le vécu. je me répète par rapport à mon premier résumé mais la romance n'a pas sa place ici. rien n'est trop ou impossible. l'enquête est plutôt pas mal faite et lâcher le livre s'avère très compliqué.

je conseil Laurent Guillaume aux fans de polar et surtout aux fans de polar noirs.

vivement le prochain s'il doit y en avoir un.

je ne t'avais pas dit besta ? on m'a offert Mako il y a peu ...tu me contamines

si tu m'avais dit. lis le d'ailleurs pour me dire ce que tu en penses!

besta a écrit:

si tu m'avais dit. lis le d'ailleurs pour me dire ce que tu en penses!

c'est pas son tour pour demain. Je n'arrive pas à fixer mon attention sur les lectures en ce moment, car je ne tiens pas une position plus d'1/4 d'heure et je suis crevée.

mais pas de souci je te dirai ce que j'en aurais pensé.