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| | la litterature cambodgienne | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: la litterature cambodgienne Dim 20 Nov 2011, 16:32 | |
| Pour bien comprendre la situation, il faut se référer à des films comme CHAM qui éclairent certains aspects de la période Khmere rouge (1975-1979) ! suppression et destruction deslivres, persécution et mise à mort des intellectuels. Auparavant le Cambodge (15 millions d'habitants) comptait 200 écrivains, il ne reste que 4 survivants de cette période. Neng Kanitha - Spoiler:
nom de plume Chhouk Roath, est née en 1979 dans la province de Kampong Cham. Actuellement, elle travaille comme directrice de programme de la radio FM 91.5 de la province d’Oudor Meanchey. Elle écrit des nouvelles, des poèmes, des chansons, ainsi que des scénarios pour le cinéma. Elle est récompensée pour son travail par une médaille d’argent en 2008 et une médaille d’or en 2009. La nouvelle, Véracité (Sachak), a obtenu le troisième prix de l’association littéraire Nou hach. En traduction française : Vérité divine, traduction de Vicheth, dans la revue meet n°15 Phnom Penh / Porto Rico, meet, 2011 Je suis trop petit pour me faire entendre, traduction de Vicheth, dans La mémoire juste, meet, 2011
et Phoeung Kompheak - Spoiler:
nom de plume Nantarayao Samputho, est né en 1976 au nord-est du Cambodge. Il est professeur à l’Université royale de Phnom Penh, où il a fait ses études. Écrivant à la fois en khmer et en français, il a publié chez Funan en 2004, dans une édition bilingue Le Cambodge en voix off, un recueil de portraits où il donne la parole aux laissés-pour-compte de la société cambodgienne. Il est également l’auteur de La Grande plaine de la vie, théâtre mis en scène et interprété par les étudiants du département d’études francophones en 2003. Il a écrit plus récemment, les romans Au lever du jour, Ô ! Le Présent !, et Si cela avait servi à quelque chose, en 2010, un recueil de nouvelles et de poèmes inédits. En traduction française : Le Cambodge en voix off, édition bilingue, Éditions Funan, Phnom Penh, 2004 Le présent ou…, extrait de… et on saura, dans la revue meet n°15 Phnom Penh / Porto Rico, meet, 2011 Si tout cela avait servi à quelque chose dans La mémoire juste, meet, 2011
ont expliqué à la MEET à quel point il leur a été difficile d'apprendre à lire... faute de livres ! l'une s'est servie de manuels de sciences pris dans un collège, l'autre de bandes dessinées russes. Comment affronter ensuite l'écriture dans un pays mal remis de l'oppression où la démocratie figure dans les textes, mais non encore dans les pratiques. Il faut libérer les esprits de l'autocensure, ce que font ces deux auteurs, l'une par des poèmes ou articles où elle témoigne de ses émotions et de ses désaccords, l'autre par l'usage d 'écrits "métaphoriques", proches du conte philosophique : c'est au spectateur de comprendre les images et les symboles, de frayer son chemin vers la liberté de penser. Phoeung Kompheak, En traduction française : Le Cambodge en voix off, édition bilingue, Éditions Funan, Phnom Penh, 2004 | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: la litterature cambodgienne Dim 20 Nov 2011, 16:36 | |
| revue MEET n°15
Présentation de Phoeung Kompheak
Hak Chhay Hok, L’amour à dos de vache Soth Polin, Communiquer disent-ils ?
Chuth Khay, Goules, fantômes et autres créatures infernales Kong Bunchhoeurn, Une mystérieuse passagère
Khun Srun, Un homme mis en examen Lang Pengsiek, Famille immorale et fureur
Chuon Mén, Regard sur le pays des Khmers Chhouk Roath, Vérité divine
Kao Seyha, Bateau Nantarayao Samputho, Le présent ou…, extrait de… et on saura | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: la littérature cambodgienne Lun 21 Nov 2011, 09:31 | |
| Je viens de relever cet article dans Ouest France, sur le Net AU CAMBODGE , LA LITTERATURE RENAIT DOUCEMENT Nantarayao Samputho ne sera pas ce matin à Phnom Penh, capitale du Cambodge, pour l'ouverture du procès de trois anciens hauts responsables des Khmers rouges. Traducteur pour les avocats des accusés, il y est attendu. Mais il a choisi la liberté d'un détour par Saint-Nazaire et ses rencontres littéraires internationales. Le jeune écrivain y était invité par Patrick Deville, romancier et directeur de la maison des écrivains de la ville, rencontré à Phnom Penh l'an dernier alors qu'il écrivait son livre Kampouchea (paru au Seuil). Deville a aimé son style, comme celui de quelques autres jeunes auteurs qui s'efforcent de faire renaître une littérature assassinée par la révolution des Khmers rouges. « Sur les 200 écrivains qui publiaient, seuls quatre ont survécu au génocide », rappelle Patrick Deville. Livres détruits, bibliothèques incendiées, intellectuels exterminés, comme plus d'un tiers de la population entre 1975 et 1979. Les enfants des années 1980 ont commencé à vivre sans livre ou presque. Kao Seiha et Neng Kanitha, aussi invités à Saint-Nazaire, ont appris à lire « sur de rares manuels scolaires ». Aujourd'hui encore, les livres ne sont pas prioritaires dans le pays toujours en guerre à ses frontières. Les romans d'amour de piètre qualité, venant des pays voisins, sont majoritaires. L'exercice littéraire reste périlleux, les moyens souvent détournés pour parler des sujets sensibles. Des livres dans les toilettes Neng Kanitha écrit de la poésie. Elle aime raconter « la nature ». Kao Seiha signe des contes philosophiques. Comme cette histoire des deux frères en guerre, observés par une soeur. « Images du pays déchiré, de la femme qui doit être la réconciliatrice. » L'évocation de la période sombre est encore délicate. « L'auto-censure est omniprésente, le régime actuel ne facilite pas l'expression », glisse Nantarayo Samputho. Pour la première fois, les trois écrivains trentenaires sont publiés à l'étranger. Le style est encore imparfait, mais d'une sincérité et d'une force implacables. Ils repartent fascinés par ce séjour. « Nous avons vu des enfants lire partout. Il paraît que vous avez même des livres dans les toilettes ? » Au Cambodge, on dit que les petites vendeuses de vêtements, au bord des routes, se jettent sur la moindre page d'un journal abandonné au passage d'une voiture. Comme un espoir pour la jeune littérature en langue khmère.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: la litterature cambodgienne Mar 29 Nov 2011, 07:12 | |
| Soth Polin, l'anarchiste, chez La table ronde. récit en deux parties : La première, vendue clandestinement en 1967, histoire d'une virée au bordel du narrateur avec un ami, fut à l'époque considérée comme une attaque contre le prince Sihanouk. Ecrite une dizaine d'années plus tard, alors que Polin, ayant fui Phnom Penh, est devenu chauffeur de taxi à Paris, la seconde partie se révèle un document édifiant sur le régime khmer et la géopolitique. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: la litterature cambodgienne Mar 29 Nov 2011, 07:45 | |
| Si ce livre, qui décrivait une virée au bordel du coin, a été considéré comme une attaque contre le prince Sihanouk, c'est sans doute que celui-ci allait lui-même dans les bordels !? signé ; Candide | |
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