Mathieu Kassovitz

avec « L’Ordre et la Morale », Mathieu Kassovitz part à l’assaut de la mémoire d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie.


En avril 1988, 27 gendarmes sont pris en otages par des indépendantistes kanaks : parmi les renforts envoyés sur cet îlot lointain le capitaine des gendarmes d’élite, Philippe Legorjus du GIGN (Kassovitz à l’écran) tente une médiation qui se termine dans le sang avec la mort de deux militaires et 19 Kanaks – dont cinq au moins sont décédés après l’assaut.

Trois prix au 20e Festival du film de Sarlat


une "ténebreuse affaire" entre le premier et le second tour des éléctions présidentielles, (François Mitterrand vs Jacques Chirac)

Des hélicoptères, des uniformes, un assaut filmé caméra à l’épaule, Mathieu Kassovitz livre un film assez rare dans le cinéma français. Avec le courage de regarder en face une page compliquée de l’histoire contemporaine. Le compte à rebours vers l’issue fatale saisit les spectateurs. Malgré quelques longueurs. Une mise en scène percutante et des décors impressionnants conduisent à un bon moment de cinéma

le film pose la question : le drame a-t-il résulté des desseins politiques de l'époque (thèse privilégiée par Kassovitz et Legorjus) ou de dérapages des acteurs sur le terrain (thèse officielle).

une vieille affaire refait surface :

Certains preneurs d'otages ont-ils été victimes, après l'assaut, d'exécutions sommaires, comme l'affirme à l'époque un rapport de la Ligue des droits de l'homme ? Quid des interrogatoires menés auparavant par les militaires parmi les populations de l'île ? Alphonse Dianou, le chef des ravisseurs, est-il mort des mauvais traitements subis après sa blessure par balle au genou ? Surtout, l'assaut était-il nécessaire, ou a-t-il été précipité afin que l'affaire soit soldée avant le second tour de la présidentielle ?

l'article du Point


L'article du Figaro Magazine défend l'idée que L'ordre et la morale "prend délibérément parti d'assassiner la vérité des faits", et traite son réalisateur d'"exemple parfait" des "petits Français de métropole fraîchement débarqués (...), impressionnés par ces langues où le verbe avoir n'existe pas, ces tribus où l'on est possédé collectivement par la terre nourricière, où le respect des anciens est sacré et dicte une vie collective qui fleure bon le communisme originel"(1).

(1) ces phrases discréditent l'article à mon avis.

thriller
ambiance glauque , limite insoutenable et cela dès les premières images où on voit un asticot sorti d'un corps humain.
Le dialogue , également est insoutenable par moment.Je dirai âmes sensibles s’abstenir. Mais ce n'est pas un film violent, enfin avis perso.

Le corps d'un homme mutilé est retrouvé par une alpiniste est retrouvé sur une paroi rocheuse, à flanc de montagne.Il est nu, en position "foetus" , mains coupées avant le décès ainsi que les yeux retirés des orbites avant le décès.
Le commissaire Niemans interprété par Jean Reno arrive à l'université de Guernon, près de Grenoble.Il va enquêter sur le meurtre du bibliothécaire, homme mutilé.
Et dans la ville de Sarzac, +/- 200 kms de Guernon, Max Kerkérian, joué par Vincent Cassel enquéte sur une tombe profanée.Et les 2 enquêtes vont se rejoindre.
Mais un second cadavre, également mutilé sera retrouvé à Guernon...
suspense jusque la dernière minute, seconde.

j'espère pouvoir lire le livre un jour..
le filme traite d'eugénisme

Les rivières pourpres bien aimé le livre mais pas du tout le film mais je pense que ça tient à Jean Reno qui me hérisse le poil
IL est vrai que Kassovitz a su maintenir le suspens

Par contre je vais pouvoir regarder L'ordre et la morale très bientôt et là je pense que je ne serai pas déçue
Vraiment je ne comprends pas pourquoi Kassovitz s'est lancé dans Les rivières pourpres alors qu'il y a un choix considérable d'adaptation de très bons autres polars et thrillers