Ida Hattemer-Higgins est née à Cincinnati (Ohio) mais a grandi à Boston (Massachusetts). Elle a étudié la littérature allemande et chinoise à New York puis à quitté les États-Unis en 2001. Elle a vécu au Japon, en Inde, en Suède, en Afrique de l’Ouest ; elle a étudié la littérature à Berlin où elle a aussi travaillé comme guide touristique et traducteur. Elle partage maintenant sa vie entre Berlin et Moscou. Elle parle plusieurs langues : anglais, français, allemand, suédois, russe, japonais et chinois !
Quatrième de couverture :
Margaret, jeune femme torturée, se retrouve un jour déguenillée, tremblante et complètement perdue, en lisière de forêt aux alentours de Berlin. Elle n’a plus aucun souvenir, ni de la veille, ni des mois précédents. Deux ans plus tard, la jeune femme commence à avoir d’inquiétantes hallucinations : elle voit Berlin déformée, personnifiée. Des fantômes d’anciens nazis apparaissent aux balcons, les immeubles deviennent des formes de chair, d’os et de sang, un faucon à tête de femme la guette d’un air menaçant…
Ida Hattemer-Higgins nous parle de l’amnésie, du défaut de mémoire, qu’il soit individuel ou national. Elle nous parle d’oubli, de déni, de mythes et de rédemption.
Un premier roman inoubliable, écrit par une jeune femme prodigieusement douée
Mon humble avis :
J’ai été littéralement happé par ce roman historique et introspectif qui lorgne parfois au frontière du fantastique. C’est un premier roman qui a nécessité 4 ans d’écriture à l’auteur ne parle pas seulement du nazisme et de l’Holocauste mais égratigne la mémoire collective. Je crois qu'on peut ne pas aimer ce roman pour x raisons mais je pense qu'on ne peut pas ne pas l'admirer. La métaphore est toujours présente, puissante, dérangeante et la lecture pas toujours aisée. Il y a quelque chose de d'oppressant,de douloureux qui plane à tout moment au-dessus de ces pages.