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| | des femmes remarquables. | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: des femmes remarquables. Lun 10 Oct 2011, 05:59 | |
| Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix 2011 This Child Will Be Great: Memoir of a Remarkable Life 368 p. chez Harper; L’étonnante présidente du Liberia raconte dans ses Mémoires sa bataille pour gouverner un pays en ruine. tout l'article | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Lun 10 Oct 2011, 08:58 | |
| Deux autres militantes ont été associées au prix nobel de la paix 2011
Leymah Gbowee (Libéria) , « a mobilisé les femmes et leur a permis de s'organiser par-delà les lignes ethniques et religieuses » afin de mettre un terme à la longue guerre qu'a connu le Libéria. Elle a notamment pour cela organisé une « grève du sexe ».
Un traité de paix a été conclu en 2003, après plus de 10 ans de guerre civile ayant fait des dizaines de milliers de morts. Leymah Gbowee a poursuivi ce travail en créant le Réseau des femmes pour la paix et la sécurité en Afrique (WIPSEN-Africa),
Tawakel Karman (Yemen) « a joué un rôle de premier plan dans le combat pour les droits des femmes et pour la démocratie et la paix au Yémen ». A 32 ans, cette journaliste est l'une des plus jeunes nobélisées. Elle a dédié son prix « à tous les militants du Printemps arabe ». | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Mer 01 Fév 2012, 05:58 | |
| Peut-on ranger dans les femmes remarquables, les grandes amoureuses ou celles qui ont inspiré un grand amour ?
ne serait-ce pas les réduire à un rôle de muse ? ce qui est déjà un rôle enviable ?
Celle qui fut pendant cinquante ans la maîtresse, la reine de cœur, la muse, la copiste et parfois même la conscience de Hugo, lui a dressé un invraisemblable monument de papier, plus de 20 000 lettres. Celle qui vécut dans l’ombre du «grand homme», dans une claustration volontaire et une adoration quasi divine (mais non dénuée d’ironie), a laissé une correspondance sans équivalent dans l’histoire, tout au long de laquelle brûle la même flamme passionnelle.
Mais le nom de Juliette Drouet s’est plus ou moins effacé de la mémoire collective, alors même que Victor Hugo lui avait promis au début de leur amour : «Si mon nom vit, votre nom vivra.»
Ainsi pour son "lion superbe et généreux" Juliette Drouet. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Mer 01 Fév 2012, 14:31 | |
| Franck Flyman saura te répondre, Mister President! Le drame pour un artiste est de ne pas trouver sa Muse. Autour de ce simple grain de sable, il confectionnera une perle nacrée. La Muse tient une place éminente dans l'art. Elle est plus qu'un modèle. Elle est l'Inspiratrice, l'Initiatrice. Elle est la Clé. Qu'eût été Ronsard sans son Hélène ? Cyrano sans sa Roxane ? Aragon sans son Elsa ? L'artiste fait sa Muse autant que sa Muse le fait ! Rarement Muse a demandé à le devenir. Pour autant, il y eut un temps où elle se flattait de l'être, d'être élue. Ce temps-là est révolu. Le grain de sable a brisé sa coquille, la perle son écrin. Aujourd'hui, la Muse se révolte, se déclare ennemie de l'art et de l'artiste. Le déclin de l'art épouse historiquement celui des Muses. L'époque est à la représentation plastique, à la chirurgie esthétique, au culte de la coquille vide. La femme est synonyme de désir, non d'émotion. Elle suscite l'instinct, l'envie de procréation – non le rêve enamouré, le Verbe incarné, en un mot la "création". |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Mer 01 Fév 2012, 14:48 | |
| un titre et un propos de circonstance, en effet. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Dim 23 Déc 2012, 09:30 | |
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Un soir, le Président Obama et sa femme Michelle décident de casser la routine et de dîner dans un restaurant ordinaire, pas luxueux. Une fois assis, le propriétaire du restaurant demande aux services secrets du Président l’autorisation de parler à la Première Dame en privé. Ils acceptent et Michelle a eu une conversation avec lui.
Suite à la conversation, le Président demande à Michelle pourquoi il voulait lui parler. Elle répond que quand elle était adolescente, il était fou amoureux d’elle. Le Président dit alors « Donc si tu l’avais épousé, tu serais aujourd’hui propriétaire de ce charmant restaurant », ce à quoi elle répond « Non, si je l’avais épousé, il serait Président ».
Moralité: Derrière un grand homme se cache toujours une grande dame.
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| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Dim 23 Déc 2012, 10:52 | |
| hou ! ces propos ont été également prêtés à Bill Clinton et Hillary !!! | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Dim 23 Déc 2012, 10:54 | |
| Avec moi, mon ex mari est devenu chef d'entreprises, avec celle qui m'a succédé (plus tard), il est devenu retraité. | |
| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Dim 10 Mar 2013, 17:31 | |
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La célèbre comédienne syrienne, Fadwa Suleiman, installée depuis des semaines à Homs pour animer la protestation contre Bachar El-Assad, lance un appel aux siens et au monde :
« Je ne veux pas pleurer en direct sur les écrans de télévision les corps déchiquetés de mes proches et amis à Khaldyeh, Bayada, Baba Amr, Zabadani et Madaya… ni ceux de mes frères que le régime criminel a poussé à tuer mes autres frères… Je ne veux pas intervenir pour condamner la tuerie et les tueurs pour plaire à tous… Mais je voudrais hurler à la figure des politiciens et des hommes de religion du monde entier : Assez ! Assez de honte ! Assez de crime ! Assez de guerres et de sang !
Honte à l’humanité qui a atteint un tel niveau de développement technologique, scientifique et nucléaire de laisser se poursuivre la sauvagerie et la barbarie. Si celui qui couvre les crimes se croit à l’abri, qu’il sache qu’il sera poursuivi ainsi que sa descendance, son peuple et son pays. Il est temps de comprendre que toute action provoque une réaction, que tôt ou tard le tueur sera tué. Qui seront les héritiers de la tuerie et de la haine ? Rien que pour l’armement, l’énergie et les richesses ? ? ? Qui a dit que nous ne pouvions pas les partager pour un monde plus paisible, plus beau, plus savant et plus près de la vérité ? ? ?
Peuples du monde, si nous ne comprenons pas ce qui se passe autour de nous aujourd’hui, nous resterons tributaires de l’action et de la réaction. Alors dressez-vous contre vos dirigeants pour que vos enfants n’héritent pas de la réaction au meurtre commis contre nous !
Construisons notre monde loin de leurs mensonges et de leurs lois qui nous imposent la soumission, l’humiliation, la mort, la destruction et le sang… tout cela au nom de Dieu, de la liberté et de la démocratie mensongère !
Grand peuple de Syrie, déploie tes ailes et vole vers la liberté ! C’est dans la grisaille de Paris qu’elle écrit « Le Passage », une ode lyrique, étrange, fébrile, dans laquelle dialoguent une jeune fille et une voix.
La première incarne la quête pour une révolution pacifique, tandis que la seconde la presse de prendre les armes, ou alors de se laisser séduire par les « petits avantages » de l’exil.
« Une voix : Ici, il y a la sécurité. Ici tu pourras créer, réfléchir, sans risquer d’être tuée. Tu pourras refaire du théâtre.
La jeune fille : Là-bas, il y a le théâtre, la vie. Là-bas, des actes héroïques s’écrivent. Là-bas, il y a la langue et les mots. Là-bas, la vérité est entière. Qui dit que la sécurité existe quelque part dans le monde ? La mort est partout… La mort est plus proche de nous que notre respiration. Je pleure un mort encore en vie. Bienheureux le mort-vivant. Bienheureux le vivant-vivant. Là-bas, les gens meurent pour revivre. Là-bas, les gens meurent, tout simplement. Faut pas que tu meures ! Faut pas qu’ils meurent ! Tu voudrais coucher trois jours sur un trottoir ? Oui, mais un trottoir à mémoire. Tous les trottoirs possèdent une mémoire. Mais la mémoire de mon trottoir me ressemble. »
Présentée dans plusieurs espaces culturels (Paris, Limoges, Avignon, Marseille), la pièce raconte son combat partagé avec nombre de Syriens qui l’ont soutenue et suivie. Elle dit aussi l’inquiétude, la peur, le doute et l’espoir et elle interroge sur le sens de la vie et de la mort.
« Le régime a voulu me désintégrer »
« Vous savez, je suis sortie de l’ombre malgré moi, j’en ai été la première surprise », raconte-t-elle en se roulant une cigarette sur les quais de la rade de Genève, où elle a été invitée comme membre du jury du Festival du film et forum international sur les droits Humains (FIFDH) qui s’achève dimanche (et dont Rue89 est partenaire).
« C’était à Homs, j’ai eu un tel choc en découvrant les destructions là-bas et l’état de misère des habitants. Là j’ai compris que la Syrie était en train de sombrer, que quelque chose ne serait plus jamais comme avant.
Et j’ai senti cet appel intérieur monter en moi, j’étais guidée par une puissance incroyable, qui me dépassait, je n’avais plus peur. Et tout d’un coup j’étais devenue une figure médiatique, un emblème.
Alors très vite, le régime a compris que je représentais un réel danger pour lui. Il a voulu me désintégrer, m’anéantir. »
Traquée par les services de sécurité, elle entre dans la clandestinité.
« Mais comme je m’opposais à toute violence armée, y compris celle de l’opposition, je suis devenue dérangeante pour toutes les fractions armées, dont les salafistes et les Frères musulmans. »
« Mon rêve est devenu cauchemar »
Commence une cabale contre elle. Traitée tour à tour d’agent israélien, de fille de mauvaises mœurs, de complice du régime, de collaboratrice des hommes de Hariri (Rafik Hariri, ex-Premier ministre libanais, assassiné en février 2005 dans un attentat-suicide au cœur de Beyrouth. Les soupçons se sont portés sur les services secrets syriens, ndlr).
En danger de mort – sa tête est mise à prix –, elle sort du pays à travers une filière secrète et trouve refuge à Paris.
« J’avais décidé de ne jamais quitter Homs, mais l’étau s’est resserré et le langage des armes a pris le dessus. Surtout, j’étais devenue un danger pour ceux qui me protégeaient. »
A présent, dans le froid, loin de ses proches, elle constate avec tristesse :
« Au lieu de participer à mon histoire sur place, je le fais sur papier, par procuration. Mon rêve, notre rêve, est devenu cauchemar. Tout ce que je craignais pour la Syrie est en train d’avoir lieu. On se trouve acculés à une intervention militaire. Ce n’est pas le choix du peuple. »
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| | | mahiwan pilier
Nombre de messages : 1135 Age : 76 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 01/03/2011
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Lun 11 Mar 2013, 11:17 | |
| Elles sont nombreuses les femmes célèbres , à toute les époques. Leur histoire sur la scène mondiale est très intéressante :
Catherine II de Russie ,Eva Peron , Cléopâtre , Mata Hari et beaucoup d'autres ! | |
| | | Sapho pilier
Nombre de messages : 3529 Age : 78 Localisation : Brabant Wallon Date d'inscription : 03/08/2012
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Sam 16 Mar 2013, 16:12 | |
| Ton post m'a beaucoup intéressé MARIANNE. Voilà une femme que je ne connaissais pas du tout! Merci Moi, j'ai une grande admiration pour AUNG SAN SUU KYI J'ai lu entre autre sa biographie rédigée par Thierry Falise intitulée " LE JASMIN OU LA LUNE ". Cette biographie est destinée à sensibiliser l'opinion internationale sur les violations répétées des droits de l'homme en Birmanie. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Mer 09 Oct 2013, 08:57 | |
| Moi, Malala, je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans390 p. Calmann-Lévy Ecouter son entretien sur France-Inter | |
| | | Sapho pilier
Nombre de messages : 3529 Age : 78 Localisation : Brabant Wallon Date d'inscription : 03/08/2012
| Sujet: Re: des femmes remarquables. Mer 09 Oct 2013, 12:58 | |
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TAWAKKUL KARMAN PRIX NOBEL DE LA PAIX 2011 A 32 ans, cette journaliste yéménite vient de recevoir le prix Nobel de la Paix pour son activisme contre le régime du président Saleh. Récompense ultime pour une révolution qui n’a toujours pas trouvé sa fin. Du «printemps arabe», on entend souvent parler de la Tunisie et de l’Egypte. Seulement, ce mouvement de liberté dans le monde arabe n’a pas tout emporté. Ainsi, la lutte continue au Yémen, où le courage d’une femme a été salué ce vendredi par l’attribution du prix Nobel de la Paix à Tawakul Karman. Figure de proue du féminisme dans son pays, son combat a attiré de nombreuses caméras au Yémen, où elle lutte contre le régime du président Saleh, en place depuis 1978*. «Il s'agit d'un honneur pour tous les Arabes, les musulmans et les femmes. Je dédie ce prix à tous les activistes du Printemps arabe», s’est émue Tawakul Karman à l’antenne d’Al-Arabiya ce matin, après avoir appris la décision du comité Nobel. Mère de trois enfants, cette jeune femme de 32 ans ne craint pas la prison, où elle a subi torture et menaces, et continue la lutte idéologique. «Avec deux guerres civiles, la présence d’Al-Qaida et un taux de chômage de 40%, qu’attend le président Saleh? Il devrait partir maintenant», avait-elle expliqué en février dernier à «The Guardian». Depuis, Ali Abdullah Saleh a dû fuir le pays en juin après avoir été blessé dans l’attaque du palais présidentiel. Fin septembre, il est revenu sur le territoire yéménite, laissant craindre un regain de la violence de la répression, mais le vice-président exerce toujours le pouvoir par intérim. «Rien ne pourrait changer ce régime, si ce n’est la protestation» Avec l’exemple de la Tunisie et de l’Egypte en tête, la jeune femme rêve de la chute du dictateur pour que le Yémen devienne un pays démocratique, où la liberté d’expression serait enfin établie. «La révolution est inévitable, martelait-elle début 2011. La population a enduré la dictature, la corruption, la pauvreté et le chômage pendant des années, et maintenant, tout cela est en train d’exploser.» Dans une interview accordée au magazine américain «Time», elle déplorait la situation politique de sa Nation: «Nous souffrons d’un dirigeant qui essaie de contrôler le pays avec des amendements constitutionnels qui changeraient le Yémen en monarchie». La révolution en cours au Yémen essuie une sanglante répression, menée par les troupes du gouvernement, qui aurait fait plus de 450 victimes en huit mois, dont une centaine en moins de cinq jours fin septembre. Elle-même poursuivie et harcelée, Tawakul Karman ne baisse pas les bras: «J’ai été menacée au téléphone, par le courrier, même par textos. Ils disent que je serai emprisonnée ou même tuée si je n’arrête pas de leur causer des problèmes. Mais je considère que perdre mon droit d’expression est pire que toute forme de violence physique.» Elle organise chaque semaine un sit-in pour réclamer la libération de prisonniers politiques, dont elle faisait partie, devant l’université de la capitale Sanaa, et mène tous les mardis le cortège des manifestants dans la ville. Le gouvernement du président Saleh n’est pas la seule cible du combat de Tawakul Karman. La corruption s’est désormais étendue aux tribus, très nombreuses dans le pays. «J’ai vu des familles expulsées de leurs terres par un chef tribal corrompu, racontait-elle au "Guardian". Ils étaient pour moi le symbole de toute l’injustice au Yémen. Cela m’a prouvé que rien ne pourrait changer ce régime, si ce n’est la protestation.» C’est cette détermination sans faille qui vaut aujourd’hui à la trentenaire de partager ce prix Nobel de la Paix avec deux autres femmes puissantes: Ellen Johnson-Sirleaf et Leymah Gbowee, respectivement première femme à être élue chef d’Etat en Afrique et activiste pour les droits de l’Homme, toutes deux Libériennes. L’ennemie des extrémistes Journaliste de métier, Tawakul Karman est la présidente de l’organisation «Journalistes Sans Chaînes», qui défend les droits de l’Homme et la liberté d’expression. Aux murs de son bureau trônent les portraits de Martin Luther King, Gandhi et Nelson Mandela, ses icônes. Dans son combat de tous les jours, la jeune femme est aidée par son mari Mohammed. Il est présent à toutes les manifestations, répond au téléphone pendant que sa femme est interviewée, raconte «The Guardian». | |
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