Ville d'Elena - BULGARIE

Dernière édition par Maya le Mer 12 Oct 2011, 06:05, édité 1 fois

La ville d’Elena (7471 d’habitants, 300 m d’altitude) est située dans la vallée d’Elena, aux abords septentrionaux de la montagne d’Elena et Tvarditsa (Stara Planina Centrale). C’est une ville de l’époque de l’Eveil national.
La région de la ville d’aujourd’hui a été habitée dès l’époque néolithique. Un village y existait bien avant la domination ottomane, mentionné pour la première fois comme un village abandonné dans un document de 1430: Mezra Istromena (Starmena) et Iliyana (Elyana). Le village a été connu aussi comme Gelendzhik, enregistré à la fin du siècle comme village gardant les passages du Balkan.
Au 16e siècle Elena était un village bien constitué qui s’est développé (18e – 19e s.) comme un centre artisanal, commercial et révolutionnaire. Reconnu ville en 1860. On y produisait des vestes de bure, la ferronnerie, la corderie, la sériciculture, etc. étaient aussi développées. Elena avait 1000 maisons (1854), suite à des travaux de construction intensifiée.

Ivan N. Momtchilov, originaire d’Elena a créé la première école de classes (1843) pour formation des maîtres d’école (appelée par Petko Ratchov Slaveykov “Daskalolivnitsa”), conservée jusqu’à nos jours. En 1874 Doyno Gramatik a fait une copie (dite copie d’Elena) de l’Histoire de Païssy - le moine qui a erit la premiere histoire du pays bulgare. Les habitants d’Elena ont pris part à la Conjuration de Veltcho (1835), à l’Insurrection de Kapitan Dyado Nikola (1856), à l’Insurrection de Tarnovo (1862). Guéorgui S. Rakovski s’était rendu à Elena pour ses affaires politiques et l’Apôtre Vasil Levski y a séjourné à deux reprises (en 1868 et 1871). Lors de son dernier séjour il y a fondée le Comité révolutionnaire secret d’Elena. Pendant la guerre russo-turque la ville et ses environs étaient un vrai champ de batailles. La ville a été partiellement incendiée. La ville d’aujourd’hui ressemble à un musée. Elena est un endroit assez attirant pour les touristes. C’est le lieu natal du conspirateur Hadzhi I. Bradata (Hadzhi I. La Barbe), de l’homme d’église Ilarion Makariopolski, des écrivains Stoyan Mihailovski et Petko Y. Todorov, de Sava Karamfilov, des frères Karchevski.
La ville a conservé son aspect d’autrefois: il y a environ 130 édifices de l’époque de l’Eveil national qui forment quelques ensembles.Les plus connus sont: Daskalolivnitsa (la première école pédagogique bulgare) de 1843 où est agencé le “Musée de la ville d’Elena”. Le Musée de l’Eveil national et des luttes nationales de Libération. La Tour à l’horloge de 1812 qui fonctionne toujours. Le Musée “Ilarion Makariopolski”, agencé dans sa maison natale (précieux monument de l’architecture de 1710-1715). La maison de Pop Nikola (1830) est peut-être le plus beau bâtiment en ville – presque entier en bois. Les cinq maisons de Razsukanov de la fin du 18e siècle et du début du 19e siècle. Les deux vieilles églises – “Saint Nicolas” (1804) et de l’“Assomption”(1837). La maison natale de l’écrivain Petko Y. Todorov est transformée en Galerie d’art; précieuse collection d’icônes et d’œuvres contemporaines

Dans les rues:

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a suivre...

Dernière édition par Maya le Mer 12 Oct 2011, 06:07, édité 2 fois

Les eglises dans la ville d'Elena:

Durant le Moyen age, l'église Svéti Nikola était le seul lieu de culte pour les habitants des divers hameaux formant Eléna. Elle remplissait un rôle social, outre sa vocation religieuse. Après les messes du dimanche, les paysans organisaient un marché autour de l'église où chacun vendait sa production et achetait aux autres ce qui était nécessaire pour la vie de la famille. Plus tard cette pratique s'est transformée en des rassemblements populaires réguliers (foires) qui s'organisaient trois fois dans l'année et duraient jusqu'à trois jours.

Lors de l'un de ces rassemblements où beaucoup du monde fut présent, le 23 avril 1800 - jour de Saint Georges, l'église Svéti Nikola fut attaquée et incendiée par les Kardjalii (bandes organisées comptant jusqu'à plusieurs centaines de cavaliers, qui pillaient villages et petites villes). Lors de cette attaque brûla la majeure partie de son fond bibliothécaire. Restée sans église, la population d'Eléna s'attelera à la reconstruire, d'une manière clandestine. En effet, en ces temps dans l'empire ottoman il existait des restrictions concernant les temples chrétiens. Il fallait demander, d'une part une autorisation, d'autre part construire le temple de manière que son sommet ne dépasse pas la taille d'un cavalier turc (pour cette raison les églises bulgares anciennes sont assises en profondeur).
Ainsi les habitants d'Eléna reconstruisirent l'église Svéti Nikola en 40 jours, sans permission et en creusant en profondeur. Elle revêt son aspect actuel en 1804, grâce aux effort communs de la population et des dons d'argents de ses membres plus fortunés.

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Interdit de prendre des photos a l'interieur, mais ici on peut en voir.

L'eglise de l'Assomption de la Sainte Vierge:

L’église «L’Assomption de la Sainte Vierge» représente un monument unique de l’architecture et de l’art de l’époque de la Renaissance bulgare. Elle est située dans une cour commune avec l’église «Saint Nicolas». L’église fut édifiée à la place, où une vieille chapelle exista autrefois, à l’initiative des riches habitants d’Éléna. La construction commença en 1836 et fut achevée en 1838. L’église fut édifiée complètement en pierre, les matériaux de la forteresse détruite furent utilisés à cet effet.

Avec ses mesures imposantes (33 mètres de longueur, 21 mètres de largeur, 25 mètres de hauteur) et sa bonne décision architecturale, l’église constitue un des exemples les plus significatives de la construction ecclésiastique de l’époque de la Renaissance nationale. Le temple était le plus grand en Bulgarie septentrionale jusqu’à la libération et reste un des plus grand dans le pays jusqu’à nos jours.

La construction est une œuvre du maître maçon Miho, originaire du hameau Bolertsi près d’Éléna. Toute l’église, avec son édification solide, le traitement des matériaux et surtout avec la solution spatiale de l’intérieur est un reflet pas seulement à l’augmentation du moral des habitants, mais aussi de l’habilité constructive du maître Miho.

L’église L’Assomption de la Sainte Vierge est une basilique monumentale à trois nefs et trois absides. Elle a un porche et une galerie au-dessus de lui. Les trois nefs sont délimitées par deux rangs de quatre colonnes rondes. La nef centrale est deux fois plus large que les nefs latérales. Les voûtes sont portées par des arches qui sont liées d’un système constructif des deux côtés, forcées par des tendeurs en bois. La tour du clocher représente une construction séparée, édifiée en 1912

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La troisieme eglise "La nativite de la Vierge:

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Et la celebre tour d'horloge:

La tour d’horloge dans la ville d’Éléna représente un monument de la culture d’une importance nationale. Sa place est convenablement choisie, parce que de là, on peut voir toute la ville. La tour d’horloge, le dôme de l’église «L’Assomption de la Sainte Vierge» et le clocher constituent une dominante triple verticale qui marque le centre socioreligieux de la ville.

La tour fut construite en 1812 par un maître inconnu. Ce fait est noté dans le livre des prières du pope Christo Karchov. Le mécanisme d’horloge et la cloche fut achetés par Feïzi aga, l’ayan de Tarnovo. La cloche fut fondue à Gabrovo, une inscription sur elle témoigne à cela. La tour fut renouvelée en 1857 ou 1858 par le maître Tsontcho Oustabachi. Elle était fortifiée en 1953 et complètement restaurée en 1987.

La tour consiste en trois parties, bâties dans un rapport harmonique. La partie inférieure est posée sur un fondement carré en pierre d’une hauteur de 12,5 mètres. La lumière entre dedans par des meurtrières étroites. La partie moyenne constitue un prisme à base octogonale. Ses murs sont enduits, peints à la chaux et couverts de feuilles de cuivre. Le mécanisme d’horloge se trouve dedans. La partie supérieure est à une base carrée et constitue une construction en bois, ouverte complètement de tous les côtés. La cloche y est suspendue. Son toit est conique, bordé de feuilles de cuivre. Il termine par un aiguillon, composé par quatre balles de plomb.

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Dernière édition par Maya le Mer 12 Oct 2011, 12:04, édité 1 fois

Monastère de la Transfiguration (Preobrajenski Manastir)

Une poignée de moines vit encore dans le monastère de la Transfiguration, perché au pied d’une falaise à 7 km de Veliko Tarnovo. Admirable par le cadre et par les fresques du peintre Zacharie Zographe, il date de 1848. Les fresques extérieures du monastère de la Transfiguration représentent des scènes de la vie ; l’intérieur, lui, a été noirci par la fumée des cierges.

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Peintre - Milena Veltcheva

Voila mon petit album du monastere:

https://picasaweb.google.com/101417912559058913714/PREOBRAJENSKI_MANASTIR

Sujet: Re: Ville d'Elena - BULGARIE Mar 11 Oct 2011, 22:42

Maya, je ne peux pas lire, les caractères sont trop petits. Peux-tu les passer en format normal ? Rolling Eyes

Sujet: Re: Ville d'Elena - BULGARIE Mer 12 Oct 2011, 06:07

Elsada a écrit:: Maya, je ne peux pas lire, les caractères sont trop petits. Peux-tu les passer en format normal ?

Et voila, Elsada, c'est la taille normal!

Sujet: Re: Ville d'Elena - BULGARIE Mer 12 Oct 2011, 07:49

C'est chez toi, Maya?

bye

Sujet: Re: Ville d'Elena - BULGARIE Mer 12 Oct 2011, 12:03

Oui, Bridget, dans la Bulgarie du Nord

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