Philip Kaufman, l'insoutenable légèreté ...

L'insoutenable légèreté de l'être Avec : Juliette Binoche, Daniel Day-Lewis, Erland Josephson...

D'après le roman de Milan Kundera



Prague, 1968. Tomas partage sa vie entre deux passions : son métier de chirurgien et les femmes, avec qui il se limite aux seuls jeux érotiques. C'est en province qu'il tombe sous le charme d'une serveuse, Tereza, et l'épouse. De retour à Prague, il revoit ses maîtresses.

J'ai vu la première partie. C'est assez agréable à regarder parce que les acteurs actrices se font du charme ainsi qu'au spectateur, mais pour l'instant j'en vois peu la portée. Une note de comédie pour le mariage, une touche de porno pour corser des ébats....


Les scènes de l'invasion de Prague par les chars Russes, en noir et blanc, donnent une valeur documentaire à cette histoire, mais sans lui donner tout l'interêt que j'en attendais.

La deuxième partie sera pour ce soir.

Après le printemps de Prague, c'est la "normalisation", et elle frappe les personnages qui se trouvent enfermés, déclassés, soupçonnés, pris dans des manipulations et des pièges qu'on a pu voir dans la vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck ;

Le film prend alors, par cette analyse de la répression sournoise, une autre dimension. J''ai trouvé attachant le couple Daniel Day-Lewis, Juliette Binoche dans ces dernières scènes. Le quatuor n°2 de Leos Janacek qu'on entend à plusieurs reprises contribue fortement à la dramatisation.

Je ne peux pas faire de comparaison avec le livre de Kundera que je n'ai pas lu, mais je suppose qu'écrire des aventures galantes et/ou amoureuses est plus discret que de les filmer avec une certaine complaisance.