Miyabe Miyuki

Miyuki Miyabe, Du sang sur la toile, Picquier.

Tokoroda Ryôsuke, père de famille en apparence bien tranquille, se fait assassiner. La jeune Imai Naoko se fait également occire. De là à ce qu'il y ait un lien entre les deux affaires...

Les fins limiers tokyoïtes découvrent que Ryôsuke s'était créé une famille virtuelle. Pas plus de sang qu'il n'en faut dans ce polar japonais.[...]. Miyuki Miyabe, reine du crime nippon, a concocté une intrigue maligne. Le contexte, entre réalité virtuelle et courtoisie poussée à l'extrême, en est délicieusement japonais. ` dit Ouest-France.

"La librairie Tanabe" de Miyabe Miyuki, chez Picquier.

M. Iwa est un vieux libraire de Tokyo, il vent dans sa librairie des livres d'occasions avec l'aide de son petit fils.

Ils se retrouvent impliqués dans des histoires de morts mystérieuses et de meurtres .....
La solution de ces mystères ce trouve .... dans un livre, un titre, au détour d'une phrase.
Ils résolvent les mystères de ces meurtres en ne sortant presque pas de sa librairie.
Le concept du livre est original, car l'histoire en elle même n'a rien de très original quoi que un peu farfelu^^ Mais c'est surtout par les "héros" qui sont incarnés par M. Iwa et son fils qui est original.
On a rarement vu un grand père et son petit fils en mode détective ^^

Ce petit roman est assez sympathique, il se lit sans peine.
L'histoire est bien écrite, l'intrigue y est omniprésente.
J'aime le caractère de M. Iwa, il est très réfléchi.


Miyabe Miyuki à déjà fais preuve de son grand talent d'écrivant (un grands nom de la littérature policière contemporaine au Japon). Elle a notamment reçu le prix Ooru Yomimono, et surtout le prix Yomimoto (le groncourt du policier) en 1993 pour "Une carte pour l'enfer".

J'avais bien aimé de cet auteur une carte pour l'enfer : il s'agissait d'un problème d'endettement par carte bleue, ce que j'avais trouvé original.

336 pages chez Philippe Picquier.

rotko a écrit:

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Miyuki Miyabe, Du sang sur la toile, Picquier.

Tokoroda Ryôsuke, père de famille en apparence bien tranquille, se fait assassiner. La jeune Imai Naoko se fait également occire. De là à ce qu'il y ait un lien entre les deux affaires...

Les fins limiers tokyoïtes découvrent que Ryôsuke s'était créé une famille virtuelle. Pas plus de sang qu'il n'en faut dans ce polar japonais.[...]. Miyuki Miyabe, reine du crime nippon, a concocté une intrigue maligne. Le contexte, entre réalité virtuelle et courtoisie poussée à l'extrême, en est délicieusement japonais. ` dit Ouest-France.

Je viens de le lire et c'est un bon polar et une bonne découverte pour moi. En effet, il n'y a pas de scène sanglante et ce roman est quasiment construit comme un huis clos au commissariat où les enquêteurs interrogent tour à tour tous les protagonistes qui auraient pu avoir des motifs de tuer Tokorada. Le seul indice de départ est le cri d'une femme cette nuit là, cri surpris par une surveillante de quartier.
Pourquoi Tokorada s'était-il construit une famille virtuelle ? Il avait aussi la fâcheuse habitude d'être attiré par de très jeunes femmes. Comment sa famille virtuelle, une femme, un garçon, une fille a-t-elle pu se rencontrer et où ? Qui pouvait resssentir tant de haine à son encontre pour le tuer de tant de coups de couteau ?