Michôd, Animal Kingdom.

le Grand Prix du Meilleur film étranger au festival de Sundance.

Animal Kingdom est résolument une tragédie crépusculaire, presque shakespearienne, d’une noirceur bluffante et d’un pessimisme total.

Un polar brillant prend le spectateur à la gorge dès la scène d'ouverture où le gamin regarde la télé assis près du cadavre de sa maman.

La presse unanime décerne des éloges au metteur en scène australien.

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La critique a raison. C'est un très bon film !!

Crépusculaire du début à la fin, oui. Le film s'ouvre avec la mort et se termine avec la mort. Josh, après la mort par overdose de sa mère, rejoint le domicile de sa grand-mère où vivent celle-ci et tous ses oncles, dont le métier est la truanderie, le braquage.

L'oncle Pope, en cavale, revient au domicile, et avec lui une noirceur et une folie sans limites. Paranoïa, vengeance, mort... tout s'enchaîne autour de Joshua qui se trouve pris dans un engrenage sordide à mesure que les cadavres se multiplient.

Jusqu'à la fin, on se demande quelle sera la décision finale prise par Joshua : la délation, la vengeance, ou bien l'acceptation de vivre dans cette famille. Et les espoirs qu'a le spectateur ne coïncideront pas forcément avec les choix de Josh.

Malgré quelques longueurs nécessaires pour comprendre le cheminement de Josh, ce film est vraiment très bon. Et un constat s'impose : le cinéma "underground" australien devient une valeur sûre.