Magdalen Nabb (Angleterre)

Tchipette a écrit:

Magdalen Nabb, indispensable...

son premier livre, le gentleman florentin, fut salué par georges Simenon, et recompensé en 1982 par la British Crimes Writer's association.

la dame vit à Florence et meurtre à la villa Torrini s'y déroule. J'ai le livre, super !

Magdalen Nabb a son fil sur GDS* :-)

Elle publie chez 10/18. grands détectives. 9 livres parus.

meurtre à la villa Torrini
10/18

La situation de départ parait difficile à expliquer : un homme ivre dans une chambre près de la salle de bains où sa femme dort dans la baignoire.

Dort ? c'est à voir !

mais elle n'a rien absorbé : pas de somnifère, pas de contusion, pas de "trou rouge au côté droit".

Comme enquêteur, non point le détective suffisant aux déclarations péremptoires, mais un homme hésitant qui, devant ses supérieurs, se lance dans des digressions, s'en rend compte, et part plus gêné qu'il n'était arrivé...

Les interrogatoires des proches ? pas facile à mener ! l'une parle peinture et rien d'autre ne l'intéresse, quant à l'autre vieille, soucieuse de ne jamais dire du mal de son prochain - ou de sa prochaine, elle s'endort au lieu de répondre aux éventuelles questions précises.

Serait-ce une conduite de mauvaise foi, si brillamment analysée par Sartre dans un autre roman policier qui n'a rien à voir ici ?

meurtre à la villa Torrini

"les vélos et les mobylettes s'entassaient ici et là, les murs étaient grêlés, tandis qu'un écoeurant parfum de vanille masquait les habituels relents d'égouts médiévaux."

Difficile de vivre à Florence quand souffle la tramontana. A vrai dire l'histoire policière a aussi des relents nauséabonds.

Tout se tient, l'enquêteur a eu du mal à faire parler les gens, d'où des dialogues un peu longuets, et tous les bas-côtés de cette histoire n'étaient pas, à mon avis, indispensables.