Swinburne (Algernon-Charles)
Les Contre-Feux de l'amourSi j’ai bien compris, quand on lit Swinburne, on lit soit un hâbleur, soit un cinglé !
En tout cas, un auteur qui semble bien plus connu pour son tempérament, ses frasques et ses fanfaronnades que pour ses écrits.
Il est pourtant poète et prosateur avec ce livre que je viens de refermer avant la fin.
C’est une sorte de huis-clos épistolaire, qui ne m’a pas transportée. Pourtant, le thème et l’époque s’y prêtaient.
En gros, au sein d’une même famille, il y aurait des attirances inavouables, que la terrible grand-mère, commère et curieuse, tente d’empêcher ou d’attiser, c’est selon.
Elle écrit donc tantôt à sa petite-fille, tantôt à son petit-fils, tantôt à sa nièce, etc... Ses épîtres sont remplies de portraits féroces sur les uns et les autres, symboles de son esprit mesquin.
C’est sans doute cela qui m’a gênée : ni noblesse, ni hauteur, mais des potins familiaux insipides.
Les « enfants » de cette mamie cancanière s’écrivent entre eux. On comprend vaguement qu’ils doivent se voir à Londres et préparent des retrouvailles.
Eh ben, ce sera sans moi.
Je suis à moitié morte d’ennui.
Mais l’écriture, me direz-vous ?
Une vraie planche à repasser !
Plate.