Gilles Paquet-Brenner, elle s'appelait Sarah

Elle s'appelait Sarah

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Gilles Paquet-Brenner signe un film aussi prenant que salutaire avec ce drame inspiré d'un best-seller. Les deux interpètes féminines, Kristin Scott-Thomas et Mélusine Mayence, portent l'histoire avec un grand talent.

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Au centre des histoires, les deux figures féminines sont hypnotiques. D'un côté, la mère, fabuleuse Kristin Scott Thomas, de l'autre, l'enfant, extraordinaire Mélusine Mayance,

tatiana de Rosnay

je l'ai vu, et je ne le regrette pas ! le moindre défaut pourrait faire retomber l'emotion qui nous gagne à voir ce film ; mais cette émotion, nous la ressentons sans en avoir honte, car elle est créee intelligemment, sans que le film soit racoleur ou melo.

La plus inattendue des photos dans ce film - réussi esthetiquement, l'image de deux fillettes qui font la planche, nues sur une eau boueuse. Cette scène, vue en plongée, n'est pas esthetiquement belle, mais elle montre deux fillettes qui survivent/surnagent à la boue de l'époque, et on y est sensible, dans la laideur ambiante.

J'ai donc beaucoup aimé ce film, et toute la salle était émue, silencieuse à la sortie, sous le choc.

Face aux déportations opérées par les Français, on voit les personnages du film opter a posteriori pour trois attitudes :

- l'oubli, le refoulement, ce que fait le grand père pour "protéger" sa famille.

- les yeux fermés et la réflexion fataliste :"à quoi ça sert de réveiller tout ça ?"(le père)

- la volonté de savoir et de faire voir : ce que fait la mère (Kristin Scott Thomas), et ce que nous trannsmet le cinéaste.

Cette dernière attitude est l'honneur de ce film que je vous recommande.

allez sur le fil du livre de tatiana de Rosnay.

j'ai vu le film "elle s'appelait Sarah"
je n'ai pas été conquise comme lorsque j'avais lu le roman. Je trouve que le personnage de la journaliste sonne faux.

sinon effectivement, ce n'est pas évident de rendre une telle horreur dans un film. Il y ales sentiments, les peurs, les angoisses qui ne peuvent qu'être décrites et non jouées, même par le meilleur acteur.
Bref il fallait que ce film existe il est là.

Il me semble avoir vu une critique du personnage de la journaliste.

C'était peut-être plus visible à la télévision où le spectateur est moins impliqué que dans une salle.

je garde le souvenir d'un film de qualité qui ne cherchait pas à émouvoir à bon marché.